
La firme est allée encore plus loin. Elle a engagé une lutte sans merci contre près de 1,5 milliard de faux comptes et publications qui ont violé les normes communautaires au cours du premier trimestre de l'année 2018. À titre informatif, « les normes communautaires, encore appelées directives communautaires, sont des actes juridiques du droit européen adoptés par la Commission européenne ou le Conseil de l'Union européenne. Leur objectif est d'harmoniser les législations des États membres de l'Union européenne. »
Plusieurs actions de nettoyage ont donc été menées. Il s'agit de la suppression de :
- 837 millions de spams ;
- 583 millions de faux comptes ;
- 2,5 millions de discours haineux ;
- 1,9 million de propagandes terroristes ;
- 3,4 millions d'images de violence ;
- 21 millions de contenus pornographiques.
Cette action menée par Facebook est assez fort louable, mais tant qu'il reste à faire, rien n'est encore fait, dit-on. Richard Allan, vice-président des politiques de Facebook pour l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique a déclaré : « c'est le début et non la fin du voyage et nous essayons d'être aussi ouverts que possible. » Ce volume important de données supprimées est dû au fait que le volume de contenus non recommandés a presque triplé en un quart du premier trimestre de l'année 2018, a annoncé Alex Schultz, le vice-président de l'analyse des données de Facebook. A chaque fois qu'un événement malheureux se produit dans le monde, cela afflue sur Facebook. Et il n'est pas rare non plus de constater des contenus pornographiques parfois même juvéniles sur le réseau social.
Facebook a fait recours à des outils basés sur l'intelligence artificielle pour repérer presque la totalité de ces données supprimées. Cela leur a permis de détecter et supprimer ces contenus avant même que des plaintes ne leur parviennent. Toutes ces actions sont engagées dans le but de faire le ménage afin de laver au mieux que possible l'honneur de l'entreprise mise à terre par des scandales de piratage et de faux comptes.
Source : theguardian
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