
Un électrolyte aqueux ou plutôt un électrolyte constitué d’un mélange d’eau et de sel : des chercheurs de l’université du Maryland aux États-Unis et d’un laboratoire de recherche de l’armée américaine ont publié sur cette piste depuis 2015. Au menu des problèmes rencontrés, l’extrême corrosivité de l’anode (en lithium ou en graphite) plongée dans l’eau.
Les chercheurs sont cependant parvenus à contourner cette difficulté en mettant un revêtement protecteur sur pied. Il s’agit d’un gel polymère hydrophobe qui se décompose lors de la première charge de la batterie pour former une mince interface entre électrolyte et anode. Ce dispositif a permis aux chercheurs de mettre sur pied un prototype de batterie délivrant une tension de 4 volts (contre 2,3 volts dans le cadre de la publication de 2015) et une densité d’énergie proche des modèles de batteries au lithium-ion dans le commerce.
« Nous venons de démontrer qu’on peut désormais avoir accès à une plus grande quantité d’énergie sans compromis sur la sécurité », a déclaré le Dr Kang Xu du laboratoire de recherche de l’armée américaine. Mais les prototypes des chercheurs seraient encore loin de rivaliser avec les modèles de batterie au lithium-ion actuellement en vente en termes de densité énergétique. Dans les chiffres, le rapport est de 2x, soit 400 Wh/kg contre 200 Wh/kg approximativement.
L’équipe de chercheurs serait à la recherche des financements pour parfaire leurs prototypes de batterie et en faire des modèles commerciaux disponibles sur le marché dans cinq ans.
Sources : BBC, publication de recherche
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