
pour offrir une meilleure protection contre l'usurpation d'identité
Dans le contexte actuel où certains de pays ont opté pour les cartes d’identité numériques, la France ne devrait-elle pas aussi rejoindre les rangs ? En effet, la question de la carte d’identité numériques revient souvent ces dernières années. Cette initiative compte des partisans déterminés en la personne du sénateur de la Haute-Savoie et membre des Républicains Cyril Pellevat ainsi que le secrétaire d’État au Numérique Mounir Mahjoubi.
Cette initiative est fortement favorisée par le contexte actuel où la grande majorité de la population française, à l’instar du reste du monde, est connectée quotidiennement. De plus, la France possède sur son territoire plusieurs entreprises capables de subvenir aux exigences technologiques de ce programme. À ce sujet, Mounir a déclaré que « la France a plusieurs champions nationaux, de grands groupes industriels ou des start-ups innovantes, qui proposent, à travers le monde, des solutions technologiques parmi les meilleures du marché ».
Dans une question écrite adressée au ministre de l'Intérieur, Cyril Pellevat interpelle le gouvernement au sujet de la carte d’identité électronique. Il dit que les cartes d’identité numériques présentent beaucoup plus d’avantages comparativement aux cartes traditionnelles. Les cartes d’identité numériques devraient avoir un format de cartes bancaires. Selon ces dires, « ce format en plus d'être au combien plus pratique que l'actuel format A7 de la carte d'identité française est d'autant plus solide. En effet, elle est faite en polycarbonate, un matériau bien plus résistant que la matière de notre carte d'identité actuelle ».
Ces nouvelles cartes devraient aussi offrir une meilleure protection contre les usurpations d’identité, car « ces cartes intègrent également un microprocesseur qui permet une vérification des documents plus fiable. Comme elles contiennent la photo du titulaire et potentiellement ses empreintes digitales, elles peuvent servir, le cas échéant, à l'identification et à l'authentification biométriques ». Cette politique de numérisation génère cependant des doutes dans la tête de bon nombre de Français. Ils sont pour la plupart des sceptiques inquiétés par la difficulté de s’identifier en ligne ainsi que le manque de protection des données personnelles.
Cette crainte est en partie due au fait qu’à la fin du mois d’octobre 2017, le gouvernement a fait publier un décret qui donne le coup d’envoi à la création d’un fichier qui rassemblera les données personnelles et biométriques de la quasi-totalité des Français. Destiné, aux passeports et aux cartes nationales d’identité, il inquiète par son ampleur et la nature des informations qu’il est amené à recevoir. Ces craintes sont surtout liées à la première partie du projet lancée par le gouvernement qui est la création du TES (titres électroniques sécurisés). Ces craintes n’ont pas empêché le gouvernement de lancer les travaux de construction et de déploiement d’un parcours d’identification numérique après les assises de l’identité numérique tenue du 25 au 26 avril 2018 sous la tutelle du ministre de l'Intérieur, du ministre de la Justice et de Mounir Mahjoubi secrétaire d’Etat charger du numérique.
Cette assise avait pour but de déterminer les impératifs pour la mise en place effective de ce projet. Il en ressort que la chose la plus importante à faire actuellement pour faciliter la mise en place de ce projet, mais surtout pour effacer les craintes de la population, est la conception et la mise en œuvre des parcours d’identification numérique sécurisés, simples, accessibles, et respectueux du droit fondamental à la protection des données à caractère personnel.
Sources : Lettre du sénateur, Assises de l'identité numérique
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