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La Chine a violé l'accord avec les USA où elle s'engage à ne pas lancer des cyberattaques à des fins d'espionnage économique
Selon un responsable US

Le , par Bill Fassinou

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Jeudi dernier, Rob Joyce, conseiller principal pour la stratégie de cybersécurité à la National Security Agency, a déclaré que la Chine a violé l'accord signé avec les États-Unis il y a trois ans qui l'engage à ne pas se lancer dans le piratage informatique à des fins d'espionnage économique. « Il est clair que la Chine va bien au-delà des limites de l'accord conclu entre nos deux pays », a-t-il déclaré. Pour rappel, en septembre 2015, la Chine et les USA étaient tombés d'accord pour lutter contre le piratage informatique.

Le Président américain d'antant, Barack Obama, et son homologue chinois Xi Jinping avaient décidé d’un commun accord que les deux nations devaient lutter contre le piratage informatique, mettant ainsi fin à l’un des plus gros contentieux entre Washington et Pékin. Le président américain avait annoncé que lui et son homologue sont parvenus à un « terrain d’entente » : « nous avons convenus que ni le gouvernement américain, ni le gouvernement chinois, ne mèneront ou ne soutiendront en connaissance de cause le vol numérique de propriétés intellectuelles, notamment des secrets commerciaux ou toute autre information confidentielle pouvant octroyer un avantage commercial ».

Quant aux possibilités de sanctions, que ce soit contre des individus, des entreprises privées ou publiques, il avait avancé que « nous allons les appliquer ainsi que tout autre outil que nous avons à notre disposition dans notre boîte à outils, pour aller après les cybercriminels que ce soit de façon rétrospective ou prospective ». Le Président américain avait appelé à la coopération entre les deux nations qui « peut avoir lieu aussi longtemps que nous continuerons de reconnaître qu’il y a une différence entre une concurrence amicale et une concurrence qui se fait dans un terrain qui défavorise l’une ou l’autre partie ». Son homologue chinois pour sa part avait convenu que les deux nations ne sauraient « soutenir sciemment » des vols numériques et avait promis de respecter les « normes et comportement » dans le cyberespace.


Ces commentaires de Joyce exprime la frustration sans cesse croissante de Washington face « aux violations » par la Chine de l'accord signé entre le président de l’époque, Barack Obama, et le président chinois, Xi Jinping. Trois ans après cet accord, le moins que l'on puisse dire est que ces mots n'ont pas été suivis par des actions. Il y a quelques jours, le procureur général de l'époque (qui a démissionné à la demande du président américain il y a quelques jours), Jeff Sessions, a également déclaré que la Chine n'adhérait pas à cet accord, aux termes duquel les États-Unis et la Chine ont convenu de ne pas se lancer de cyberattaques pour voler de la propriété intellectuelle ou d'autres formes de renseignements économiques. Cependant, la Chine a nié à plusieurs reprises les allégations de piratage d'entreprises américaines qui lui sont reprochées. Plusieurs entreprises privées de cybersécurité ont déclaré que Pékin enfreignait cet accord depuis la prise de fonction de Donald Trump il y a près de deux ans, car, les hostilités commerciales entre les deux pays se sont intensifiées au cours de cette période.

Pour rappel, ZTE, l'équipementier chinois spécialisé dans le domaine des télécommunications, était soupçonnée d’espionnage pour le compte du gouvernement chinois, et aurait des liens avec le parti communiste au pouvoir.Un comité de la chambre du renseignement des États-Unis avait ouvert une enquête sur l’implication de ZTE dans une affaire d’espionnage. Les membres du comité avaient exprimé leur préoccupation à ce sujet. Dans une lettre adressée aux entreprises concernées (Huawei et ZTE), ils y avaient souligné leurs craintes quant aux liens que pourraient avoir ces sociétés avec le gouvernement chinois. Suite à cela, le « House of Representatives Intelligence Committee » a recommandé de ne pas autoriser ZTE à participer aux appels d’offres publics et privés, en évoquant des raisons de sécurité nationale et d’espionnage.

En octobre dernier, les agences de renseignement américaines ont pensé que des espions chinois écoutent régulièrement les communications téléphoniques de Donald Trump, selon NYT. Elles en auraient acquis la conviction via des sources dans des gouvernements étrangers et en interceptant elles-mêmes des communications étrangères. « les agences d’espionnage américaines ont appris par des sources au sein des gouvernements étrangers, que la Chine écoutaient les appels téléphoniques du président Trump », déclare le journal.

Au début de ce mois, le Département du Commerce des États-Unis d’Amérique a placé sur sa liste noire Fujian Jinhua, une société chinoise qui fabrique des semi-conducteurs. L'entreprise ne pourra plus acheter ou vendre de produits technologiques sur le sol américain. Et pour cause, le Département de la Justice des États-Unis a dévoilé les accusations portées contre une entreprise publique chinoise et son partenaire taïwanais, pour avoir volé des secrets commerciaux auprès de Micron Technology Inc., un fabricant américain de micropuces pour les smartphones, les tablettes et aussi pour les ordinateurs.

Joyce a fait l’éloge de l’accord Obama-Xi, affirmant qu'il avait eu un impact sur le piratage économique de la Chine pendant un certain temps. Certains experts en sécurité pensent que des facteurs indépendants, notamment la réorganisation de l’armée populaire de libération du peuple chinois, pourraient être la cause des cyberattaques récemment observées en provenance de la Chine. Le Département de la Justice US a donné la priorité à la lutte contre les menaces pesant sur la sécurité nationale et économique venant de la Chine. La semaine dernière, Sessions a annoncé une vaste initiative en faveur de la Chine visant à mieux lutter contre le vol de secrets commerciaux, la corruption, le lobbying étranger illicite et les transactions commerciales susceptibles de donner aux investisseurs étrangers accès à la technologie critique américaine.

Source : The Wall Street Journal

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