
une idée non partagée par un haut responsable de l'UE
De nos jours, avec les nombreux progrès enregistrés dans le domaine de l'intelligence artificielle, on constate que de plus en plus de robots sont créés et les uns aussi sophistiqués que les autres. Ces robots, créés pour faire un large éventail de tâches habituellement effectuées par les humains, sont aujourd'hui considérés par certains analystes comme de véritables menaces pour l'emploi. Pour preuve, une récente étude menée par le cabinet financier Cornerstone Capital Goup a révélé que rien qu’aux États-Unis, entre 6 et 7,5 millions d’emplois sont menacés de disparition dans les dix prochaines années à cause de l'accroissement de l'automatisation du travail dans le secteur du commerce au détail.
C'est donc face à cette menace que constituent les robots pour les travailleurs que le fondateur de Microsoft, en l'occurrence Bill Gates, s'est prononcé sur la nécessité d'instaurer une taxe sur les robots qui sont en train d'occuper les emplois des humains. Cependant, comme nous le rapporte l'éditeur CNBC, les propos de Bill Gates n'ont pas été approuvés à l'unanimité, car un haut responsable de l' Union européenne (UE) du nom de Andrus Ansip n'est pas du même avis à savoir la taxation des robots.
Pour rappel, Andrus Ansip est commissaire au sein de l'Union européenne et à en charge la branche qui œuvre pour un marché unique numérique en anglais Digital Single Market (DSM).
Pour en revenir aux affirmations de Gates, pas plus tard qu'en ce début d'année précisément le 21 février dernier, le milliardaire a proposé l'application d'une taxe sur les robots. « Lorsqu'un humain effectue un travail rémunéré à 50 000 $ dans une usine, ce revenu est soumis à l'impôt sur le revenu », a déclaré Bill Gates dans une interview qu'il avait accordée à Quartz. « Si un robot arrive pour faire la même chose, ne pensez-vous pas qu'il devrait également être taxé au même titre que le travailleur humain ? », s'est également interrogé Gates.
Quant au commissaire Andrus Ansip, il est contre la taxe sur les robots et défend son idée en affirmant que le but de la fiscalité n'est pas seulement de collecter des revenus, mais d'améliorer le niveau des salaires payés aux enseignants et aux employés de la police. Il affirme être d'accord pour une taxation de certains produits comme les cigarettes, les boissons alcoolisées, etc.
Ansip a également déclaré qu'il n'était pas en faveur de « taxer le progrès », car cela pourrait impacter négativement le domaine de l'intelligence artificielle. Il souligne aussi que ce n'est pas une idée sur laquelle la Commission européenne réfléchit pour le moment.
« Je voudrais dire ... Les gens ont le droit d'avoir peur. Je crois aux progrès technologiques, et ces derniers ont toujours créé plus d'emplois qu'ils n'en détruisent. Nous ne pouvons pas arrêter le progrès », a déclaré Ansip.
Source : CNBC
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