Donald Trump prépare son retour sur Facebook et Twitter
Son équipe de campagne estime que la suspension de son compte qui dure depuis janvier 2021 est une « ingérence » électorale
Le 2023-01-19 16:57:52, par Stéphane le calme, Chroniqueur Actualités
Organisant un retour à la Maison-Blanche, Donald Trump cherche à reprendre le contrôle de ses comptes sur les réseaux sociaux. Étant donné qu'il a désormais accès à son compte Twitter, les responsables de sa campagne présidentielle ont officiellement demandé à la société mère de Facebook de débloquer son compte, qui a été suspendu en réponse à l'émeute du Capitole américain il y a deux ans.
« Nous pensons que la suspension du compte du président Trump sur Facebook a considérablement déformé et inhibé le discours public », ont indiqué les responsables de la campagne de Trump dans leur lettre adressée à Meta mardi, selon une copie qui a pu être examinée par le quotidien NBC News.
« Pour que Meta maintienne de manière crédible une politique d'intégrité électorale légitime, il est essentiel que votre entreprise maintienne la suspension de l'ancien président Trump de sa plateforme », ont écrit le représentant américain Adam Schiff (D-Calif.) et le sénateur Sheldon Whitehouse (D-R.I.) le mois dernier dans une lettre exhortant Meta à éloigner Trump de Facebook.
Le 7 janvier 2021, Facebook (qui est récemment devenu Meta) a procédé au blocage des comptes Facebook et Instagram de Donald Trump sur une durée de 24 heures. Le lendemain, Facebook s'est ravisé en optant pour un blocage d'une durée indéterminée et pendant « au moins les deux prochaines semaines, jusqu'à ce que la transition pacifique du pouvoir soit terminée », selon les propos du PDG de Facebook, Mark Zuckerberg.
Ce dernier avait alors expliqué :
Envoyé par Mark Zuckerberg
Mais l'Oversight Board (un groupe indépendant financé par Facebook pour examiner ses décisions les plus épineuses en matière de contenu) qui a confirmé la sanction, estimant que les circonstances sans précédent justifiaient la mesure exceptionnelle qui a été prise, a estimé qu’elle ne pouvait pas être indéfinie. L'Oversight Board a critiqué la nature illimitée de la suspension, déclarant « qu'il n'était pas approprié que Facebook impose la peine indéterminée et sans norme de suspension indéfinie », rappelant que « dans les six mois suivant cette décision, Facebook doit réexaminer la sanction arbitraire qu'il a infligée le 7 janvier et décider de la sanction appropriée ».
C'est ainsi qu'en juin 2021, Facebook a estimé que le compte de Donald Trump serait suspendu sur une durée de deux ans, c'est à dire jusqu'au 7 janvier 2023 :
Envoyé par Facebook
Pourtant, rendu au 19 janvier 2023, le compte de Donald Trump n'est toujours pas rétabli.
L'équipe de Trump prête pour le combat
Le quotidien NBC News donne directement le ton en précisant que l'équipe responsable de la campagne de Trump n'a pas menacé Meta de poursuites, comme certaines sources proches de Trump pensaient qu'elle le ferait. Elle a plutôt parlé de l'importance de la liberté d'expression et a demandé à Meta une « réunion pour discuter de la réintégration rapide du président Trump sur la plateforme ».
Cependant, un conseiller de Trump a déclaré à NBC News que l'équipe de campagne était « prête à dialoguer avec les républicains de la Chambre qui contrôlent la chambre basse du Congrès pour défendre les intérêts de Trump et faire pression sur Meta » : « Si Facebook veut avoir ce combat, très bien, mais la Chambre est un levier, et garder Trump hors de Facebook a juste l'air politique », a déclaré le conseiller.
Lorsque Facebook et Instagram ont bloqué les comptes de Trump et supprimé certaines de ses publications, Zuckerberg a critiqué Trump pour avoir utilisé sa plateforme « pour tolérer plutôt que condamner les actions de ses partisans au Capitole » et « pour inciter à une insurrection violente contre un gouvernement démocratiquement élu ». Trump a affirmé, sans apporter de preuve, que l'élection qu'il a perdue face à Joe Biden a été volée.
Meta « se tournera vers des experts » pour trancher sur le retour ou non de Trump
« Lorsque la suspension sera finalement levée, il y aura un ensemble strict de sanctions à escalade rapide qui seront déclenchées si M. Trump commet de nouvelles violations à l'avenir, jusqu'à et y compris la suppression permanente de ses pages et de ses comptes », a expliqué en juin 2021 Nick Clegg, Facebook VP of Global Affairs.
Quant à savoir si Trump utilisera son compte Twitter nouvellement restauré, NBC News a cité un républicain anonyme qui a déclaré que c'était probable. « Trump revient probablement sur Twitter. Le tout est juste de savoir comment et quand », a déclaré un républicain qui a parlé sous couvert d'anonymat pour discuter de conversations privées avec Trump sur le retour sur la plateforme, selon NBC News. « Il en parle depuis des semaines, mais Trump parle pour Trump, donc tout le monde ne peut que tenter de deviner ce qu'il va faire, dire ou quand il va le faire ».
Mais des représentants s'étaient déjà opposés au retour de Trump sur Facebook
Le représentant américain Adam Schiff (D-Calif.) et le sénateur Sheldon Whitehouse (D-R.I.) ont écrit le mois dernier une lettre exhortant Meta à éloigner Trump de Facebook, déclarant :
Sources : NBC News, lettre des représentants à Facebook
Et vous ?
Quelle lecture faites-vous de la situation ?
Donald Trump devrait-il revenir sur Facebook selon vous ? Pourquoi ?
Que pensez-vous du fait que des représentants aient contacté Facebook pour lui demander de maintenir Donald Trump loin de ses plateformes ? Êtes-vous d'accord avec leur manœuvre ? Dans quelle mesure ?
Voir aussi :
Elon Musk restaure le compte de Donald Trump après un sondage réalisé auprès de ses abonnés, mais Trump indique n'avoir « aucun intérêt » à revenir sur Twitter, préférant rester sur Truth Social
« Nous pensons que la suspension du compte du président Trump sur Facebook a considérablement déformé et inhibé le discours public », ont indiqué les responsables de la campagne de Trump dans leur lettre adressée à Meta mardi, selon une copie qui a pu être examinée par le quotidien NBC News.
« Pour que Meta maintienne de manière crédible une politique d'intégrité électorale légitime, il est essentiel que votre entreprise maintienne la suspension de l'ancien président Trump de sa plateforme », ont écrit le représentant américain Adam Schiff (D-Calif.) et le sénateur Sheldon Whitehouse (D-R.I.) le mois dernier dans une lettre exhortant Meta à éloigner Trump de Facebook.
Le 7 janvier 2021, Facebook (qui est récemment devenu Meta) a procédé au blocage des comptes Facebook et Instagram de Donald Trump sur une durée de 24 heures. Le lendemain, Facebook s'est ravisé en optant pour un blocage d'une durée indéterminée et pendant « au moins les deux prochaines semaines, jusqu'à ce que la transition pacifique du pouvoir soit terminée », selon les propos du PDG de Facebook, Mark Zuckerberg.
Ce dernier avait alors expliqué :
C'est ainsi qu'en juin 2021, Facebook a estimé que le compte de Donald Trump serait suspendu sur une durée de deux ans, c'est à dire jusqu'au 7 janvier 2023 :
Pourtant, rendu au 19 janvier 2023, le compte de Donald Trump n'est toujours pas rétabli.
L'équipe de Trump prête pour le combat
Le quotidien NBC News donne directement le ton en précisant que l'équipe responsable de la campagne de Trump n'a pas menacé Meta de poursuites, comme certaines sources proches de Trump pensaient qu'elle le ferait. Elle a plutôt parlé de l'importance de la liberté d'expression et a demandé à Meta une « réunion pour discuter de la réintégration rapide du président Trump sur la plateforme ».
Cependant, un conseiller de Trump a déclaré à NBC News que l'équipe de campagne était « prête à dialoguer avec les républicains de la Chambre qui contrôlent la chambre basse du Congrès pour défendre les intérêts de Trump et faire pression sur Meta » : « Si Facebook veut avoir ce combat, très bien, mais la Chambre est un levier, et garder Trump hors de Facebook a juste l'air politique », a déclaré le conseiller.
Lorsque Facebook et Instagram ont bloqué les comptes de Trump et supprimé certaines de ses publications, Zuckerberg a critiqué Trump pour avoir utilisé sa plateforme « pour tolérer plutôt que condamner les actions de ses partisans au Capitole » et « pour inciter à une insurrection violente contre un gouvernement démocratiquement élu ». Trump a affirmé, sans apporter de preuve, que l'élection qu'il a perdue face à Joe Biden a été volée.
Meta « se tournera vers des experts » pour trancher sur le retour ou non de Trump
« Lorsque la suspension sera finalement levée, il y aura un ensemble strict de sanctions à escalade rapide qui seront déclenchées si M. Trump commet de nouvelles violations à l'avenir, jusqu'à et y compris la suppression permanente de ses pages et de ses comptes », a expliqué en juin 2021 Nick Clegg, Facebook VP of Global Affairs.
Quant à savoir si Trump utilisera son compte Twitter nouvellement restauré, NBC News a cité un républicain anonyme qui a déclaré que c'était probable. « Trump revient probablement sur Twitter. Le tout est juste de savoir comment et quand », a déclaré un républicain qui a parlé sous couvert d'anonymat pour discuter de conversations privées avec Trump sur le retour sur la plateforme, selon NBC News. « Il en parle depuis des semaines, mais Trump parle pour Trump, donc tout le monde ne peut que tenter de deviner ce qu'il va faire, dire ou quand il va le faire ».
Mais des représentants s'étaient déjà opposés au retour de Trump sur Facebook
Le représentant américain Adam Schiff (D-Calif.) et le sénateur Sheldon Whitehouse (D-R.I.) ont écrit le mois dernier une lettre exhortant Meta à éloigner Trump de Facebook, déclarant :
À la suite des élections de mi-mandat de 2022, nous vous écrivons pour exhorter Meta à maintenir son engagement à maintenir hors de sa plateforme les contenus de déni électoral dangereux et infondés. À cette fin, nous exhortons également Meta et ses dirigeants à poursuivre la suspension du compte Facebook de l'ancien président Donald Trump au-delà de janvier, et à surveiller attentivement et à contrer la diffusion de fausses informations électorales nuisibles, y compris le gros mensonge sur l'élection présidentielle de 2020, sur Facebook.
Après chaque cycle électoral, les plateformes de médias sociaux comme Meta modifient ou annulent souvent certaines politiques de désinformation, car elles sont temporaires et spécifiques à la saison électorale. Le faire dans le contexte actuel, où la désinformation électorale érode continuellement la confiance dans l'intégrité du processus électoral, serait une erreur tragique. Meta doit s'engager à appliquer de solides politiques de désinformation électorale tout au long de l'année, car nous assistons toujours à la diffusion de mensonges sur le vote et les élections précédentes sur votre plateforme.
Meta a déjà pris des mesures concrètes pour lutter contre les mensonges et la désinformation concernant les élections, comme l'ajout par Facebook d'étiquettes sur les publications liées aux élections promouvant des informations fiables en 2020 et 2021, ce qui était une étape importante pour contrer la prolifération de la désinformation électorale sur la plateforme. Nous avons également soutenu la décision de Meta de suspendre le compte Facebook de l'ancien président Trump pour avoir « entretenu un récit infondé de fraude électorale et fait des appels persistants à l'action », créant ainsi « un environnement où un risque grave de violence était possible », selon le Facebook Oversight Board. Ce risque persiste et n'a certainement pas diminué depuis la suspension du compte de l'ancien président.
Pour que Meta maintienne de manière crédible une politique d'intégrité électorale légitime, il est essentiel que votre entreprise maintienne la suspension du compte de l'ancien président Trump. Nous comprenons que la suspension initiale de son compte expire en janvier, et que Meta prendra alors une décision concernant l'avenir de son compte. Lors de la suspension initiale du compte, la déclaration de Facebook indiquait: "Si nous déterminons qu'il existe toujours un risque sérieux pour la sécurité publique, nous prolongerons la restriction pour une période déterminée et continuerons à réévaluer jusqu'à ce que ce risque ait diminué." Deux ans plus tard, nous pouvons voir sans équivoque que Trump propage toujours le Grand Mensonge et sape ainsi notre démocratie. En effet, il a exprimé son soutien au pardon des personnes impliquées dans l'attaque du 6 janvier contre la police.
Trump a continué à publier sur Truth Social du contenu électoral préjudiciable qui violerait probablement les politiques de Facebook, et nous avons toutes les raisons de croire qu'il ramènerait une rhétorique conspiratrice similaire sur Facebook, s'il en avait l'occasion. Le jour des élections cette année, Trump a perpétré de faux récits électoraux, y compris des affirmations infondées selon lesquelles « la situation du vote par correspondance à Detroit est VRAIMENT MAUVAISE... Protestez, protestez, protestez ! » De même, il a posté que « le comté de Maricopa en Arizona ressemble à une CATASTROPHE complète pour l'intégrité des électeurs. De même que Detroit (bien sûr !), la Pennsylvanie et d'autres endroits. Ce n'est pas couvert par les Fake News Media! » Un message ultérieur a affirmé: « l'Arizona a même dit "d'ici la fin de la semaine! - Ils veulent plus de temps pour tricher ! Kari Lake DOIT gagner ! »
Après chaque cycle électoral, les plateformes de médias sociaux comme Meta modifient ou annulent souvent certaines politiques de désinformation, car elles sont temporaires et spécifiques à la saison électorale. Le faire dans le contexte actuel, où la désinformation électorale érode continuellement la confiance dans l'intégrité du processus électoral, serait une erreur tragique. Meta doit s'engager à appliquer de solides politiques de désinformation électorale tout au long de l'année, car nous assistons toujours à la diffusion de mensonges sur le vote et les élections précédentes sur votre plateforme.
Meta a déjà pris des mesures concrètes pour lutter contre les mensonges et la désinformation concernant les élections, comme l'ajout par Facebook d'étiquettes sur les publications liées aux élections promouvant des informations fiables en 2020 et 2021, ce qui était une étape importante pour contrer la prolifération de la désinformation électorale sur la plateforme. Nous avons également soutenu la décision de Meta de suspendre le compte Facebook de l'ancien président Trump pour avoir « entretenu un récit infondé de fraude électorale et fait des appels persistants à l'action », créant ainsi « un environnement où un risque grave de violence était possible », selon le Facebook Oversight Board. Ce risque persiste et n'a certainement pas diminué depuis la suspension du compte de l'ancien président.
Pour que Meta maintienne de manière crédible une politique d'intégrité électorale légitime, il est essentiel que votre entreprise maintienne la suspension du compte de l'ancien président Trump. Nous comprenons que la suspension initiale de son compte expire en janvier, et que Meta prendra alors une décision concernant l'avenir de son compte. Lors de la suspension initiale du compte, la déclaration de Facebook indiquait: "Si nous déterminons qu'il existe toujours un risque sérieux pour la sécurité publique, nous prolongerons la restriction pour une période déterminée et continuerons à réévaluer jusqu'à ce que ce risque ait diminué." Deux ans plus tard, nous pouvons voir sans équivoque que Trump propage toujours le Grand Mensonge et sape ainsi notre démocratie. En effet, il a exprimé son soutien au pardon des personnes impliquées dans l'attaque du 6 janvier contre la police.
Trump a continué à publier sur Truth Social du contenu électoral préjudiciable qui violerait probablement les politiques de Facebook, et nous avons toutes les raisons de croire qu'il ramènerait une rhétorique conspiratrice similaire sur Facebook, s'il en avait l'occasion. Le jour des élections cette année, Trump a perpétré de faux récits électoraux, y compris des affirmations infondées selon lesquelles « la situation du vote par correspondance à Detroit est VRAIMENT MAUVAISE... Protestez, protestez, protestez ! » De même, il a posté que « le comté de Maricopa en Arizona ressemble à une CATASTROPHE complète pour l'intégrité des électeurs. De même que Detroit (bien sûr !), la Pennsylvanie et d'autres endroits. Ce n'est pas couvert par les Fake News Media! » Un message ultérieur a affirmé: « l'Arizona a même dit "d'ici la fin de la semaine! - Ils veulent plus de temps pour tricher ! Kari Lake DOIT gagner ! »
Et vous ?
Voir aussi :
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OrthodoxWindowsMembre émériteLe retour de Trump vu par ses sympathisant :
Et par ses adversaires :le 20/03/2023 à 23:18 -
OrthodoxWindowsMembre émériteEn fait c'est simple de détecter un deepfake de Joe Biden ; s'il ne fait pas d'erreur ou de confusion de son discours, c'est que c'est un deepfake
. le 12/02/2024 à 18:11 -
virginiehMembre expérimentéle 13/02/2024 à 13:38
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totozorMembre expertTout le monde sais faire la différence mais certains se délectent d'en faire l'amalgame.
Et se délectent encore plus de dénoncer le racisme de ses opposants quand ils dénoncent l'amalgame fait.
Quelles sont les réponses du RN pour les retraites?
1. Des propositions faites par la gauche depuis des années (surtout quand elle n'est pas au pouvoir je le concède bien volontiers)
2. Arrêtez l'immigration
3. Faites des gosses
C'est marrant les points 2 et 3 me rappellent la réponse à un complotisme bien connu : le grand remplacement.
Tout ceci me rend bien complotiste anti-RN
Ceci dit je comprend la position tout sauf Macron, même si ce n'est pas la mienne.le 13/02/2023 à 8:08 -
phil995511Membre éprouvéSont ils en cours de rachat par Elon Musk (rires) ??le 05/06/2023 à 14:40
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mith06Membre expérimentéJ'ai lu la news ce week-end : les américains gueulent comme des putois sur cette décision de Google et appellent au boycott de YouTube. A l'heure des fakes générées par les ia de tout poil, cela me semble peu judicieux d'autoriser le débat sur ce sujet sensible qui a déjà fait beaucoup trop de morts.le 06/06/2023 à 8:59
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totozorMembre expertCe qui ne me pose absolument pas problème, je penses que ça serait une bonne chose.
Le problème est simple ce sont les deux axes de défense de ceux qui veulent se protéger du grand remplacement.
Protégeons les, empêchons les de venir travailler en France, laissons les dans un pays où ils risquent la mort pour avoir l'opinion qui ne va pas.
Le cynismeLa générosité des racistes me fera toujours rire jaune.
Assumez vos convictions ne vous cachez pas derrière votre petit doigt.
Et moi je tiens à cet épouvantail, pour une raison simple : il couvre des gens qui haïssent tous ce qui est différent d'eux et souhaitent leur mort.
Peut-être qu'il ne se passerait rien mais surement qu'ils déclencherait une chasse aux sorcières plus ou moins visible, idées lancées à la volée, pénalisation de l'IVG et de la PMA, surveillance de toutes les mosquées, politique de natalité qui érigera en monstres les LGBT (qui ont tendance à moins se reproduire que les autres), expédition manu militari du moindre étranger (même s'il a fait une demande d'exil).
Et je ne suis pas pret à prendre ce risque, même si aucun de ces risques ne me concerne directement.
Je ne suis as sur que le RN se retrouverait au pouvoir en cas de guerre civile (mon complotisme me dit que rien de changerait)
Ceci dit si c'est ce qui se passe et qu'on repasse 50 ans en se disant que l'extrême droite est un tabou on n'aura pas tout perdu (même si le résultat final est globalement une perte)
Il y a de l'islamophobie partout (à LREM, LR, NUPES etc), il faut systématiquement la condamner, mais dans tout ça le RN a une position privilégiée : c'est la base de son idéologie/programme.
Chez LREM c'est le résultat de leur ultra libéralisme et capitalisme. Ce n'est pas moins condamnable c'est juste moins dans leur ADN.le 14/02/2023 à 8:54 -
23JFKMembre expertLeurs analyses doivent donner le camp Républicain vainqueur de la prochaine course à la Maison Blanche, et peut-être même de Trump lui-même. Ça, la grande faillite en cours du délire Woke et leurs tentatives passée de contrôle de l'information les obligent à redevenir démocrates.le 05/06/2023 à 20:21
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RolllmopsMembre avertiTandis que Trump raconte tellement n'importe quoi et a un débit de parole tellement laborieux en permanence qu'il est impossible de créer un fake qui soit pirele 13/02/2024 à 12:41
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Prox_13Membre éprouvéDonc les 3/4 des politiciens devraient être bannis, tout simplement. Niveler vers le bas, ça va un moment.le 26/01/2023 à 16:14