Mise à jour le 20/12/2017 : Google ne va plus servir de publicité aux sites en violation des normes publicitaires, à partir du 15 février
En juin, Google a averti que son navigateur Chrome n'allait plus diffuser les annonces (y compris celles détenues ou servies par Google) sur les sites Web affichant des publicités non conformes aux standards définis par la Coalition for Better Ads début 2018. Pour cela, Google a mis en place l'outil Ad Experience Report via lequel sont signalées les violations de ces normes publicitaires. Les propriétaires de sites peuvent ainsi soumettre leur site pour une réévaluation une fois que des violations signalées ont été résolues.
Hier, la société a fixé la date d'entrée en vigueur de cette nouvelle mesure visant à lutter contre les publicités indésirables : le 15 février. « À compter du 15 février, conformément aux consignes de la Coalition, Google Chrome retirera toutes les publicités des sites qui ont un statut « défaillant » dans l'Ad Experience Report depuis plus de 30 jours. » Google va mettre en place cette mesure à l'aide d'un « filtre » qui semble-t-il sera activé à distance. Il faut en effet remarquer que la date fixée ne correspond pas à la sortie des prochaines versions de Chrome (les versions 64 et 65) prévues pour les mois janvier et 6 mars.
Source : Google
En juin, Google a averti que son navigateur Chrome n'allait plus diffuser les annonces (y compris celles détenues ou servies par Google) sur les sites Web affichant des publicités non conformes aux standards définis par la Coalition for Better Ads début 2018. Pour cela, Google a mis en place l'outil Ad Experience Report via lequel sont signalées les violations de ces normes publicitaires. Les propriétaires de sites peuvent ainsi soumettre leur site pour une réévaluation une fois que des violations signalées ont été résolues.
Hier, la société a fixé la date d'entrée en vigueur de cette nouvelle mesure visant à lutter contre les publicités indésirables : le 15 février. « À compter du 15 février, conformément aux consignes de la Coalition, Google Chrome retirera toutes les publicités des sites qui ont un statut « défaillant » dans l'Ad Experience Report depuis plus de 30 jours. » Google va mettre en place cette mesure à l'aide d'un « filtre » qui semble-t-il sera activé à distance. Il faut en effet remarquer que la date fixée ne correspond pas à la sortie des prochaines versions de Chrome (les versions 64 et 65) prévues pour les mois janvier et 6 mars.
Source : Google
Disposant du navigateur le plus utilisé au monde, Google (comme d’autres éditeurs de navigateurs Web) veut par tous les moyens faire disparaitre les annonces indésirables pour que l’industrie de la publicité en ligne regagne la confiance des internautes. Dans cette lancée, « Chrome s'est toujours concentré sur le fait de donner aux utilisateurs la meilleure expérience possible sur le Web. Par exemple, Chrome, comme d'autres navigateurs, empêche les fenêtres popup dans de nouveaux onglets compte tenu du fait qu'ils sont ennuyeux », explique Google, dans un billet de blog.
« Aujourd'hui, nous avons une meilleure compréhension des types d'expériences qui dérangent les utilisateurs en matière de publicité indésirable » et « nous prévoyons que Chrome cesse d’afficher les annonces (y compris celles détenues ou desservies par Google) sur des sites Web qui ne sont pas conformes aux Better Ads Standards à partir du début de 2018 », explique Rahul Roy-Chowdhury, VP Product Management chez Google.
Les Better Ads Standards sont des formats de publicité recommandés pour offrir aux internautes une expérience agréable en ligne. Ils ont été identifiés après une étude dont les résultats ont été publiés en mars dernier. L’étude a été menée par la Coalition for Better Ads (Coalition pour de meilleures publicités), un groupe d'acteurs du secteur de la publicité en Europe occidentale et aux États-Unis. La coalition est composée de géants de la publicité comme Google et Facebook, de médias comme le Washington Post et Reuters, mais aussi de grandes organisations de l'industrie de la publicité en Grande-Bretagne, en France, en Allemagne et aux États-Unis.
Sur les 55 expériences d'annonces publicitaires sur desktop et 49 sur mobile prises en compte dans l’étude de la Coalition for Better Ads, 12 formats (4 sur desktop et 8 sur mobile) ont été jugés inacceptables. Sur mobile, il s’agit de :
- les annonces popup : fenêtres surgissantes qui empêchent la lecture du contenu principal ;
- les annonces prestitielles : elles s'affichent sur une page avant le chargement du contenu, ce qui empêche l'utilisateur d’accéder immédiatement au contenu recherché ;
- les annonces s'affichant sur plus de 30 % de l'écran ;
- les annonces animées clignotantes ;
- les annonces avec compte à rebours : elles obligent l’internaute à attendre la fin du compte à rebours avant d’accéder au contenu de la page visitée ;
- les annonces affichées en plein écran que l’utilisateur doit déplacer avant de pouvoir lire le contenu de la page ;
- les annonces non déplaçables qui restent collées sur une partie de l’écran, quels que soient les efforts de l’utilisateur pour les déplacer ;
- les annonces vidéo en lecture automatique avec son.
Et sur desktop, il s’agit des popups, des vidéos en lecture automatique avec son, des annonces avec compte à rebours et des annonces non déplaçables.
Dès le début de 2018, Google va donc cesser d’afficher sur Chrome les annonces sur les sites sur lesquels sera trouvé l’un de ces formats d’annonce indésirables mentionnés ci-dessus. Pour cela, Google va utiliser un outil qui sera intégré à Chrome ; lequel outil est défini par la firme comme un « filtre » plutôt qu’un bloqueur de publicités. L’outil devrait être activé par défaut dans les versions bureau et mobile de Chrome.
Conscient que de nombreux développeurs Web génèrent la plupart ou la totalité de leurs revenus à partir de la publicité numérique, Google veut les aider à se préparer aux changements à venir l’année prochaine. La firme met donc maintenant un outil baptisé Ad Experience Report à leur disposition. Ce nouvel outil va permettre d’alerter les éditeurs sur les infractions identifiées sur leurs sites et expliquer comment résoudre les problèmes identifiés. Ad Experience Report « fournit des captures d'écran et des vidéos sur les expériences ennuyeuses que nous avons identifiées pour faciliter la recherche et la résolution des problèmes », explique Google. « Les développeurs peuvent également utiliser l'outil pour resoumettre leur site pour examen une fois que les expériences problématiques ont été traitées. »
Sources : Google, The Wall Street Journal
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Voir aussi :
USA : les annonceurs en transition du mobile-first vers le mobile-only, d'après le dernier rapport de l'IAB sur les revenus de publicité en ligne
Google se préparerait à intégrer un bloqueur de publicités dans Chrome, pour filtrer des annonces qui détériorent l'expérience Web
Quels formats de publicité les internautes détestent-ils le plus ? Les résultats d'une enquête de Coalition for Better Ads