La France gagne deux places dans le classement de l'innovation 2018 et passe devant les USA
Qui abandonnent le top 10 pour la première fois
Le 2018-01-24 14:19:16, par Stéphane le calme, Chroniqueur Actualités
Bloomberg a rendu disponible l’édition 2018 de son Innovation Index, qui, comme son nom le suggère, établit un classement des pays les plus innovants au monde. L'indice classe les pays selon sept critères :
Bloomberg explique que toutes ces mesures sont pondérées de façon équitable.
Dans cette sixième édition, pour la première fois, les États-Unis ont manqué de faire partie du top 10. Selon Bloomberg, les États-Unis sont passés de la neuvième à la onzième place, principalement en raison d'une baisse de huit places dans la catégorie postsecondaire ou tertiaire, qui comprend la proportion de nouveaux diplômés en sciences et en ingénierie dans la population active. La valeur ajoutée manufacturière américaine a également diminué. Malheureusement pour le pays, l'amélioration du score de productivité n'a pas pu compenser le terrain perdu.
Une note qui sonne le glas chez les Américains : « Je ne vois aucune preuve suggérant que cette tendance ne se poursuivra pas », a déclaré Robert D. Atkinson, président de la Fondation Information Technology & Innovation à Washington. « D'autres nations ont réagi en adoptant des politiques d'innovation intelligentes et bien pensées comme plus de financements gouvernementaux pour la recherche, plus de financement pour les initiatives de commercialisation de la technologie, de meilleures incitations fiscales à la R&D. »
La Corée du Sud conserve la médaille d'or mondiale en termes d'innovation pour la cinquième année consécutive. Samsung Electronics Co., la société la plus rentable du pays par sa capitalisation boursière, a reçu le plus de brevets américains dans les années 2000 que toute autre entreprise à l’exception d’International Business Machines Corp. Et ses semi-conducteurs, smartphones et équipements numériques ont engendré un écosystème de fournisseurs et partenaires coréens similaire à ce que le Japon a développé autour de Sony Corp. et Toyota Motor Corp.
La Chine a progressé de deux places au 19e rang, soutenue par sa forte proportion de nouveaux diplômés en sciences et en génie dans la population active et par l'augmentation du nombre de brevets délivrés par des innovateurs tels que Huawei Technologies Co.
Singapour a devancé les économies européennes comme l'Allemagne, la Suisse et la Finlande, en se plaçant au troisième rang de ce classement. « Singapour a toujours mis l'accent sur l'éducation de sa population, en particulier dans les disciplines STEM – sciences, technologie, ingénierie et mathématiques », a déclaré Yeo Kiat Seng, professeur et vice-président associé à la University of Technology and Design. Il a également évoqué un « engagement indéfectible à financer la R & D et l'innovation ».
La France pour sa part gagne deux places et entre dans le top 10 en neuvième position. L’Hexagone a obtenu ses meilleures notes dans la section valeur ajoutée manufacturière et concentration des chercheurs.
Le Japon, l’un des trois pays asiatiques à figurer dans le top 10, a gagné une place et figure désormais en sixième position.
Dans ce top 10, la Corée du Sud (première), la Suède (seconde), le Danemark (huitième) et Israël (dixième) sont les seules nations à avoir conservé leur place.
Source : Bloomberg
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Voir aussi :
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Le directeur de Facebook France promet de déclarer les revenus de son entreprise en France, si quelques conditions sont réunies
- les dépenses en recherche et en développement ;
- la valeur ajoutée manufacturière ;
- la concentration des entreprises travaillant dans les technologies de pointe ;
- la productivité des découvertes scientifiques ;
- le dynamisme du secteur tertiaire (ou postsecondaire) ;
- la concentration de la population des chercheurs ;
- les activités relatives aux brevets.
Bloomberg explique que toutes ces mesures sont pondérées de façon équitable.
Dans cette sixième édition, pour la première fois, les États-Unis ont manqué de faire partie du top 10. Selon Bloomberg, les États-Unis sont passés de la neuvième à la onzième place, principalement en raison d'une baisse de huit places dans la catégorie postsecondaire ou tertiaire, qui comprend la proportion de nouveaux diplômés en sciences et en ingénierie dans la population active. La valeur ajoutée manufacturière américaine a également diminué. Malheureusement pour le pays, l'amélioration du score de productivité n'a pas pu compenser le terrain perdu.
Une note qui sonne le glas chez les Américains : « Je ne vois aucune preuve suggérant que cette tendance ne se poursuivra pas », a déclaré Robert D. Atkinson, président de la Fondation Information Technology & Innovation à Washington. « D'autres nations ont réagi en adoptant des politiques d'innovation intelligentes et bien pensées comme plus de financements gouvernementaux pour la recherche, plus de financement pour les initiatives de commercialisation de la technologie, de meilleures incitations fiscales à la R&D. »
La Corée du Sud conserve la médaille d'or mondiale en termes d'innovation pour la cinquième année consécutive. Samsung Electronics Co., la société la plus rentable du pays par sa capitalisation boursière, a reçu le plus de brevets américains dans les années 2000 que toute autre entreprise à l’exception d’International Business Machines Corp. Et ses semi-conducteurs, smartphones et équipements numériques ont engendré un écosystème de fournisseurs et partenaires coréens similaire à ce que le Japon a développé autour de Sony Corp. et Toyota Motor Corp.
La Chine a progressé de deux places au 19e rang, soutenue par sa forte proportion de nouveaux diplômés en sciences et en génie dans la population active et par l'augmentation du nombre de brevets délivrés par des innovateurs tels que Huawei Technologies Co.
Singapour a devancé les économies européennes comme l'Allemagne, la Suisse et la Finlande, en se plaçant au troisième rang de ce classement. « Singapour a toujours mis l'accent sur l'éducation de sa population, en particulier dans les disciplines STEM – sciences, technologie, ingénierie et mathématiques », a déclaré Yeo Kiat Seng, professeur et vice-président associé à la University of Technology and Design. Il a également évoqué un « engagement indéfectible à financer la R & D et l'innovation ».
La France pour sa part gagne deux places et entre dans le top 10 en neuvième position. L’Hexagone a obtenu ses meilleures notes dans la section valeur ajoutée manufacturière et concentration des chercheurs.
Le Japon, l’un des trois pays asiatiques à figurer dans le top 10, a gagné une place et figure désormais en sixième position.
Dans ce top 10, la Corée du Sud (première), la Suède (seconde), le Danemark (huitième) et Israël (dixième) sont les seules nations à avoir conservé leur place.
Source : Bloomberg
Et vous ?
Voir aussi :
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Anselme45Membre extrêmement actifC'est assez amusant de voir 2 profils se disant "étudiant" avoir une connaissance approfondie du marché de l'emploi!
Et les mecs, il ne faut croire tout ce que l'on vous dit en cours... L'enseignant qui vous parle du "marché du travail" est tout aussi déconnecté de la vraie vie que vous
Pour info: Oui, il y a du chômage en informatique! Particulièrement chez les vieux... Les plus de 30 ans!
Il y a d'ailleurs une tendance de fond dans le marché de l'informatique: Les vieux ne trouvent plus de job fixes, ils glissent vers le mandat freelance...le 24/01/2018 à 18:00 -
jopopmkMembre expertSon mauvais classement est avant tout du à un nombre incalculable de messages sibyllins, tendance mystiques, que personne ne comprend
Pour ton précédent message, c'est pas tout à fait vrai. Il y a effectivement beaucoup d'offres d'emploi, mais de plus en plus spécialisées et qui ne rencontrent pas nécessairement la même quantité de demandeurs en face.le 25/01/2018 à 8:42 -
Matthieu76Membre éclairéJe ne comprends rien au système de classement.le 24/01/2018 à 14:36
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fredinkanMembre expérimentéC'est drôle quand même...
Selon le groupe qui fait ce genre d'études, le classement change du tout au tout ...le 24/01/2018 à 14:56 -
GrogroMembre extrêmement actifMoi non plus, mais faisons semblant de croire que cette bonne nouvelle reflète réellement une évolution positive. Après tout, le mental collectif a toute son importance.le 24/01/2018 à 15:42
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GrogroMembre extrêmement actifQui accepte de travailler en CDI-chantier, sans frais de déplacement, sans tickets repas, pour un temps de travail 110% flexible, mobile en temps réel, qui peut être foutu dehors gratuitement, en 30 minutes, mais à qui on imposerait lui un préavis de 6 mois en formant son successeur.le 25/01/2018 à 13:14
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el_slapperExpert éminent séniorC'est surtout inquiétant pour les USA. Si même la France passe devant.....le 24/01/2018 à 16:01
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zecreatorMembre expertJe ne dirai pas "spécialisées", mais "pluridisciplinaires". Quand je vois les offres de dev web aujourd'hui, les mecs doivent savoir tout faire (code, infographie et admin serveur). Aujourd'hui on postule pour un poste qui encapsule plusieurs métiers. Bref, payer un bonhomme qui fera le boulot de 3 autres, avec un seul salaire.
Scandaleux.le 25/01/2018 à 9:27 -
fredinkanMembre expérimentéle 25/01/2018 à 13:18
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zecreatorMembre expertMais tu vas te calmer ? Personne se plaint, c'est juste la vie. T'es encore jeune peut-être ?le 25/01/2018 à 16:37