IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Vous êtes nouveau sur Developpez.com ? Créez votre compte ou connectez-vous afin de pouvoir participer !

Vous devez avoir un compte Developpez.com et être connecté pour pouvoir participer aux discussions.

Vous n'avez pas encore de compte Developpez.com ? Créez-en un en quelques instants, c'est entièrement gratuit !

Si vous disposez déjà d'un compte et qu'il est bien activé, connectez-vous à l'aide du formulaire ci-dessous.

Identifiez-vous
Identifiant
Mot de passe
Mot de passe oublié ?
Créer un compte

L'inscription est gratuite et ne vous prendra que quelques instants !

Je m'inscris !

Les professeurs des classes prépas alertent sur le faible niveau en sciences du bac S
Une menace pour l'enseignement supérieur en informatique ?

Le , par Michael Guilloux

162PARTAGES

24  2 
Enquêtes TIMSS, PISA, et bien d'autres études, tous les baromètres internationaux de l'éducation s'accordent sur le fait que le niveau général des Français et en sciences en particulier est en baisse ces dernières années. Et cela a encore été confirmé avec une étude publiée au mois d’octobre par l'Académie française des sciences.

Dans sa note, l’Académie des sciences a tiré la sonnette d’alarme sur le niveau en sciences des élèves de la filière S en France. Elle explique que l’enseignement des mathématiques et de la physique a été complètement dénaturé, et que la filière S a été progressivement transformée en une filière généraliste dotée d’une légère connotation scientifique. Comme conséquence, les nouveaux bacheliers S arrivent désormais dans l'enseignement supérieur scientifique sans y avoir été véritablement préparés, alors même que les besoins du pays en scientifiques et ingénieurs ne cessent de croître. Et d’après l'Académie des sciences, ce problème serait le résultat des réformes successives du lycée (2000 et 2010 en seconde).

Pendant ce temps une nouvelle réforme du bac vient d’être lancée en France. Le lundi 13 novembre, la consultation des acteurs de l’enseignement secondaire et supérieur a en effet démarré au ministère de l’Éducation nationale. On parle par exemple de la possibilité la suppression des séries S, L et ES ou la mise en place d’un lycée modulaire, entre autres idées. Mais c’est en tout cas l’occasion pour l’Union des professeurs de classes préparatoires scientifiques, d’alerter une nouvelle fois sur le faible niveau en sciences du bac S.

« Le constat est clair. Nos décideurs ont été interpellés, et c’est une chance de voir qu’une véritable concertation est ouverte pour que chacun puisse exprimer son point de vue sur la finalité du lycée », a déclaré Mickaël Prost, président de cette union, dans un entretien accordé au média Le Figaro. « Il y a un diagnostic établi depuis longtemps. La filière S ne remplit plus son rôle de formation en sciences au lycée », dit-il. Citant la note de l'Académie des sciences, il explique que c'est le caractère généraliste de la filière S, le fait qu’elle ouvre les portes à l’ensemble des formations de l’enseignement supérieur, qui en fait la filière la plus prisée aujourd’hui. « Mais cela se fait au détriment du bagage scientifique, car on peut aller moins loin sur ces sujets », regrette-t-il.

Concrètement, il estime que le problème réside dans le fait qu'on a coupé dans les derniers programmes tous liens entre les disciplines. Il affirme par exemple que la physique a été « démathisée » pour éviter de confronter les élèves aux difficultés... « On pousse les élèves à développer une seule compétence, c’est-à-dire extraire des informations d’un document, sans leur donner les moyens de comprendre les enjeux scientifiques et les liens avec les maths. Cette rupture a des conséquences importantes avec l’enseignement de la physique dans le supérieur », dit-il.

Il a donc appelé à la refondation d’une véritable filière scientifique au lycée. On parle en effet d'une réforme du bac, mais pour lui, il s'agit avant tout de réformer le lycée et une réforme du lycée ne peut se faire sans une réforme des contenus ; ce sur quoi il dit avoir beaucoup réfléchi.

Source : Le Figaro

Et vous ?

Que pensez-vous de la baisse du niveau en sciences du bac S ?
Y voyez-vous une menace pour l’enseignement supérieur en informatique ?
Que souhaitez-vous dans la réforme du bac pour que les lycéens soient mieux préparés à l’enseignement supérieur en général et en informatique en particulier ?

Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !

Avatar de Darktib
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 20/11/2017 à 21:43
Citation Envoyé par Mimoza Voir le message
Après il faut mettre en perspective avec ce qui est demandé sur la marché du travail … 90% des ingénieurs n'utilise pas le ¼ des sujets qu'ils ont appris au lycée.
L'école n'est pas au service des employeurs... Le but de l'éducation n'est pas de former de futurs salariés (ça, c'est le rôle du processus d'embauche), mais de former des citoyens. Et cela passe par de la culture. Bien entendu, la plupart des matières ne seront pas utilisées dans la vie de tout les jours pour la majorité des gens... Seulement, cette culture permet de mieux comprendre le monde, la société, et normalement ça aide à l'ascenseur social (enfin, quand il n'est pas cassé sur d'autres sujets).

Enfin, ça fait des années qu'on sait que le bac est donné dans une pochette surprise, et que ça râle en prépa parce qu'il faut constamment baisser le niveau en réaction. Merci les abrutis qui ont voulu 85% de réussite au bac...
21  1 
Avatar de Grogro
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 21/11/2017 à 16:29
Citation Envoyé par Lydem Voir le message
Mépris, condescendance, tout le syndrome "vieux con" y est. Sans oublier la ptite touche de méritocratie, c'était obligé
Je vais arrêter le débat ici, ça suffira.
Ignore simplement Ryu comme nous l'avons quasiment tous fait. C'est comme un bruit parasite sur une ligne de téléphone. C'est désagréable, cela nuit à la transmission de l'information, mais personne ne veut corriger le bug.
9  0 
Avatar de Neckara
Inactif https://www.developpez.com
Le 22/11/2017 à 8:48
Bonjour,

J'ai lu très en diagonale vos réponses.

J'aimerais attirer votre attention sur le fait que les moyens dédiés à l’enseignement sont limités. Que ce soit en ressources humaines, que ce soit pour des raisons financières, ou de trouver du personnel qualifié, ou pour des raisons de temps, que ce soit le nombre d'heures d'enseignements par semaines, ou la durée des études. Il n'est donc ainsi pas possible d'avoir un enseignement personnalisé avec un prof derrière chaque élèves. C'est avant tout aux élèves de s'adapter à l'école, et de faire de leur mieux. Il ne faut pas aussi oublier trop vite les parents, qui sont les premiers responsables de l'éducation de leur enfant. Là où les professeurs ne peuvent pas faire d'enseignement personnalisé, les parents peuvent combler cette lacune, et soutenir leur enfant dans son éducation.

Les MOOC sont là en complément, et certainement pas pour remplacer l'école. Être contre sous prétexte d'une pseudo-égalité, c'est juste adopter une stratégie de nivellement par le bas. Chacun a le droit, et devrait être capable d'aller au bout de ses capacités, et le MOOC a cet avantage que chacun peut avancer à son rythme, et approfondir un sujet de son choix.

Pour le fait que l'éducation devrait être accessible à tous... il ne faut pas trop vite oublier que l'éducation n'est pas gratuite. Une personne qui vient dans une formation, c'est un logement CROUS, 10 000€ de l'état par élèves, divers financements du département, de la région, de la nation, etc. des chaises et bureaux dans une salle, des professeurs, des frais d'inscriptions, des parents qui soutiennent financièrement leur enfant, et du temps.
C'est du gâchis d'accepter un étudiant qui n'a pas le niveau et qui se retrouvera en échec dès les premiers partiels pour abandonner en décembre. Dans certaines formations, c'est de 25 à 50% d'abandons ! Et ce serait d'un gâchis encore plus grand de niveler par le bas, d'abaisser le niveau de tous, et de gâcher le potentiel de tous.

On ne peut pas suivre une classe sans un minimum de prérequis, c'est à l'étudiant d'acquérir ce niveau. Pas à l'école de niveler par le bas et lui donner son diplôme pour participation. Il ne faut pas oublier qu'un diplôme n'est qu'un bout de papier, et n'a de valeur que celle qu'on lui donne, n'a de valeur que celle de ses diplômés. Niveler par le bas, c'est juste faire perdre au diplôme sa valeur, tout le monde est perdant.

En tant que citoyens, nous avons besoin d'un certain nombre de connaissances (dont certaines ne sont malheureusement pas encore enseignés), il ne faut surtout pas, au prétexte que certains n'y arrivent pas, retirer l'enseignement de cette connaissance à tous, c'est très préjudiciable pour notre démocratie.
10  1 
Avatar de MiaowZedong
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 23/11/2017 à 19:11
Citation Envoyé par Almopine Voir le message

Et c'est exaspérant, tu as l'impression de faire plus que les autres pour rien et en tant que cadre on est les principaux concernés. Et tu n'a pas le droit de t'en plaindre, tu es "riche".
Euh....si tu as l'impression d'en faire plus que la femme de ménage, je peux te trouver une planque tranquille dans le nettoyage....mais bon, je pense que tu reviendras vite à l'IT. Même si c'était payé plus, je doute que tu voudrais vraiment faire le ménage
9  0 
Avatar de Escapetiger
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 22/11/2017 à 13:53
Citation Envoyé par Lydem Voir le message
La seule chose que j'ai énoncée, c'est le manque flagrant de respect envers les jeunes générations.
C'est tout.
Citation Envoyé par orygynz Voir le message
Ce débat fatiguant sur les générations ....


SOCRATE (470-399 av. JC) :

« Les jeunes d’aujourd’hui aiment le luxe; ils sont mal élevés, méprisent l’autorité, n’ont aucun respect pour leurs aînés, et bavardent au lieu de travailler. Ils ne se lèvent plus lorsqu’un adulte pénètre dans la pièce où ils se trouvent. Ils contredisent leurs parents, plastronnent en société se hâtent à table d’engloutir les desserts, croisent les jambes et tyrannisent leurs maîtres. »
7  0 
Avatar de Grogro
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 23/11/2017 à 13:23
Citation Envoyé par Lydem Voir le message
Certains éléments sont pour moi, je vais donc y répondre.
Je n'ai jamais dit :
- qu'il fallait enlever les MOOC. Je souligne juste qu'aujourd'hui, ça devient à la mode de remplacer les méthodes d'enseignement par ça.
Sinon pour le principe pur, je suis pour.
- qu'il fallait donner le diplôme à tout le monde.
Ne pas confondre "donner le diplôme" et "faire en sorte que tout le monde l'ait puisque tout le monde en a les capacités"

Je pourrais répondre aux autres arguments (le rôle des parents, le principe même de l'école, la façon de concevoir l'école etc...), mais ce serait un débat beaucoup plus politique et idéologique, je tenais donc juste à apporter ces précisions sur mes propos tenus
C'est un débat fortement politisé par nature, puisque pour définir quels sont les enseignements indispensables et superflus, on se réfère forcément à ses propres préférences politiques. Consciemment ou non. Et pas uniquement en histoire-géo ou en économie, qui sont les enseignements les plus fortement politisés à l'EN (l'un politisé à gauche, l'autre politisé à droite). Par exemple, je voudrais bien "dépolitiser" l'enseignement de l'histoire et en revenir à un véritable enseignement de l'histoire de la France, chronologique. Ce n'est pas une dépolitisation, je me mens à moi-même puisque c'est un choix politique. Même les mathématiques : faire des maths un instrument de sélection dans le supérieur, c'est un choix politique. L'abandon des humanités qui en résulte également, même si pour le coup ce n'était sans doute pas un choix conscient. La méritocratie c'est un choix politique. Vouloir rééduquer les enfants avec les meilleurs sentiments du monde, comme le veulent les gauchistes, c'est politique. Le mépris académique pour l'enseignement artistique, manuel et technique, c'est aussi hautement politique.

L'idéologie, c'est pareil. Le "pédagogisme" qui domine toutes les réformes de l'EN depuis les années 60 est une idéologie. L'école dite "républicaine" de ses opposants, c'est aussi une idéologie.

Pour tes deux points :
- Ce n'est pas la mode de remplacer les enseignements par des MOOC, c'est la mode de remplacer les enseignements construits et rigoureux au tableau par des présentations powerpoint vaseuses et complètement vides (j'ai du apprendre l'électromagnétisme et la thermodynamique comme ça, je vous raconte pas le massacre).
- Tout le monde n'en a pas les capacités. Tout le monde n'a pas les capacités de converser couramment dans plusieurs langues, d'apprendre le latin ou le grec, de savoir résoudre des équations différentielles, de briller dans un sport ou dans une activité artistique. Tout le monde n'a pas les capacités pour décrocher un bac S, même en 2017. Nous sommes tous différents, nous avons tous des capacités différentes. Je sais que c'est un tabou absolu de parler de capacités intellectuelles et de différences en France, pire encore de QI, mais c'est une réalité scientifique.
7  0 
Avatar de Grogro
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 28/11/2017 à 11:29
Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
Ça c'est la même histoire que les Ophtalmologues, les types font 10 ans d'études alors qu'une formation de 2 ans pourrait suffire... (le cursus est mal foutu)
De loin on dirait que tout ce qu'il font c'est :
- Vous voyez mieux ou moins bien ?
- (réponse du patient)
- (changement de lentille) Vous voyez mieux ou moins bien ?
Tu es quand même au courant que depuis des mois, depuis que tu as commencé à flooder cette section du forum, tu passes pour le roi des neuneus et pour l'idiot du village ? Et pourtant t'es sans doute pas plus con qu'un autre.

C'est pas très charitable ce que je dis certes, mais au bout d'un moment il faut bien mettre les deux pieds dans le plat.
7  0 
Avatar de Grogro
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 29/11/2017 à 11:44
Citation Envoyé par halaster08 Voir le message
Comme sur beaucoup de sujet, un intervenant viens dire n'importe quoi, d'autres essayent de lui expliquer pourquoi c'est n'importe quoi et le sujet dévie complétement.
7  0 
Avatar de micka132
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 21/11/2017 à 15:05
Citation Envoyé par Lydem Voir le message
Le fameux débat du niveau qui baisse, qu'est-ce qu'on l'aime
Certains ont tellement l'idée d'une élite en tête qu'ils en oublient que l'éducation (et les études en général) devraient être accessible à tou.te.s.
C'est bien vrai, on devrait simplement demander les tables de multiplication au Bac S. 99.9% de reussite devrait etre un minimum pour un pays civilisé.
8  2 
Avatar de Lydem
Membre à l'essai https://www.developpez.com
Le 21/11/2017 à 15:40
Citation Envoyé par micka132 Voir le message
C'est bien vrai, on devrait simplement demander les tables de multiplication au Bac S. 99.9% de reussite devrait etre un minimum pour un pays civilisé.
Mais quelle réflexion, je suis soufflé
Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Remballez juste votre mépris envers les jeunes générations, qui sont beaucoup moins bras cassés que vous ne le pensez

Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
Non mais d'accord l'éducation doit être accessible à tous, mais ça ne veut pas dire qu'on doit donner un doctorat à tout ceux qui ont la patiente de glander en cours suffisamment longtemps, non plus...
Il faut un minimum d'exigence.

Des fois il faudrait dire "Pour le moment tu n'as pas le niveau nécessaire pour passer à la classe suivante".
Là il y a trop d'accumulations de manque d'acquis.
Les sujets d'examens sont de plus en plus facile.
Je n'ai jamais dit qu'il fallait laisser couler.
Je pense qu'on doit accompagner. Pour diverses raisons (souvent sociales), une personne peut avoir besoin de plus de temps pour appréhender une notion. Je ne suis donc pas contre l'idée du redoublement en elle-même.
Par contre, je pense que vous considérez mal les élèves et étudiant.e.s : glander n'est souvent pas de rigueur.

Après je vais pas débattre sur l'éducation de manière générale, ce serait trop long.
Bonne continuation
8  2