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Facebook : trois utilisateurs sur quatre pensent que la plateforme nuit à la société au lieu de l'aider,
Et affirment à 76 % contre 11 %, que Facebook rend la société pire, et non meilleure

Le , par Bruno

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Troisième site web le plus visité au monde après Google et YouTube selon Alexa, Facebook est un réseau social qui permet à ses utilisateurs de publier des images, des photos, des vidéos, des fichiers et documents, d'échanger des messages, joindre et créer des groupes et d'utiliser une variété d'applications sur une variété d'appareils. Ces dernières années, la plateforme fondée par quelques étudiants de l’université de Harvard, donc Mark Zuckerberg, fait l’objet de plusieurs scandales et de poursuites judiciaires. Plus récemment, un nouveau sondage réalisé par SSRS a révélé que près des trois quarts de ses utilisateurs pensent que Facebook aggrave la société, et près de la moitié d'entre eux disent connaître quelqu'un qui a été persuadé de croire à une théorie du complot en raison du contenu du site.

Selon le sondage réalisé par SSRS, les utilisateurs affirment, à 76 % contre 11 %, que Facebook rend la société pire, et non meilleure. Treize autres pour cent disent qu'il n'a aucun effet dans un sens ou dans l'autre. Cette appréciation largement négative est valable pour tous les sexes, tous les âges et toutes les races. Même les utilisateurs fréquents de Facebook, ceux qui déclarent utiliser le site au moins plusieurs fois par semaine affirment à 70 % contre 14 % que le réseau social nuit à la société au lieu de l'aider.


Cependant, parmi la majorité qui pense que Facebook détériore la société, il n'y a pas de consensus écrasant sur la question de savoir si la plateforme elle-même est à blâmer en premier lieu : 55 % disent que la façon dont certaines personnes utilisent Facebook est plus fautive, et 45 % disent que c'est plutôt dû à la façon dont Facebook est géré. Dans l'ensemble, environ un tiers des personnes interrogées affirme à la fois que Facebook aggrave la société et que Facebook lui-même est plus fautif que ses utilisateurs.

Environ la moitié des utilisateurs, 49 %, disent connaître quelqu'un qui, selon eux, a été persuadé de croire à une théorie du complot à cause d'un contenu sur Facebook. Ce chiffre est plus élevé chez les jeunes Américains : 61 % des adultes de moins de 35 ans disent connaître quelqu'un qui a adopté une théorie du complot à cause d'un contenu sur Facebook, contre seulement 35 % des personnes âgées de 65 ans ou plus.

Facebook est confronté à une nouvelle vague d'examen dans le sillage de la publication des Facebook Papers, un ensemble de documents internes de l'entreprise qui mettent en lumière la culture de l'entreprise, la propagation de contenus qui sèment la discorde et sa lutte pour gérer les incidents de désinformation et d'extrémisme qui se produisent sur le site.

La dénonciatrice et ancienne employée de Facebook, France Haugen, a publié des milliers de pages de recherches sur Facebook, qui évoquent la façon dont le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, permet à des contenus haineux d'atteindre un plus grand nombre de personnes sur la plateforme et comment l'entreprise pousse les adolescents à adopter des attitudes néfastes en matière de santé mentale et d'image corporelle.

Le mois dernier, l'ancienne journaliste de CNN et militante Maria Ressa, qui a reçu le prix Nobel de la paix tant convoité, a reproché à Facebook de diffuser des informations erronées et mensongères empreintes de colère et de haine. Facebook, que Ressa a qualifié de plus grand distributeur de nouvelles au monde, est « biaisé contre les faits » et « biaisé contre le journalisme », ce qui constitue une menace pour la démocratie, car la plateforme continue de permettre aux mauvais acteurs de semer la désinformation.

La journaliste chevronnée et directrice du site d'information philippin Rappler a déclaré dans une interview après avoir remporté le prix que les algorithmes de Facebook « donnent la priorité à la diffusion de mensonges empreints de colère et de haine plutôt qu'aux faits. »

Notons que Facebook a eu du mal à avoir un impact sur la lutte contre la désinformation sur ses différentes plateformes, notamment Instagram et WhatsApp. L'entreprise a passé plus de 2,8 millions d'heures à essayer d'identifier les informations fausses ou trompeuses sur ses plateformes, et a même essayé de désigner des modérateurs dans le but de réprimer la désinformation.

Une étude a révélé que les sources de désinformation obtiennent six fois plus d'engagements sur Facebook que les sites d'information réputés, et la société a précédemment déclaré que la désinformation et le racisme existeront « inévitablement » toujours sur ses plateformes.

Plus tard en octobre, Facebook a annoncé que le nom de l'entreprise serait changé en Meta. Zuckerberg espère qu'un milliard de personnes seront dans le métavers d'ici dix ans. L'annonce a été faite durant l'édition 2021 de la Facebook Connect. Comme Google l'avait fait auparavant en présentant Alphabet, Meta est la maison-mère de différentes entreprises dont Facebook, WhatsApp, Instagram, Messenger et Oculus. « Notre marque était trop liée à un seul de nos services et ne reflétait pas tout ce que nous faisons », a expliqué le PDG du groupe. « Ce nouveau nom marque notre nouvel objectif : aider à donner vie au métaverse. »

Un peu plus de la moitié des utilisateurs, 53 %, affirment actuellement que le Gouvernement fédéral devrait accroître sa réglementation de Facebook, 11 % disent que le gouvernement devrait diminuer sa réglementation de la plateforme, et 35 % qu'elle ne devrait pas changer. Environ 44 % des personnes qui utilisent Facebook au moins plusieurs fois par semaine disent que les gouvernements devraient renforcer la réglementation du site, contre 66 % parmi celles qui utilisent la plateforme de réseaux sociaux moins fréquemment.

Plus largement, les Internautes expriment également peu de confiance dans les bonnes intentions des grandes entreprises technologiques, 38 % d'entre eux déclarant ne pas du tout faire confiance aux entreprises telles que Google, Facebook ou Amazon pour faire ce qui est le mieux pour leurs utilisateurs, contre 29 % en mars 2019. Seuls 34 % des internautes disent qu'ils font même un peu confiance aux grandes entreprises technologiques, une légère baisse par rapport aux 40 % d'il y a deux ans.

Et vous ?

Croyez-vous que le réseau social Facebook nuit à la société au lieu de l'aider ?

Êtes-vous pour ou contre un durcissement des règles contre Facebook ?

Faites-vous confiance aux entreprises telles que Google, Facebook ou Amazon ?

Voir aussi :

Facebook est « biaisé contre les faits » et constitue une menace pour la démocratie, selon la lauréate du prix Nobel de la paix Maria Ressa

Facebook change de nom et s'appelle désormais Méta. Zuckerberg espère qu'un milliard de personnes seront dans le métavers d'ici dix ans

Pour lutter contre la désinformation et les rumeurs, WhatsApp limite le transfert d'un message à cinq destinataires au maximum

Biden déclare que les plateformes comme Facebook tuent les gens avec les fausses informations COVID-19, plus de pression dans la lutte de la Maison-Blanche contre la désinformation sur les vaccins

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Avatar de smobydick
Membre averti https://www.developpez.com
Le 18/11/2021 à 9:09
Qui faut-il blâmer ? Facebook ou bien les 3 utilisateurs sur 4 qui pensent que Facebook nuit à la société mais continuent d'utiliser la plate-forme ? C'est simple : de moins en moins d'utilisateurs = plus de chance que Facebook réagisse et change ses pratiques
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