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Les chercheurs en intelligence artificielle peuvent-ils gagner jusqu'à 1 million $ par an dans la Silicon Valley ?
Un aperçu des salaires

Le , par Blondelle Mélina

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En 2015, Elon Musk, le directeur général du fabricant de voitures électriques Tesla, et d'autres personnalités de l'industrie de la technologie ont créé OpenAI et l'ont déplacé dans des bureaux au nord de la Silicon Valley à San Francisco. Ils ont recruté plusieurs chercheurs ayant travaillé chez Google et Facebook, deux des entreprises menant une poussée industrielle dans l'intelligence artificielle. En plus des salaires et des primes à la signature, les géants de l'Internet rémunèrent généralement les employés avec des options d'achat d'actions considérables. OpenAI a dépensé environ 11 millions de dollars dans sa première année, avec plus de 7 millions de dollars consacrés aux salaires et autres avantages sociaux. Il employait 52 personnes en 2016.

OpenAI est un laboratoire de recherche. Il a rendu publics certains chiffres salariaux de quelques experts en IA. En 2016, le laboratoire aurait payé à son meilleur chercheur Ilya Sutskever plus de 1,9 million de dollars. Il a versé à un autre chercheur de premier plan, Ian Goodfellow, plus de 800 000 dollars. Les deux ont été recrutés chez Google. Un troisième grand nom dans le domaine, le roboticien Pieter Abbeel, en a eu 425 000 dollars. Les spécialistes ayant peu ou pas d'expérience dans l'industrie peuvent gagner entre 300 000 dollars et 500 000 dollars par an en salaires et en actions.


Ces chiffres comprennent tous des bonus de signature et donnent un nouvel aperçu de ce que les organisations du monde entier paient pour l'IA. Mais la compensation chez OpenAI peut être inférieure à ce que ces chercheurs peuvent faire, puisqu'en tant qu'organisation à but non lucratif, elle ne peut pas offrir d'options d'achat d'actions. Cela soulève un problème important pour les universités et les gouvernements. Ils ont aussi besoin de l'expertise IA, à la fois pour enseigner à la prochaine génération de chercheurs et pour mettre ces technologies en pratique dans tout, de l'armée à la découverte de médicaments. Mais ils ne pourraient jamais égaler les salaires payés dans le secteur privé.

Le salaire des chercheurs IA a grimpé en flèche, car il n'y a pas beaucoup de gens qui comprennent la technologie et des milliers d'entreprises veulent travailler avec eux. Element AI, un laboratoire indépendant au Canada, estime que 22 000 personnes à travers le monde ont les compétences nécessaires pour aisément travailler dans l'IA. « Il y a une montagne de demandes et un filet d'approvisionnement », a déclaré Chris Nicholson, le directeur général et fondateur de Skymind, une start-up travaillant sur l'IA. Pour des experts en IA venant de Google ou Facebook, les rémunérations sont encore plus intéressantes. « La somme d'argent était incroyable », a déclaré un chercheur qui a rejoint OpenAI après des stages chez Google et Facebook. Alors qu'il ne révélait pas les chiffres exacts, M. Zaremba a déclaré que les grandes entreprises technologiques lui offraient deux ou trois fois ce qu'il croyait être sa vraie valeur marchande.

En dehors de la Silicon Valley, chez DeepMind, le laboratoire en IA de Google basé à Londres, les coûts pour 400 employés ont totalisé 138 millions de dollars en 2016, selon les documents financiers annuels de la société en Grande-Bretagne. Cela représente 345 000 dollars par employé, y compris les chercheurs et les autres membres du personnel.

Certains chercheurs peuvent avoir un salaire plus élevé parce que leur nom a du poids sur le marché de l'IA. Goodfellow a inventé une technique qui permet aux machines de créer de fausses photos numériques qui sont presque indiscernables de la réalité. Ce qui fait de lui une star dans son domaine. « Lorsque vous embauchez une star, vous n'embauchez pas seulement une étoile », a déclaré M. Nicholson de la start-up Skymind. « Vous embauchez tout le monde qu'il attire. Et vous payez pour toute la publicité qu'il attirera. »

Source : New York Times

Et vous ?

Qu'en pensez-vous ?
Êtes-vous pour ou contre ces montants salariaux des chercheurs IA ? Pourquoi ?

Voir aussi :

Stratégie IA : Cédric Villani suggère de doubler les salaires en début de carrière, pour résister à la pression compétitive des géants du numérique
Tencent : il existe seulement 300 000 ingénieurs en IA dans le monde, les industries font face à une véritable pénurie de compétences
Macron veut investir 1,5 milliard d'euros dans l'intelligence artificielle, mais exclut l'idée de doubler les salaires suggérée par Cédric Villani

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Avatar de Pierre Louis Chevalier
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 23/04/2018 à 0:26
On ne peux pas former un expert IA à la va-vite, il y a par exemple un doctorat en IA donc c'est Bac+8, ou au minimum c'est le niveau Master. L'IA c'est pas niveau "technicien", ce qui s'y entendent sont vraiment des "têtes"... Donc je ne suis pas du tout surpris par ce niveau de rémunération. La demande va rester très forte et pas sur qu'on puisse former assez d'ingénieurs IA pour répondre à cette demande, je pense plutôt que les experts en IA vont restér très courtisés et donc très bien payés.

Raison de plus pour motiver les jeunes à faire un Bac S, à devenir bons en math et à viser prépa ou la Fac de science pour viser de genre de job et non pas un petit job de technicien qui risque de les conduire au chômage vers les 30 ou 40 ans.
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Avatar de transgohan
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 22/04/2018 à 11:13
C'est une bulle, qu'ils en profitent tant qu'elle n'a pas explosé.
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Avatar de Qu3tzalify
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 23/04/2018 à 0:18
@transgohan : je ne pense pas que cette "bulle" explosera un jour, car à mon avis elle n'existe pas. Les ingénieur en informatique ont toujours eu un très bon niveau de vie et ce depuis que l'informatique existe. Alors, bien que les salaires diminueront avec l'arrivée de plus de personnes qualifiées (toutes les écoles font maintenant de "l'IA", du "machine learning", de la "data science", etc...), ils resteront élevés.
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Avatar de abriotde
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 23/04/2018 à 13:56
C'est une bulle
Non, il n'y a pas de bulle, mais bien sûr que dans 10-20 ans les prix en IA auront baissé un peu avec la démocratisation, un autre domaine sera à la pointe. Néanmoins ce sont des salaires assez "normal" pour des managers de chercheurs très spécialistes dans un domaines très en pointe avec une forte compétition internationale.
La vrai bulle elle est bien plus chez les managers/PDG qui n'ont finalement que très peu de compétences et moins de responsabilité & risque quant à leur rémunération...
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Avatar de p@radox
Membre du Club https://www.developpez.com
Le 27/04/2018 à 10:19
"des salaires assez "normaux""
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Avatar de jean12
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 27/04/2018 à 16:04
Je penses qu'il y aura toujours une élite dans l'IA.
En effet, en ce moment le monde entier est en pénurie de compétences en IA (il-existe-seulement-300-000-ingenieurs-en-IA-dans-le-monde). La démocratisation du secteur aidera à combler ce déficit les années à venir jusqu'à réduire un peu les primes, c'est-à-dire jusqu'à ce qu'on atteigne l'Intelligence Artificielle Générale (Artificial General Intelligence ou AGI) qui consiste en la création de machines 100% autonomes (notamment des voitures level 5, etc.), et que des experts prévoient autour de 2030.
Mais de là encore il y aura une élite pour conduire vers l'ASI (Artificial Super-Intelligence) qui elle, inclura les technologies intrusives telles que l'intelligence artificiellement augmentée (l'accès automatique aux réponses aux questions via une puce intelligente ou ordinateur intégrée dans le cerveau), les robots 100% autonomes (tels que dans le film iRobot), etc. L'ASI est prévue pour autour de 2050.
D'autres élites également mèneront après cela vers le computronium, puis vers le perceptronium, etc. (ces étapes qui selon moi ressembleront au monde des esprits). Mais il y aura à chaque fois un temps de démocratisation des connaissances puis un bond en avant.

Le plus important pour moi serait de se tenir prêt pour se former ou se reformer et entrer dans le secteur que l'on souhaitera parce que beaucoup d'emplois disparaitront pour faire place à de nouveaux (basés sur l'IA) tout aussi intéressants voir plus intéressants dans un monde d'abondance ...
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Avatar de transgohan
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 27/04/2018 à 12:04
On s'est mal compris, ce n'est pas une bulle dans le sens où dans 5ans on utilisera plus d'intelligence artificielle.
C'est une bulle dans le même sens qu'au début des années 80 où l'informaticien était rare et où son travail était incompris mais indispensable.
A cette époque le roi dans la boite c'était pas le commercial, mais le gars du service info.

En ce moment l'IA est du même acabit, on a un manque de gens compétents et une mystification du domaine ce qui fait grimper les salaires.
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Avatar de svuthy
Membre habitué https://www.developpez.com
Le 05/05/2018 à 11:44
Depuis la fin des années 70, on a constaté que les entreprises distribuent trop de richesse aux actionnaires au détriment des salariés, d'où une perte de pouvoir d'achat de la majorité de la population, empêchant l'économie de connaître un niveau de croissance suffisant,. contrairement à l'âge d'or des 30 glorieuses où les salariés étaient bien récompensés. Que les entreprises soient généreuses avec leurs employés du secteur de l'intelligence artificielle est un bon commencement pour inverser la tendance vers un retour à une meilleure reconnaisssance envers le personnel. Il faut qu'elles élargissent ce mouvement à tous les secteurs d'activité progressivement...Le dernier obstacle est les lobbies de la Finance qui sont contre et avaient mis fin aux 30 glorieuses. En France, il faudrait attendre que Macron ne soit plua là.
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Avatar de fiduce
Membre du Club https://www.developpez.com
Le 28/04/2018 à 7:50
C'est une bulle fabriquée par les messages alarmistes de certains (qui nous disent qu'il faut avoir peur de l'abominable homme des neiges, ce qui a pour effet d'augmenter la demande en peaux d'abominable homme des neiges, et donc d'éleveurs d'abominables hommes des neiges).
On attend toujours le premier soft non-connexionniste impressionnant (le connexionnisme est faillible et ne produit que des "réflexes et instinct". Les IA des jeux vidéo sont toujours bêtes à pleurer. On peut apprendre à un moustique à conduire une voiture. D'ailleurs il fait même mieux, il vole.
Bref, on est en pleine euphorie (c'est ça une bulle). Il y a eu un précédent japonnais dans les années 80.

C'est sûr que c'est plus facile de focaliser l'attention sur l'IA que sur des serveurs non-hackables ou des OS nouveaux ;-) (depuis quand n'a-t-on rien vu de neuf de ce coté là ?)
Ça nous fait oublier que Facebook et les applis Google font toujours pitié à voir (on comprend rien, je sais même pas répondre à un gmail sous firefox en supprimant l'historique des échanges) ... et que microsoft/oracle/etc n'ont rien sorti de neuf (à part des versions X+1) depuis des années.

En IA, on attend des briques de base.
On n'existe même pas d'éditeur sémantique grand public (ni même petit public ?). Alors parler d'actions intelligentes (l'étape suivante) est pour le moins prématuré.
Même les chercheurs continuent d'écrire leurs articles en p#&$£n d'anglais et la version française de l'aide automatiquement traduite que me propose Microsoft reste une bouillie de mots incompréhensible.

Il faut se méfier des modes lancées par des prescripteurs individuels richissimes habitués à la réussite, surtout ceux qui investissent massivement dans une techno après en avoir craint les conséquences. C'est comme tout : ça marche jusqu'à ce que ça ne marche plus. A un moment la bouffée délirante peut être stoppée par une confrontation à la réalité. Ça sent les avions renifleurs.
La fin de la bulle sera sifflée quand on en aura marre d'attendre sans rien voir venir.

On franchira un gap le jour où on pourra discuter avec le cloud en choisissant un contexte. L'interlocuteur fera le lien entre tous les participants du même contexte (tout en présentant une personnalité unique) : il établira une relation bidirectionnelle en étoile de type "one-to-many" et "one-to-knowledge", capitalisant l'évolution d'une pensée commune. Petit à petit, ces interlocuteurs se scinderont et se mettront à parler entre eux plutôt qu'avec nous (parce que entre eux, ils pourront échanger beaucoup plus que des paroles).

Ok, je vous laisse, j'ai un roman à finir d'écrire ;-)
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Avatar de Sipige
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 01/06/2018 à 7:11
Raison de plus pour motiver les jeunes à faire un Bac S
Tout le monde fait un bac S aujourd'hui.
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