
Ces accords font suite au colloque sur le digital organisé récemment à Paris, un sommet au cours duquel Mounir Mahjoubi et Matt Hancock, les ministres du numérique respectifs de la France et du Royaume-Uni ont validé un ensemble de mesures visant à renforcer les liens entre les industries numériques des deux pays.
Deux « ;Mémorandums d’Entente ;» (MoU) ont été signés au cours de cet évènement. Le premier dans le domaine de l’open source et le second pour entériner un partenariat entre les deux plus grands centres de recherche des deux pays : l’INRIA en France et l’Alan Turing Institute (le centre d’IA et de données du Royaume-Uni). Les deux entités devraient poursuivre des recherches collaboratives dans des domaines d’intérêt commun et travailler conjointement pour partager leur expertise. Ils devront, par ailleurs, organiser des ateliers conjoints et des appels de financement.
En parallèle, l’entreprise britannique Entrepreneur First, l’un des leadeurs de l’excellence britannique en matière de développement des talents technologiques, a fait part de son intention d’ouvrir un nouveau bureau à Paris et le gouvernement français s’est engagé à garantir 100 % de numérisation des démarches administratives d’ici 2022. Ces accords devraient promouvoir une coopération plus étroite des deux pays en matière de sécurité informatique et booster leur intégration mutuelle dans l’économie numérique.
L’année dernière, le Royaume-Uni est arrivé en tête des investisseurs technologiques en Europe. En décembre, Oxford Insights l’a même désigné comme le pays le mieux préparé au monde pour la mise en œuvre l’intelligence artificielle (AI). La France, de son côté, a déjà réalisé des progrès notables en encourageant la création de startups technologiques, mais beaucoup reste encore à faire au niveau de l’hexagone pour rattraper son retard sur son voisin d’outre-Manche.
Source : Gov.uk
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