Un groupe de chercheurs crée une mémoire flash moléculaire
Permettant d'aller au-delà des capacités de stockage actuelles
Le 2014-11-21 19:17:59, par Michael Guilloux, Chroniqueur Actualités
13 chercheurs de l’université de Glasgow sont parvenus à montrer qu’il était possible de stocker des données massives sur de petits espaces de mémoire flash basés sur les molécules polyoxométalates (POM).
Les mémoires flash traditionnelles qui utilisent des semi-conducteurs d’oxyde métallique (technologie MOS) ne permettent pas de stocker des données dans des espaces à l’échelle du nanomètre. C’est ce défi que le groupe de scientifiques européens a voulu relever en créant une mémoire flash basée sur des molécules, qui permet d’aller au-delà des capacités de stockage des mémoires flash.
L'idée d'utiliser des molécules pour prendre la place des composants traditionnels de la mémoire flash n’est pas nouvelle, mais des recherches antérieures ont été confrontées à des obstacles tels que la faible stabilité thermique et une faible conductivité électrique. Ce qui a limité, jusque-là, leur intégration dans les technologies actuelles de mémoire flash.
Dans leurs recherches, ils ont montré que les molécules polyoxométalates se présentent comme des nœuds de stockage candidats pour la mémoire flash MOS. À partir de ces molécules, ils ont créé un nouveau type de mémoire qu'ils appellent « write-once-erase ». C’est ce type de mémoire qui pourrait permettre de stocker des données sur des espaces à l’échelle du nanomètre.
Pour cela, ils ont utilisé du tungstène pour synthétiser des grappes de POM d’oxyde métallique et ont ajouté du sélénium à leurs noyaux internes, dans un processus connu sous le nom de dopage.
Ces nouvelles grappes d'oxydes métalliques peuvent retenir une charge électrique et agir comme une RAM. C’était l’un des obstacles majeurs rencontrés dans les recherches antérieures. Ces nouvelles molécules pourraient donc constituer une nouvelle base pour les cellules de données utilisées dans la mémoire flash.
Des simulations réalistes de périphériques standards de l'industrie ont validé leur approche à l'échelle du nanomètre, en se référant à des objets avec des dimensions mesurées en nanomètres.
Les POMs pourraient donc être utilisées comme une mémoire flash réaliste à l'échelle nanométrique.
Un avantage majeur des molécules polyoxométalates que ce groupe de chercheurs a créées est qu'il est possible de les fabriquer avec des dispositifs qui sont déjà largement utilisés dans l'industrie, afin qu’elles puissent être adoptées comme de nouvelles formes de mémoire flash, ne nécessitant pas de grands moyens de production.
Sources : University of Glasgow, Nature
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Les mémoires flash traditionnelles qui utilisent des semi-conducteurs d’oxyde métallique (technologie MOS) ne permettent pas de stocker des données dans des espaces à l’échelle du nanomètre. C’est ce défi que le groupe de scientifiques européens a voulu relever en créant une mémoire flash basée sur des molécules, qui permet d’aller au-delà des capacités de stockage des mémoires flash.
L'idée d'utiliser des molécules pour prendre la place des composants traditionnels de la mémoire flash n’est pas nouvelle, mais des recherches antérieures ont été confrontées à des obstacles tels que la faible stabilité thermique et une faible conductivité électrique. Ce qui a limité, jusque-là, leur intégration dans les technologies actuelles de mémoire flash.
Dans leurs recherches, ils ont montré que les molécules polyoxométalates se présentent comme des nœuds de stockage candidats pour la mémoire flash MOS. À partir de ces molécules, ils ont créé un nouveau type de mémoire qu'ils appellent « write-once-erase ». C’est ce type de mémoire qui pourrait permettre de stocker des données sur des espaces à l’échelle du nanomètre.
Pour cela, ils ont utilisé du tungstène pour synthétiser des grappes de POM d’oxyde métallique et ont ajouté du sélénium à leurs noyaux internes, dans un processus connu sous le nom de dopage.
Ces nouvelles grappes d'oxydes métalliques peuvent retenir une charge électrique et agir comme une RAM. C’était l’un des obstacles majeurs rencontrés dans les recherches antérieures. Ces nouvelles molécules pourraient donc constituer une nouvelle base pour les cellules de données utilisées dans la mémoire flash.
Des simulations réalistes de périphériques standards de l'industrie ont validé leur approche à l'échelle du nanomètre, en se référant à des objets avec des dimensions mesurées en nanomètres.
Les POMs pourraient donc être utilisées comme une mémoire flash réaliste à l'échelle nanométrique.
Un avantage majeur des molécules polyoxométalates que ce groupe de chercheurs a créées est qu'il est possible de les fabriquer avec des dispositifs qui sont déjà largement utilisés dans l'industrie, afin qu’elles puissent être adoptées comme de nouvelles formes de mémoire flash, ne nécessitant pas de grands moyens de production.
Sources : University of Glasgow, Nature
Et vous?
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deusyssExpert éminentDécidément, les avancés technologiques me surprennent depuis 5 ans. Tout est en train de s'accélérer: toujours plus de puissance, plus de vitesse, plus petit, ...
Où cela nous menera-t-il dans 15 ans?le 24/11/2014 à 7:27 -
macslanMembre éclairéle 24/11/2014 à 9:43
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ZeflingExpert confirméMoi je me souviens que je frimais avec mon disque de 80 Mo.
Je me souviens aussi du moment où j'ai eu un lecteur de CD-rom dont la capacité d'un disque était plus grande que mon disque dur de 420 Mo.le 24/11/2014 à 12:24 -
RyzenOCInactifLa miniaturisation se poursuit mais rencontre de sérieux obstacles dans de nombreux domaines. Rien n'est gagné d'avance mais rien n'est perdu non plus.
Le premier domaine a être pratiquement en arrêt c'est le microprocesseur qui se heurte a plusieurs barrière (plus ou moins lié entre elle) :
- La chaleur : on n'arrive plus a augmenter la fréquence
- Effet quantique de pont : Plus on miniaturise moins on arrive a isoler les éléments conducteurs entre eux la limite ultime serait de 4 atomes. Certes il y a des pistes alternative mais elle sont encore loin d'être prête.
- Le financement : le financement a pendant longtemps été assuré par la demande de puissance des PC personnel. Mais les tablette et PC portable n'ont pas vraiment de besoin de puissance supplémentaire et les gens ne s'intéresse plus a la puissance puisqu'ils se contente de naviguer sur internet. Seul les gros gamer (Prêt a mettre 2000 euros dans un PC) et les serveurs d'entreprise (Avec des budget de 10000 euros par machine) ont des besoin en puissance supplémentaire et sont prêt a payer pour. Mais cela a du mal a justifier d'énorme investissement chez Intel / AMD (et le autres ARM...). L'orientation est surtout a la baisse de consommation pour économiser les batterie se qui pousse aussi un peu à la miniaturisation mais beaucoup moins.
Toutefois même le microprocesseur se miniaturise mais moins vite.
Place a l'optimisation de l'architecture, on gagne en puissance, sans améliorer les composants.
Une autre solution serait aussi de développez des appareils avec 2 processeurs/carte graphiques, voir des co-processeurs, conçue pour exécuter des taches bien précises, mais cela doit nécessite une optimisation, car a l’heure actuel, il vaut mieux une carte graphique a 2000€ que 2 a 1000€.
La loi de Moore semble allez dans ce sens, que le nombre de transistor n'augmente plus depuis ces quelque années. Toute technologie a ces limites, l'informatique actuel commence a les connaitres.le 24/11/2014 à 22:03 -
abriotdeMembre chevronnéLa miniaturisation se poursuit mais rencontre de sérieux obstacles dans de nombreux domaines. Rien n'est gagné d'avance mais rien n'est perdu non plus.
Le premier domaine a être pratiquement en arrêt c'est le microprocesseur qui se heurte a plusieurs barrière (plus ou moins lié entre elle) :
- La chaleur : on n'arrive plus a augmenter la fréquence
- Effet quantique de pont : Plus on miniaturise moins on arrive a isoler les éléments conducteurs entre eux la limite ultime serait de 4 atomes. Certes il y a des pistes alternative mais elle sont encore loin d'être prête.
- Le financement : le financement a pendant longtemps été assuré par la demande de puissance des PC personnel. Mais les tablette et PC portable n'ont pas vraiment de besoin de puissance supplémentaire et les gens ne s'intéresse plus a la puissance puisqu'ils se contente de naviguer sur internet. Seul les gros gamer (Prêt a mettre 2000 euros dans un PC) et les serveurs d'entreprise (Avec des budget de 10000 euros par machine) ont des besoin en puissance supplémentaire et sont prêt a payer pour. Mais cela a du mal a justifier d'énorme investissement chez Intel / AMD (et le autres ARM...). L'orientation est surtout a la baisse de consommation pour économiser les batterie se qui pousse aussi un peu à la miniaturisation mais beaucoup moins.
Toutefois même le microprocesseur se miniaturise mais moins vite.le 24/11/2014 à 14:13 -
macslanMembre éclairéle 24/11/2014 à 16:20
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GuikingoneMembre éprouvéL'avenir se joue dans la nano échelle, point barre !
En restant sérieux (parce que vu les avancées dans ce domaine, nous ne sommes pas à l'aube de l'arrivée d'un kit de RAM de 32 Go en moléculaire et encore moins d'un SSD d'une capacité supérieure au marché actuel), je pense que la technologie actuelle a encore de belles années devant soi, soyons réaliste, qui à part nous autre gamers de l'extrême qui sommes prêts à mettre plus de 2000 E dans un PC court acheter le dernier composant sorti pour faire du Word ? Personne.
Je pense que cela peut aider sur des tablettes ou des téléphones qui cherchent la petitesse mais en aucun cas sur du hardware utilisé quotidiennement de manière intensive.le 25/11/2014 à 15:54 -
Pierre GIRARDExpert éminentMoi, je me souviens aussi de la mémoire à bulles inventée par IBM et qui devait révolutionner le stockage. Il y a certaines inventions qui ont une suite ... et d'autres qui n'en n'ont pas.le 26/11/2014 à 19:55
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hl037Membre du ClubOù cela nous menera-t-il dans 15 ans?le 27/11/2014 à 14:45
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RyzenOCInactifDans 15 ans, je ne sais pas, mais dans 50 ans, la machine à écrire mécanique sera le nec plus ultrale 27/11/2014 à 17:16