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Voici six raisons pour lesquelles Huawei donne aux États-Unis et à ses alliés des cauchemars
En matière de sécurité informatique

Le , par Patrick Ruiz

1.9KPARTAGES

15  0 
Le listing est du MIT Technology Review – un magazine publié par l’une des plus célèbres institutions universitaires sur le sol étasunien : le Massachussets Institute of Technology. Il dresse un tableau des raisons pour lesquelles Huawei donne des sueurs froides aux USA et à ses alliés en matière de sécurité informatique.

Citation Envoyé par MIT Technology Review


L’équipement Huawei pourrait intégrer des kill switches ...

L'entreprise chinoise est le plus grand fabricant mondial de stations de base et d'antennes que les opérateurs mobiles utilisent pour exploiter des réseaux sans fil. Et ces réseaux transportent des données qui sont utilisées pour contrôler les réseaux électriques, les marchés financiers, les systèmes de transport et d'autres parties de l'infrastructure vitale des pays. On craint que les services militaires et les services de renseignements chinois n'intègrent des "portes dérobées" logicielles ou matérielles dans l'équipement d'Huawei qu'ils pourraient exploiter pour dégrader ou désactiver les réseaux sans fil étranger en cas de crise. Cela a conduit les États-Unis à bloquer l'utilisation de l'équipement chinois.

… que les procédures d’inspection même les plus serrées pourraient manquer

Depuis 2010, le Royaume-Uni gère un centre spécial, dont le personnel comprend des membres de l'agence de renseignements GCHQ pour vérifier l'équipement Huawei avant son déploiement. Mais plutôt cette année, elle a averti qu'elle n'avait "qu'une assurance limitée" que l'équipement de l'entreprise ne représentait pas une menace pour la sécurité. Selon des articles de presse, le centre avait constaté que le code d'Huawei se comportait différemment sur les réseaux réels que lors de ses tests, et que certains de ces fournisseurs de logiciels n'étaient pas soumis à des contrôles rigoureux.

Des portes dérobées pourraient être utilisées pour le siphonnage des données

Huawei affirme que ses équipements assurent la connexion de plus du tiers de la population mondiale. Il traite également de grandes quantités de données pour les entreprises. C'est pourquoi les milieux occidentaux du renseignement craignent que l'on puisse utiliser des portes dérobées pour accéder à des informations sensibles à l'aide de l'équipement de l'entreprise. Ce serait difficile à faire sans être détecté, mais pas impossible. Huawei ne se contente pas de construire de l'équipement ; il peut aussi s'y connecter sans fil pour émettre des mises à jour et des correctifs afin de corriger des bugs. On craint que cette connectivité à distance ne soit exploitée par des cyberespions chinois.La société est également l'un des plus grands fabricants mondiaux de téléphones intelligents et d'autres appareils grand public, ce qui a fait naître la perspective que la Chine pourrait exploiter ces produits à des fins d'espionnage. En mai, le ministère américain de la Défense a ordonné aux magasins de détail situés sur les bases militaires américaines de cesser de vendre des téléphones d'Huawei et de ZTE, un autre grand géant chinois de la technique, par crainte qu'ils ne soient piratés pour révéler les emplacements et les mouvements du personnel militaire.

Le déploiement des réseaux 5G va aggraver la situation

Les entreprises de télécommunications du monde entier sont sur le point de déployer la prochaine génération de la technologie sans fil cellulaire, connue sous le nom de 5G. En plus d'accélérer les transferts de données, les réseaux 5G permettront aux automobilistes de communiquer entre eux et avec des choses comme les feux de circulation intelligents. Ils connecteront et contrôleront également un grand nombre de robots dans les usines et à d'autres endroits. Et l'armée les utilisera aussi pour toutes sortes d'applications. Cela augmentera considérablement le nombre d'appareils connectés et le chaos qui peut être causé si les réseaux qui les supportent sont piratés. Il augmentera également la quantité de données d'entreprise et d'autres données que les pirates informatiques peuvent cibler. L'Australie et la Nouvelle-Zélande ont récemment interdit l'utilisation de l'équipement Huawei dans la nouvelle infrastructure sans fil 5G. Cette semaine, British Telecom a fait pareil.
Les entreprises chinoises vont transférer des technologies vers des pays au mépris de l’embargo commercial imposé par les États-Unis

Les États-Unis ont enquêté sur des allégations selon lesquelles Huawei aurait expédié des produits contenant des composants techniques américains en Iran et dans d'autres pays soumis à un embargo américain. Lors de l'audience, un avocat du gouvernement canadien a déclaré que Mme Meng est accusée d'avoir dit aux banquiers américains qu'il n'y avait aucun lien entre Skycom et Huawei, alors qu'en fait, il y en avait. La fraude alléguée a amené les banques à effectuer des transactions qui violaient les sanctions américaines contre l'Iran. Les responsables chinois ont déclaré à plusieurs reprises qu'ils ne considéraient pas les entreprises chinoises comme étant liées par les décrets commerciaux d'autres pays.

Huawei n'est pas autant à l'abri de l'influence du gouvernement chinois qu'il le prétend

Huawei a souligné à maintes reprises qu'il s'agit d'une entreprise privée qui appartient à ses employés. Il vient qu’elle n'a aucune raison de faire perdre à ses clients la confiance dans l'intégrité de ses produits. D'un autre côté, ses structures de gouvernance restent un mystère et son fondateur, Ren Zhengfei, qui a déjà été officier dans l'Armée de libération du peuple chinois, fait profil bas. De telles choses "font que l'on se demande à quel point elle jouit d'une indépendance réelle", affirme Adam Segal, expert en cybersécurité au Conseil sur les relations extérieures à New York.

Pour sa défense, Huawei peut souligner le fait qu'aucun chercheur en sécurité n'a trouvé de portes dérobées dans ses produits. "Il y a tout ce souci, mais il n'y a jamais eu de preuve irréfutable", dit Paul Triolo du groupe Eurasia. C'est vrai, mais cela ne changera pas l'opinion des États-Unis qui intensifient leurs efforts pour persuader leurs alliés de tenir Huawei à l'écart de tous leurs réseaux.

La publication du MIT Technology Review intervient en pleine campagne de sensibilisation initiée par les USA à l’intention de ses alliés. Un intervenant de l'Australian Strategic Policy Institute (ASPI) commente à son tour et souligne que les soupçons de collusion entre le géant de la Tech. chinois et son gouvernement sont indéniables. D’après Danielle Cave, il n’y a qu’à jeter un œil au texte de l'article 7 de la loi de 2017 sur le renseignement de la Chine qui stipule que :

« Toutes les organisations et tous les citoyens doivent, conformément à la loi, soutenir, coopérer et collaborer au travail de renseignement national et garder le secret du travail de renseignement national dont ils ont connaissance[...]. L'État protégera les individus et les organisations qui soutiennent, coopèrent et collaborent dans le travail de renseignement national ».

La 6e raison listée par le MIT Technologie Review tient donc la route. Seulement, on reste dans l’attente d’éléments concrets pour le reste. Pour illustrer, retour au cas du "Big Hack" comme l’a nommé Bloomberg dans un article paru au mois d’octobre. D’après le rapport dont l’éditeur s’est fait le relais, des groupes affiliés au gouvernement chinois ont infiltré la chaîne d’approvisionnement d’un spécialiste américain des cartes mères pour serveurs. Y faisant suite, ils seraient parvenus à insérer des minuscules puces sur du matériel finalement déployé aux États-Unis. Également concernés par ces développements, Apple et Amazon sont montés au créneau pour apporter un démenti sur la présence de micropuces espion au sein de leurs serveurs. Suite à une investigation, Supermicro a fait une sortie pour annoncer que son matériel est exempt de « parasites. » En Europe, la question divise. Alors que la première semaine du mois en cours tirait à sa fin, le chef de technologie de l’UE a déclaré qu’il faut se méfier de Huawei et des entreprises chinoises en général. Seulement, l’Allemagne refuse de céder à la pression des USA au motif de ce qu’elle ne trouve aucune preuve que les équipements de Huawei servent à espionner.

Et vous ?

Qu’en pensez-vous ?

Les entreprises chinoises constituent-elles une menace réelle ou est-ce de la paranoïa de la part des États-Unis ?

Voir aussi :

La Chine aurait infiltré Apple et d'autres sociétés américaines en utilisant des micropuces « espion » insérées sur des cartes mères de serveurs

USA : une nouvelle preuve de piratage de matériel Supermicro dans une société de Télécom montrant que la Chine continue son opération de sabotage

Le CEO d'Apple demande à Bloomberg de se rétracter de ses allégations de puces espionnes chinoises dans les serveurs d'Apple

Le CEO d'AWS suit Apple et demande à Bloomberg de se rétracter de ses allégations de puces espionnes chinoises dans les centres de données AWS

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Avatar de Loceka
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 27/05/2019 à 10:34
Moi ce que je remarque surtout c'est à quel point les USA ont la mainmise sur les technologies.

Si une entreprise déplaît aux USA et qu'ils décident de lui faire du tort, ça peut entraîner des "sanctions" allant de l'impossibilité d'utiliser certains produits (processeurs, ...) au refus de validation de normes (WiFi, ...), en plus de ne pas pouvoir être vendus sur le sol des USA.

Pour le coup je ne m'en fais pas trop pour Huawei qui doit avoir les reins assez solides pour faire face à ça. Mais très peu d'entreprise seraient dans ce cas-là.

Et je trouve que ça devrait surtout faire réfléchir les différents gouvernements et entreprises sur le danger que représentent les USA dans leur monopole sur les produits technologiques, et donc l'urgence de leur retirer ce monopole en "libérant" les organismes de certifications et en créant des alternatives viables à certains constructeurs.

My 2 yuans.
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Avatar de Zefling
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 01/01/2019 à 1:35
Perso, j'ai plus confiance en la Chine que les USA pour ce qui est de la sécurité des données.

Et quand on voit aussi toutes les applis smartphone qui siphonnent les données (Facebook & co.) C'est à se demander si la sécurité est vraiment importante. J'ai l'impression que les USA ont peur de perdre leur « pseudo-monopole » dans le siphonnage.
12  0 
Avatar de defZero
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 15/02/2020 à 22:56
Qu’en pensez-vous ?

Que Huawei est surement coupable de ce dont l’accuse les USA, mais, et c'est un gros mais, il y a deux choses que je trouve cocasse :
- D'un je ne pense pas que le gouvernement US est la moindre preuve de ce dont il accuse Huawei, sinon ils les auraient volontiers fait "fuité"
- Et de deux, le gouvernement US accuse Huawei et donc la Chine de choses dont il est lui même coupable, par le biais des boites US / Israélienne et autres rachats effectué par leurs services d' "Intelligence" depuis une 30e d’année.

Donc, en suivant le raisonnement du gouvernement US retranscrit dans les plaintes déposés et si la sécurité et véritablement leurs but, alors personnes ne devraient utiliser de technologies US et associés, non ?

Il est schizophrènes le gouvernement US ou bien ?
12  0 
Avatar de tanaka59
Inactif https://www.developpez.com
Le 31/12/2018 à 19:32
On se plaint des merdes et autres saloperies venant de Chine . Produisons en Europe ou aux USA ... On serait ou sont fabriquées les composants et qui développe les programmes . Pas des programmes fait par des hordes d'indiens sous payés dans des conditions plus que douteuses ...

On relancerait l'emploi également.
10  0 
Avatar de
https://www.developpez.com
Le 12/10/2020 à 9:10
La conduite la plus raisonnable à tenir vis-à-vis de Huawei est de lui imposer les mêmes règles qu'aux entreprises européennes qui veulent travailler en Chine : JV avec un partenaire local qui détient 51% des parts, usines de production situées en Europe, 2/3 des pièces d'origine européenne, etc...
10  0 
Avatar de marsupial
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 23/05/2019 à 12:12
La Chine comme les Etats-Unis disposent de différentes cartes à jouer dans ce contexte de guerre économique. L'une de ces cartes est représentée par les terres rares utilisées dans tous les produits de nouvelles technologies. Si la Chine abat cette carte, je ne donne pas cher de l'industrie de la tech dans le reste du monde.
9  0 
Avatar de Jon Shannow
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 11/10/2019 à 9:24
Citation Envoyé par pboulanger Voir le message
Subventionner des entreprises privées, ce n'est pas interdit par l'OMC? Les US ont bien fait condamner Airbus pour ça récemment, non?
Trump la loi c'est seulement quand ça l'arrange...
Pour une fois, je dirais que Trump est dans la même ligne que ses prédécesseurs. Les lois internationales ne sont valables pour les USA que si ça les arrange.
9  0 
Avatar de
https://www.developpez.com
Le 19/02/2020 à 19:22
Les européens ont compris que Trump est un gros bidon et que les Etats-Unis apparaissent de moins en moins comme un allié fiable en tout cas tant que Moumoutte sera au pouvoir.
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Avatar de rawsrc
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 23/05/2019 à 20:42
Citation Envoyé par ShigruM Voir le message
je préfère mourir libre que dans l'enfer du PC
Moi, c'est plutôt le Mac qui me file de l'urticaire
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Avatar de yahiko
Rédacteur/Modérateur https://www.developpez.com
Le 18/07/2020 à 13:20
La démocratie n'est plus tendance. C'est le sentiment que j'observe sur les réseaux sociaux.
On en vient à préférer l'autoritarisme "éclairé" d'un Poutine ou d'un Xi Jinping en face d'une soupe politique insipide que nous offre nos parlements d'Europe Occidentale ou d'Amérique du Nord.
Bien sûr que nous partageons bien plus de valeur avec les Etats-Unis qu'avec la Chine. Il suffit de voyager un minimum pour s'en rendre compte.
Cela n'empêche pas que les Etats-Unis ont leur spécificités culturelles, tout comme l'Italie a les siennes.

Nous sommes les enfants d'Athènes.

Et nous sommes en train de renier notre héritage et notre civilisation en nous jetant dans les bras du nouveau Tsar de Russie ou du Parti Unique de la Chine et de sa République (sic) Populaire (re-sic).

Dans le discours anti-américain, je relève souvent notre propre aveux d'impuissance. On reproche souvent à autrui ce que nous aimerions pouvoir faire, mais que nous ne pouvons pas ou plus faire. C'est le drame de l'Europe.

Alors, on réécrit l'Histoire, en minimisant le rôle des Américains lors de la 2nde Guerre Mondiale. Pourtant, sans eux, sans leurs ressources industrielles, pétrolifères, et aussi humaines, nous serions encore sous domination Nazi. Dire le contraire n'est pas sérieux. L'URSS a certes beaucoup contribué à la victoire aussi, mais je suis heureux et reconnaissant que les Américains aient débarqué en Normandie et aient libérée la France, avant les Soviétiques. Le sort des états satellites sous occupation soviétique ne me fera jamais rêver.

La Chine est une dictature, tout comme l'Arabie Saoudite ou le Qatar. Ceux qui méprisent l'Arabie Saoudite et le Qatar (j'en fais partie), restez cohérent, méprisez la Chine.

Mais j'ai l'impression que c'est pourtant vers ça que nous souhaitons aller dans des discours de plus en plus nombreux sur la Toile. A vouloir juste un hypothétique bonheur, sans la liberté, nous n'aurons ni l'un, et ni l'autre.

Les responsables de la situation de la France, ils sont connus de tous, c'est nous-même. Pas juste le Président, pas juste le Premier Ministre, pas les députés et la classe politique forcément corrompue et/ou incompétente. Mais à toi et à moi.

Le venin qui circule sur la Toile envers tout ce qui ne va pas, c'est surtout le reflet de notre propre lâcheté, de notre propre manque de courage, de notre propre passivité que nous déplorons.

Il y a un vrai combat à mener. C'est un combat envers nous-même.
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