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Facebook est « biaisé contre les faits » et constitue une menace pour la démocratie,
Selon la lauréate du prix Nobel de la paix Maria Ressa

Le , par Bruno

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L'ancienne journaliste de CNN et militante Maria Ressa, qui a reçu vendredi le prix Nobel de la paix tant convoité, a reproché à Facebook de diffuser des informations erronées et mensongères empreintes de colère et de haine. Facebook, que Ressa a qualifié de plus grand distributeur de nouvelles au monde, est « biaisé contre les faits » et « biaisé contre le journalisme », ce qui constitue une menace pour la démocratie, car la plateforme continue de permettre aux mauvais acteurs de semer la désinformation.

La journaliste chevronnée et directrice du site d'information philippin Rappler a déclaré dans une interview après avoir remporté le prix que les algorithmes de Facebook « donnent la priorité à la diffusion de mensonges empreints de colère et de haine plutôt qu'aux faits. »


Sollicité pour commenter les remarques de Ressa, un porte-parole de Facebook a déclaré que le géant des réseaux sociaux continue d'investir massivement pour supprimer et réduire la visibilité des contenus nuisibles. « Nous croyons en la liberté de la presse et soutenons les organisations de presse et les journalistes du monde entier dans la poursuite de leur important travail », a ajouté le porte-parole.

Alors que la Philippine s’apprête à organiser les élections pour choisir un successeur à l'actuel président Rodrigo Duterte, Ressa est la cible d'intenses campagnes de haine sur les réseaux sociaux de la part des partisans du président Duterte. Selon Ressa, cette campagne de haine vise à détruire sa crédibilité et celle de Rappler.

Cette campagne « sera une bataille pour les faits », a déclaré Ressa. « Nous allons continuer à nous assurer que notre public voit les faits, les comprend. Nous n'allons pas nous laisser harceler ou intimider jusqu'au silence ». Les Philippins sont en tête du monde pour le temps passé sur les réseaux sociaux, selon une étude réalisée par des entreprises de gestion des réseaux sociaux. Des plateformes comme Facebook sont devenues des champs de bataille politique et ont joué un rôle déterminant dans sa victoire électorale en 2016 et dans la déroute de ses alliés lors des scrutins de mi-mandat l'année dernière.

Bien que Rappler ait débuté sur la plateforme Facebook, la journaliste philippine n’a cessé de critiquer la plateforme de réseau social pour sa politique envers les dirigeants comme Duterte et son rôle dans les pays en développement et les régimes non démocratiques.

Notons que Facebook a eu du mal à avoir un impact sur la lutte contre la désinformation sur ses différentes plateformes, notamment Instagram et WhatsApp. L'entreprise a passé plus de 2,8 millions d'heures à essayer d'identifier les informations fausses ou trompeuses sur ses plateformes, et a même essayé de désigner des modérateurs dans le but de réprimer la désinformation.

Une étude a révélé que les sources de désinformation obtiennent six fois plus d'engagements sur Facebook que les sites d'information réputés, et la société a précédemment déclaré que la désinformation et le racisme existeront « inévitablement » toujours sur ses plateformes.

La dénonciatrice et ancienne employée de Facebook, France Haugen, a publié des milliers de pages de recherches sur Facebook, qui évoquent la façon dont le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, permet à des contenus haineux d'atteindre un plus grand nombre de personnes sur la plateforme et comment l'entreprise pousse les adolescents à adopter des attitudes néfastes en matière de santé mentale et d'image corporelle.

En avril de cette année, il a été fait état des projets de Facebook de développer un produit destiné aux personnes trop jeunes pour s'inscrire officiellement sur Instagram, la plateforme exigeant que les utilisateurs aient au moins 13 ans.

Facebook a affirmé que cela devait permettre à l'entreprise de se concentrer sur la confidentialité et la sécurité des enfants. Cependant, une coalition internationale de défenseurs de la santé des enfants, réunie par Campaign for a Commercial-Free Childhood, une organisation à but non lucratif basée à Boston, a écrit une lettre ouverte à Zuckerberg, directeur général de Facebook et propriétaire d'Instagram pour lui demander de renoncer à ses projets. « Bien que la collecte de précieuses données familiales et la culture d'une nouvelle génération d'utilisateurs d'Instagram puissent être bonnes pour les résultats de Facebook, cela augmentera probablement l'utilisation d'Instagram par les jeunes enfants qui sont particulièrement vulnérables aux fonctions de manipulation et d'exploitation de la plateforme », pouvait-on y lire.

En mars, un post interne de Facebook a montré que les dirigeants discutaient des plans pour construire une version de l'application de partage de photos qui pourrait être utilisée par les enfants qui n'ont pas l'âge légal pour rejoindre Instagram. Stephanie Otway, une porte-parole de Facebook, a déclaré qu'Instagram en est aux premières étapes du développement d'un service pour les enfants dans le cadre d'un effort visant à garder les moins de 13 ans hors de sa plateforme principale.

Bien qu'Instagram exige que les utilisateurs aient au moins 13 ans, de nombreux enfants plus jeunes ont menti sur leur âge pour créer des comptes : « Les enfants sont déjà en ligne et veulent se connecter avec leur famille et leurs amis, s'amuser et apprendre. Nous voulons les aider à le faire d'une manière sûre et adaptée à leur âge, et trouver des solutions pratiques au problème permanent de l'industrie des enfants qui mentent sur leur âge pour accéder aux applications ».

En début de ce mois, Facebook a annoncé la suspension de ses plans de lancement d'Instagram Kids, Adam Mosseri, a déclaré que le service de réseaux sociaux mettait en pause ses travaux afin de pouvoir écouter les préoccupations et faire davantage pour démontrer la valeur de la version pour enfants, qui devait être dépourvue de publicité et permettre aux parents de surveiller l'activité des enfants. Adam aurait nié que la décision de « mettre en pause » le travail de développement sur Instagram Kids était un aveu que le concept était une mauvaise idée. Il a également ajouté que c'était toujours la « bonne chose à faire » de construire une application autonome qui offre aux parents plus de contrôle et de supervision.

Le gouvernement américain s'en est également pris à la plateforme pour ne pas avoir agi plus rapidement afin de retirer les mauvaises informations, en particulier celles concernant le COVID-19 et ses vaccins. Le président Joe Biden a déclaré que des plateformes comme Facebook tuent des gens en autorisant la désinformation sur le vaccin Covid-19 sur leurs services. Le docteur Nahid Bhadelia, une experte en maladies infectieuses a déclaré : « Je pense que les réseaux sociaux jouent un rôle important dans l'amplification de la désinformation, ce qui conduit les gens à ne pas se faire vacciner, ce qui les tue ».

Le président Biden critiquant directement Facebook et d'autres plateformes pour avoir permis à la désinformation sur les vaccins de se répandre et par conséquent d'augmenter le nombre de...
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Le 12/10/2021 à 7:50
Ces plateformes mettent en exergue des personnes qui manquent d'esprit critique et prennent pour argent comptant ce qu'on leur dit.

Facebook n'est à mon avis pas plus dangereux qu'un média traditionnel qui dès fois racontent n'importe quoi.

Le statut de journaliste peut aussi induire en erreur ces gens là.

Le problème n'est pas Facebook mais l'éducation qu'ont eu ces gens.
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