
Dans le cadre d’une mise à jour de Counter-Strike : Global Offensive
Valve a procédé à une mise à jour de Counter-Strike : Global Offensive (CS:GO) il y a peu. Les nouvelles notes de version du jeu de tir à la première personne ne sont pas très denses. Toutefois, elles collent avec un contexte dans lequel la guillotine plane au-dessus des pochettes-surprises proposées par les éditeurs de jeux vidéo.
Dans sa récente publication, Valve fait état de ce qu’avec cette nouvelle mouture, de nouvelles restrictions s’appliquent aux comptes des joueurs belges et néerlandais. « Les consommateurs en Belgique et au Pays-Bas n’ont plus accès aux conteneurs », écrit Valve. D’après le magazine américain Variety, il est question de faire comprendre à ces derniers que l’accès aux pochettes-surprises, c’est terminé. Chez Eurogamer – un site spécialisé sur les jeux vidéo – c’est la même lecture.
La manœuvre de Valve fait suite à la publication – par la Commission belge des jeux de hasard – des résultats d’une étude sur les dangers de l’implémentation des loot box au sein des titres proposés aux joueurs. L’étude a révélé que 40 % des jeux avec pochettes-surprises permettent d’échanger les objets numériques obtenus au sein de l’environnement virtuel contre des devises sur des places de marché externes – une pratique non autorisée par la législation belge. Par ailleurs, ladite instance a critiqué le fait que certains jeux utilisent des systèmes de loot box qui recrée une « ambiance casino » avec des éléments de nature à induire l’addiction. D’après elle, ces systèmes pourraient influer sur le mental de certains joueurs, les plus jeunes notamment, en raison de la fragilité de leur mental.
Fin avril, l’autorité de régulation belge a donné 2 mois aux éditeurs de jeux concernés pour se conformer à ses recommandations, sans quoi amendes et interdictions de vente des jeux pourraient tomber. La décision de Valve vis-à-vis des joueurs belges est donc plus qu’évidente. Aux Pays-Bas, elle vient mettre l’éditeur en phase avec le Betting and Gaming Act.
Comme Valve, Electronics Arts (EA) est concerné par ces développements. Chez l’éditeur américain de jeux vidéo, on entend ramer à contre-courant des décisions des différents gouvernements. EA travaille avec des associations de l’industrie et des organismes de réglementation pour établir que les titres proposés ne sont pas des jeux de hasard.
Sources : Valve, Variety
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