La Russie pourrait agir contre Google ou Alphabet pour défendre les intérêts de ses médias
Après le discours tenu par le Président d'Alphabet
Le 2017-11-22 15:07:32, par Christian Olivier, Expert éminent sénior
Quelques heures après que Eric Schmidt, le président d’Alphabet, ait fait part des intentions de son groupe envers les deux sociétés de média russes Russia Today (RT) et Sputnik, le Kremlin monte aux créneaux et exige des clarifications. C’est par la voix d’Alexandre Jarov, le responsable de ROSKOMNADZOR, l’agence de supervision des communications et des technologies de l’information russe, que les autorités russes ont réagi.
Alexandre Jarov a rapporté que son agence a envoyé une lettre à Google ce mardi pour réclamer des clarifications sur les propos d’Eric Schmidt ainsi que sur la manière dont Google compte traiter les sites russes concernés. Il dit espérer que les actions que souhaite entreprendre Google ne seront pas « ;discriminatoires ;» dans la réalité. Mais il souhaite surtout que « [son] opinion soit prise en compte et qu’il ne soit pas nécessaire d'envisager quelque chose de plus sérieux ;». Pour assurer la protection de ses médias, le Kremlin envisagerait, en effet, de prendre des mesures de répression à l’encontre d’Alphabet ou de sa filiale Google si les articles des sites d’information russes Sputnik et Russia Today venaient à être placés trop bas dans les résultats de recherche.
Tout a commencé avec l’interview d’Eric Schmidt, le patron d’Alphabet, lors du forum international sur la sécurité qui se tenait à Halifax, au Canada. Pendant cet évènement, Eric Schmidt a déclaré que les médias russes RT et Sputnik feraient l’objet d’un « ;déclassement ;» sur le service d’actualités de Google, et ce, malgré le fait que Google ait révélé devant le Congrès qu’il n’existe, à l’heure actuelle, aucune preuve de « ;manipulation de la part de Russia Today et des autres médias russes ;».
Les deux sites d’informations russes se seraient retrouvés dans le viseur d’Alphabet parce qu’ils sont notamment suspectés de promouvoir de « ;fausses informations ;». Schimdt estime que Google News accorde déjà beaucoup trop de visibilité aux médias RT et Sputnik et qu’il est important de freiner la machine « ;à propagande russe ;».
Il faut rappeler que, bien avant que Google ne commence à s'en prendre à ces deux sociétés de média russes, les entreprises de réseaux sociaux américaines Facebook et Tweeter avaient déjà adopté une série de mesures visant à diminuer le potentiel d'influence de Russia Today et Sputnik sur leurs plateformes respectives.
Pour remédier à cette situation, la firme de Mountain View serait en train de mettre au point un algorithme qui permettra de déclasser « ;ce genre de sites [RT et Sputnik] ;». Ce système devrait mettre en avant certains sites et écarter d’autres, sans qu’il ne soit nécessaire de recourir à la censure ou au bannissement que Schimdt dit vouloir à tout prix éviter. Pour le patron de la maison mère de Google, le nouvel algorithme de Google doit être capable de détecter les informations « transformées en armes ».
Plus tôt cette année, les services secrets US ont publié un rapport qui accablait RT et Sputnik. Ils les accusaient de pratiquer la désinformation et d’avoir publié des articles négatifs à l’égard d’Hillary Clinton lors de la campagne présidentielle américaine de 2016. D’après les renseignements US, ces deux sociétés de média seraient des pions à la solde du Kremlin qui sont utilisés pour influencer la politique des pays occidentaux en se servant des ressources disponibles sur Internet (Google News, YouTube les réseaux sociaux, etc.).
D’après Andrea Faville, la porte-parole de Google, Schmidt pendant son interview faisait allusion aux efforts amorcés par la firme de Mountain View pour rétrograder les résultats de recherche liés à un contenu de mauvaise qualité, délibérément trompeur ou falsifié. La filiale d’Alphabet n’attribue pas manuellement de classements aux sites Web, mais se contente d’analyser les attributs d’un site Web pour lui octroyer automatiquement une position dans les résultats, a déclaré M. Faville.
Source : Reuters, Motherboard Vice
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Alexandre Jarov a rapporté que son agence a envoyé une lettre à Google ce mardi pour réclamer des clarifications sur les propos d’Eric Schmidt ainsi que sur la manière dont Google compte traiter les sites russes concernés. Il dit espérer que les actions que souhaite entreprendre Google ne seront pas « ;discriminatoires ;» dans la réalité. Mais il souhaite surtout que « [son] opinion soit prise en compte et qu’il ne soit pas nécessaire d'envisager quelque chose de plus sérieux ;». Pour assurer la protection de ses médias, le Kremlin envisagerait, en effet, de prendre des mesures de répression à l’encontre d’Alphabet ou de sa filiale Google si les articles des sites d’information russes Sputnik et Russia Today venaient à être placés trop bas dans les résultats de recherche.
Tout a commencé avec l’interview d’Eric Schmidt, le patron d’Alphabet, lors du forum international sur la sécurité qui se tenait à Halifax, au Canada. Pendant cet évènement, Eric Schmidt a déclaré que les médias russes RT et Sputnik feraient l’objet d’un « ;déclassement ;» sur le service d’actualités de Google, et ce, malgré le fait que Google ait révélé devant le Congrès qu’il n’existe, à l’heure actuelle, aucune preuve de « ;manipulation de la part de Russia Today et des autres médias russes ;».
Les deux sites d’informations russes se seraient retrouvés dans le viseur d’Alphabet parce qu’ils sont notamment suspectés de promouvoir de « ;fausses informations ;». Schimdt estime que Google News accorde déjà beaucoup trop de visibilité aux médias RT et Sputnik et qu’il est important de freiner la machine « ;à propagande russe ;».
Il faut rappeler que, bien avant que Google ne commence à s'en prendre à ces deux sociétés de média russes, les entreprises de réseaux sociaux américaines Facebook et Tweeter avaient déjà adopté une série de mesures visant à diminuer le potentiel d'influence de Russia Today et Sputnik sur leurs plateformes respectives.
Pour remédier à cette situation, la firme de Mountain View serait en train de mettre au point un algorithme qui permettra de déclasser « ;ce genre de sites [RT et Sputnik] ;». Ce système devrait mettre en avant certains sites et écarter d’autres, sans qu’il ne soit nécessaire de recourir à la censure ou au bannissement que Schimdt dit vouloir à tout prix éviter. Pour le patron de la maison mère de Google, le nouvel algorithme de Google doit être capable de détecter les informations « transformées en armes ».
Plus tôt cette année, les services secrets US ont publié un rapport qui accablait RT et Sputnik. Ils les accusaient de pratiquer la désinformation et d’avoir publié des articles négatifs à l’égard d’Hillary Clinton lors de la campagne présidentielle américaine de 2016. D’après les renseignements US, ces deux sociétés de média seraient des pions à la solde du Kremlin qui sont utilisés pour influencer la politique des pays occidentaux en se servant des ressources disponibles sur Internet (Google News, YouTube les réseaux sociaux, etc.).
D’après Andrea Faville, la porte-parole de Google, Schmidt pendant son interview faisait allusion aux efforts amorcés par la firme de Mountain View pour rétrograder les résultats de recherche liés à un contenu de mauvaise qualité, délibérément trompeur ou falsifié. La filiale d’Alphabet n’attribue pas manuellement de classements aux sites Web, mais se contente d’analyser les attributs d’un site Web pour lui octroyer automatiquement une position dans les résultats, a déclaré M. Faville.
Source : Reuters, Motherboard Vice
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ZirakInactifEt si tu commençais par te l'appliquer à toi-même pour montrer l'exemple ?
Non parce que dans le genre "binaire" et "manichéen", tu te pose là quand même, il suffit de voir ta position sur les différents sujets (rien que niveau USA / Russie, ou Trump / Hillary, ou Assad / rebelles / terroristes, ou je ne sais quoi d'autre xD), pas une once de nuance, un avis tranché qui ne bouge pas d'un pouce même quand on te mets les faits devant les yeux, etc. etc.
La seule différence avec les autres, comme le rappelle cdusart, c'est que tu es dans la contradiction, juste pour le plaisir d'être dans la contradiction, même si ce que tu soutiens est faux. Moi j'appelle pas ça avoir du recul, ou être nuancé, ou faire entendre "l'avis inverse", j'appelle cela de la bêtise pure.
Que tu soutienne un avis contradictoire quand il y a effectivement de quoi se poser des questions et que tu as des éléments probants dans ce sens, c'est très bien, mais avoir un avis contradictoire juste en fonction de la source ou du sujet traité, basé sur un simple "j'ai le droit d'affirmer ça même si j'ai aucune preuve, juste car j'ai envie", c'est idiot.
T'as vraiment aucune honte...le 20/02/2018 à 11:37 -
nchalMembre expérimentétroll \tʁɔl\ (masculin) : (Internet) (Péjoratif) Internaute postant sur des forums et autres espaces de discussion des messages provocateurs ayant généralement trait à des sujets prompts à susciter des débats houleux.
mauvaise foi (féminin) : (Au singulier) Hypocrisie dans les paroles, dans les propos.
Grâce à ces deux définitions, @Nekara, tu peux arrêter de répondre à Ryu, tu gagneras du temps...le 28/11/2017 à 14:25 -
NeckaraInactifCela me fait doucement rire.
On en parle des théories du complots d'extrême-gauche avec le patriarcat et consorts ?
On en parle des appels à la haine effectués par ces mêmes personnes ?
On en parle des mensonges et de la diffamation en qualifiant tout ce qui ne nous plaît pas de "nazi"/"extrême-droite"/"fasciste" ?
On en parle des mensonges par omission en ne mettant en avant que ce qui nous plaît, et en cachant ce qui dérange ?
On en parle des documentaires/reportages un peu ésotériques ?
Cela ne gêne personne qu'on retrouve de telles choses sur CNN, la BBC, Arté, etc. ?
Qu'ils balayent déjà devant leur porte avant de s'occuper de celle des autres.
Je ne regarde pas InfoWars, in-empêche, lors des manifestations américaines, ils fournissaient des rushs complets, ce qui couplé avec d'autres rushs, permettait d'avoir une idée claire de la situation. Et pendant ce temps là, les autres médias se contentait de sélectionner très habilement les passages qui les intéressent pour avancer leur histoire.
À leur place je me ferais tout petit, car c'est bien à cause de leur incapacité à produire du journalisme de qualité que des personnes s'éloignent des médias mainstream et se redirigent vers des médias "alternatifs", et de "réinformation", dont la qualité n'est malheureusement pas meilleure.le 15/07/2018 à 10:51 -
goomazioMembre chevronnéCe qu'ils font est pareil, ils bloquent des comptes, ils en ferment, ils censurent. Ils interdisent aussi.Oui, que la Terre est plate, que l'Evolution c'est de la *biip*, etc. Ca n'en fait pas pour autant des vérités, ni n'autorise les gens à vouloir imposer ces pensées. Le monde n'est pas une gigantesque secte !En fait dans l'absolu tu as raison: les gens, qui sont doués de discernement, savent en général trier le vrai du faux, surtout quand ce qu'on leur annonce entre tant en contradiction avec les faits ou avec l'histoire.Le problème, c'est le début de la phrase: "les gens, qui sont doués de discernement..." 40 ans de Culture Télé et 10 ans de Culture Réseaux Sociaux ont largement fait disparaitre ce qui pouvait vaguement exister auparavant dans ce domaine et ce que les progrès des siècles passés avaient commencé à faire émerger.Et donc oui, ces avis nocifs qui mettent en danger le fonctionnement de pays entiers et dont il parait qu'ils reposent sur pas grand chose de factuel ou de réel, devraient peut-être être un peu plus filtrés... ou discernés
le 07/09/2018 à 10:10 -
VivienDMembre émériteRécapitulons: les fausses informations se propagent comme un feu de brousse sur les réseaux sociaux parce que leurs usagers ne vérifient pas les sources ou ne sont pas capables d'en juger la valeur; et pour combattre ce fléau, parce que c'en est un, Facebook propose de laisser le soin à ses usagers de déterminer quelles sources sont fiables ou non. À moins que mon récapitulatif soit erroné, on peut voir là un énorme problème dans leur raisonnement.
Passons outre cet aspect et attardons-nous sur un autre problème que soulève pareille mesure. Que se passera-t-il si une communauté, prétendument lésée par certaines informations pourtant véridiques, décide de faire un raid pour que les sources, ayant publié les dites informations, se retrouvent inscrites sur la liste noire? Que se passera-t-il si une communauté décide d'en faire autant pour que des sources, publiant des informations fausses mais la confortant dans ses idées, soient approuvées et considérées comme fiables? Qu'en sera-t-il des éditoriaux, ou autres, soulevant des polémiques ou invitant à des débats d'idée?le 23/01/2018 à 14:29 -
GrogroMembre extrêmement actifJ'en pense que 100% des états-uniens ont été confrontés à de la propagande états-unienne pendant la campagne.le 26/01/2018 à 11:49
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worm83Membre éprouvéC'est évident le problème c'est que les Russes possède tout les outils de propagande sur internet, Google, FaceBook, Twitter, la plupart des media français sont pro Russie, Ils est connu que la Russie est le plus gros budget militaire du monde et d'espionnage aussi on se souvient de Échelon qui il y a 20 ans déjà permettais d'écouter toutes les conversation, ont les serveur racines DNS. Onse souviens aussi du scandales des écoutes des président Francais, Allemend ect....
Et puis tout nos hommes politiques sont formé en Russie via la Young leader Foundation ect....
Oui les Russes sont un danger pour la démocratie.
Ho wait !!!le 26/01/2018 à 14:25 -
Cpt AndersonMembre émériteLes Russes, ce sont les méchants. J'ai vu ça dans la série 24. C'est vrai que s'ingérer dans les affaires d'un pays étranger, c'est pas bien, heureusement, les États-Unis (ni la France d'ailleurs) ne l'ont jamais fait, ça se saurait. Vite, condamnons la Russie et faisons blocus sur les importations, ca me parait la meilleure des solutions. De toute façon, comme nous sommes en pleine emploi, perdre quelques milliards avec le marché Russe, on s'en fou. Regardez ce qu'il s'est passé avec les produits agricoles, la Russie nous a boycotté mais la France est tellement puissante, qu'elle n'a absolument pas senti ce retour de bâton.
Eh puis, nous devrions carrément envoyer le Charles de Gaules en Mer de Chine, histoire de leur mettre un peu la pression. Avec notre techno de pointe et nos rafales, les Russes vont certainement trembler.
Au final, le monde sans la Russie, la Chine, l'Iran, l'Inde et la Corée du Nord, ca serait quand même mieux. Donc rayons les de la carte, qu'on en finisse.le 19/02/2018 à 9:59 -
Dommage que ce soit pas déjà trolldi
Tu n'as pas l'impression d'être juste un poil manichéen ?le 20/02/2018 à 11:01 -
NamicaMembre expérimentéHummm. Ou va-t-on là ?
Il n'appartient pas à FB d'harmoniser les législations européennes mais bien de S'Y CONFORMER.
LOLle 18/05/2018 à 1:53