
a déclaré Facebook
Facebook a annoncé à San Francisco que la firme Cambridge Analytica récoltait indument les données de profil public de 87 millions de ses utilisateurs. Il vient maintenant ajouter que les données récoltées allaient au-delà et incluaient également les messages privés des utilisateurs.
Ce lundi, le réseau social a commencé à informer les personnes dont les données pourraient avoir été compromises par la firme Cambridge Analytica par le biais d’une application développée par le chercheur Aleksandr Kogan. Il déclarait dans ses notifications que même si les informations récoltées se limitaient généralement à ce qui figure sur les profils publics des gens, un petit nombre de personnes partageaient aussi des informations relatives à leur historique Facebook, leurs publications et même les messages.
La huée de Cambridge Analytica a commencé lorsque The New York Times et d’autres ont rapporté le mois dernier que l'application de quiz avait recueilli des informations des utilisateurs de Facebook. Le réseau social ne donne pas de précision sur le nombre de messages de privés recueillis, mais déclare qu’il prenait des mesures aussi larges que possible lorsqu’il envoyait des notifications aux utilisateurs concernés.
La façon dont Marc Zuckerberg abordera ce sujet publiquement lors des audiences sera suivie de près. Le réseau social est confronté à de véritables soucis de réglementation et de confidentialité des données.
Mardi, dans une interview, M. Kogan a déclaré que les messages privés ont été recueillis chez un nombre restreint de personnes, voire « quelques milliers », cela dans le cadre d’une recherche académique menée à l'Université de Cambridge en 2013 et au premier semestre de 2014, mais jamais fournis à Cambridge Analytica. Il ajoute que les messages étaient conservés en toute sécurité dans son laboratoire universitaire dont l’accès était réservé à un petit groupe de personnes.
M. Kogan soutient de long en large l’idée selon laquelle son application Facebook ne recueillait que les données de quelques milliers d’utilisateurs qui avaient rempli son questionnaire. Il ajoute que pendant ses prestations chez Cambridge Analytica, son application recueillait des données des utilisateurs, mais n’y incluait pas les messages privés. Seuls les noms, les dates de naissance, les lieux, et les pages que les utilisateurs avaient aimées étaient inclus.
Source : The New York Times
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