
Le fondeur n’a pas fait dans le détail en ce qui concerne les chiffres de l’acquisition de l’entreprise aux 120 employés. Toutefois, l’on tient des informations obtenues de la plateforme SaaS PitchBook que l’entreprise a levé 149 millions de $ depuis sa création en 1999, ce qui permet d’avoir une idée des dessous du deal avec Intel.
L’équipe et la technologie d’eASIC vont étendre les capacités du Programmable Solutions Group – une entité mise sur pied par le fondeur en 2015 après le rachat d’Altera à 16,7 milliards de $. Altera est spécialisé dans les puces FPGA et l’idée est de les complémenter avec la technologie d’eASIC. Dans cette configuration, l’entreprise dit être à même de mieux répondre aux défis posés par la mise sur pied d’applications sur des marchés comme le sans-fil (4 et 5G), le réseau et l’Internet des objets.
« Les clients qui focalisent sur la performance et la réduction de la consommation sur des segments de marché comme le sans-fil, le réseau et l’Internet des objets entament souvent les déploiements avec les FPGA pour leur flexibilité qui permet d’aller rapidement sur le marché. Ils migrent ensuite vers les ASIC structurés pour optimiser en performance et efficacité énergétique. Un ASIC structuré est une technologie intermédiaire entre les FPGA et les ASIC. Il offre une performance et un rendement proche d’un ASIC standard, mais avec des temps de conception et des coûts minimes », souligne Dan McNamara.
Ce rachat est également l’occasion pour le fondeur de voir les clients d’eASIC rejoindre sa bannière. Des entreprises comme Huawei, NEC, Violin Memory, Seagate, Microsoft, Flir Systems et Arm qui œuvrent dans l’industrie des télécommunications sont citées. L’annonce de la transaction intervient à une période où le fondeur est plus que dépendant de son activité principale de fabrication et de vente de microprocesseurs marquée par les retards dans la production de puces gravées en 10nm. En principe, ce dernier devrait donc en tirer d’énormes bénéfices.
Intel et eASIC ont entamé leur collaboration en 2015. Le dernier était alors chargé d’intégrer sa technologie ASIC aux processeurs Xeon du premier. En 2018, eASIC s’apprête à rejoindre les rangs du géant du semi-conducteur. Le deal devrait être finalisé en septembre au plus tard.
Source : Intel
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