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Le bitcoin et d'autres cryptomonnaies basés sur l'algorithme Proof of Work sont un cauchemar suivant les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance,
Selon Timothy Swanson

Le , par Bruno

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Selon une analyse réalisée par l’Américain Timothy Swanson, économiste spécialisé dans la gouvernance environnementale, la biodiversité, la gestion de l'eau, ainsi que les droits de propriété intellectuelle et la réglementation des biotechnologies, le bitcoin et d’autres cryptomonnaies basés sur l'algorithme Proof of Work sont un cauchemar suivant les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).

Introduit à l'origine par Cynthia Dwork et Moni Naor en 1993, PoW est l’abréviation de Proof of Work ou encore preuve de travail. PoW est un algorithme utilisé au sein d'un réseau blockchain pour obtenir un consensus distribué et sans confiance. En d’autres termes, un système de consensus distribué et sans confiance signifie qu’on peut envoyer et/ou recevoir de l'argent de quelqu'un, sans faire confiance à des services tiers.

Selon Timothy Swanson, le concept de PoW n'a pas été véritablement utilisé jusqu'à ce que Satoshi Nakamoto découvre ses puissantes capacités qui ont été mises en œuvre dans le réseau du bitcoin. Pour lui, PoW serait probablement l'idée la plus importante derrière le livre blanc Bitcoin, car elle a permis un système qui ne repose pas sur la confiance ou sur des parties individuelles pour confirmer les transactions au sein du réseau. En effet, avec le bitcoin et un certain nombre d'autres cryptomonnaies, tous les nœuds participants (ordinateurs) ont accès au registre (blockchain), n'importe qui peut vérifier directement les informations écrites et il n'est pas nécessaire de faire appel à une tierce partie.

L'algorithme preuve du travail exige des utilisateurs qu'ils "travaillent" pour obtenir des récompenses. Ce qui se traduit par des calculs cryptographiques qui doivent être effectués afin de confirmer une transaction sur le réseau. Essentiellement, les mineurs sont en concurrence les uns avec les autres pour savoir qui va résoudre le problème en premier. La solution au problème est également connue sous le nom de "hash". Chaque fois qu'un mineur parvient à valider une transaction avec succès, en résolvant les bons calculs, il reçoit une récompense sous la forme d'une monnaie cryptographique. La monnaie virtuelle qu'ils reçoivent dépend du réseau sur lequel ils résolvent ces transactions cryptographiques complexes. Par exemple, si un mineur valide une transaction effectuée sur le réseau Bitcoin, il recevra une récompense sous forme de bitcoin.

Ces calculs cryptographiques nécessitent une grande puissance de calcul pour être résolus efficacement. Et il y a des centaines de milliers de mineurs qui sont tous en concurrence, seuls ou en groupe, pour résoudre un bloc de transaction. Une fois qu'un mineur particulier a résolu le bon problème et donc le bloc de transaction, tous les autres mineurs (nœuds) en sont également informés. Cela leur permet non seulement de passer au bloc suivant, mais aussi de s'assurer qu'il n'y a pas de problème de double dépense dans le réseau.

En utilisant une méthode de division du taux de hachage similaire à celle du CBECI (Cambridge Bitcoin Electricity Consumption Index), une borne inférieure et une borne supérieure du matériel minier sont fournies. Basé sur cette méthode, Timothy Swanson, qui est également professeur d'économie des ressources à l'Institut de hautes études internationales et du développement de Genève, montre que les chaînes de PoW consument en temps réel des ressources qui sont proportionnelles à la valeur de la cryptomonnaie sous-jacente. Les valeurs sur l'image ci-dessous sont actualisées toutes les 30 secondes sur le site de la CBECI. La capture présente les valeurs lors de la rédaction de cet article.


Notons que pour le cas du bitcoin, la valeur de la cryptomonnaie n’a cessé d’augmenter et a franchi la barre des 50 000 dollars à la faveur de l'arrivée sur le marché de La banque of New York Mellon. La banque of New York Mellon a en effet déclaré qu'elle avait formé une nouvelle unité pour aider les clients à détenir, transférer et émettre des actifs numériques. La banque qui doit encore obtenir certaines approbations, espère lancer son service dans l’année.

« BNY Mellon est fière d’être la première grande banque mondiale à annoncer son intention de fournir un service intégré pour les actifs numériques », a déclaré Roman Regelman, responsable des services numériques chez BNY Mellon. « La demande croissante des clients pour les actifs numériques, la maturité des solutions avancées et la clarification de la réglementation nous offrent une formidable opportunité d’étendre nos offres de services actuelles à ce domaine émergent », a-t-il ajouté.

Le patron d’Uber a aussi souligné qu’il pourrait à terme accepter les devises virtuelles comme moyen de paiement. « De la même façon que nous acceptons toutes formes de monnaies locales, nous allons examiner si les cryptomonnaies et/ou le bitcoin pourraient être utilisés pour faire des transactions », a déclaré Dara Khosrowshahi.

Au début de l’année 2017, le bitcoin était coté à 1000 dollars. Quelques mois plus tard et plus précisément en mai 2017, sa valeur est passée à 2000 dollars. Dans le mois d'août, le cap des 4000 dollars fut franchi et en octobre, le bitcoin a atteint les 5000 puis 6000 dollars. Bien que l’indice de croissance du bitcoin par rapport à sa valeur d’origine fût déjà élevé, l’on était loin de se douter que les mois à venir allaient être encore plus intéressants pour cette monnaie. En novembre 2017, la valeur de la monnaie cryptographique a encore grimpé pour passer à 8000 dollars l’unité puis à 10 000 dollars. À la mi-décembre 2017, le cours du bitcoin a battu tous les records en atteignant la valeur de 20 000 dollars.

En raison de l'augmentation rapide de la valeur des cryptomonnaies, la preuve de travail des activités telles que la fabrication de semi-conducteurs comprime une fois de plus les chaînes d'approvisionnement et la vente au détail en empêchant les biens et services socialement productifs d'entrer sur le marché.

Rappelons qu’en début d’année, le constructeur Asus avait prévenu sur une possible augmentation des coûts des cartes graphiques en raison de la forte demande observée dans le secteur de la cryptomonnaie. « Nous avons une annonce concernant les changements de prix MSRP (Manufacturer's Suggested Retail Price ou prix de détail suggéré par le fabricant) pour notre série de cartes graphiques et de cartes mères, ceci entrera en vigueur en début d’année 2021 », avait indiqué Juan Jose Guerrero III, responsable du marketing technique d’Asus sur le groupe Facebook de l’entreprise.

En plus de la forte demande du matériel électronique et informatique, le secteur de la cryptomonnaie est également connu pour sa forte consommation de l’énergie électrique. Le modèle a identifié une plage limitée de consommation d'énergie. Suivant l'analyse, ii l'on prenait l'énergie la plus efficace (les bornes inférieures), les chaînes de PoW consomment globalement 59,3 TWh par an, soit à peu près l'empreinte du Koweït. Timothy Swanson, démontre que, dans la plupart des cas comme pour le bitcoin, la limite inférieure n'est pas réaliste car la quantité de matériel de minage nécessaire pour ce degré d'efficacité n'a pas été fabriquée.

En revanche, si l'on prend une hypothèse moins prudente et que l'on utilise la borne supérieure, ces mêmes chaînes de PoW consomment globalement 180,1 TWh par an, soit environ l'empreinte de la Pologne ou de la Thaïlande. Dans le même ordre d’idée, une analyse de l'université de Cambridge suggère que le bitcoin consomme plus d'énergie électrique par an que l'Argentine tout entière. À date, le bitcoin consomme 121,36 TWh par an, selon l’analyse de l’université de Cambridge. Cette consommation devrait être revue à la hausse à l’avenir quand on prend en compte le fait qu’une augmentation du prix de la cryptomonnaie entraîne une augmentation de l’énergie nécessaire pour le minage. De même, les émissions de gaz à effet de serre dues au fonctionnement du réseau bitcoin devraient être revues à la hausse.


Le bitcoin a une empreinte carbone comparable à celle de la Nouvelle-Zélande, produisant 36,95 mégatonnes de CO2 par an, selon le BECI, le bitcoin consomme autant d'énergie que le Chili environ 77,82 TWh. l'outil de l'université de Cambridge montre un chiffre beaucoup plus élevé de 121,88 TWh, plus que la totalité de la consommation énergétique annuelle des Pays-Bas. On estime qu'environ la moitié de la consommation d'énergie des centres de données est désormais liée à l'extraction de bitcoin. En fait, la consommation d'énergie de bitcoin est supérieure à la consommation d'énergie combinée d'Amazon, Google, Microsoft, Facebook et Apple.

En réponse aux partisans du bitcoin qui évoquent un monde futur dans lequel l'avenir de la finance s'éclaircit, Timothy Swanson déclare : « certains promoteurs ne savent pas comment la compensation et le règlement se font sur le marché financier existant ». Selon l’économiste, la chaîne de blocage des bitcoins ne fait que transférer et sécuriser les bitcoins. Elle ne transfère pas véritablement l'argent. En fait, toutes les rampes d'accès et de sortie du réseau du bitcoin impliquent nécessairement des connexions et des accrochages avec l'infrastructure financière traditionnelle. « Une architecture de réseau basée sur PoW n'a pas le monopole exclusif des formes plus larges de données. Le bitcoin est co-dépendante de la finance traditionnelle, et non l'inverse » indique Timothy.

Plus tôt ce mois, un hacker écolo a lancé un appel à la destruction du réseau Bitcoin. « Cette immense consommation n'est pas un défaut, au sens d'une anomalie qui pourrait être améliorée dans les versions futures. Il s'agit plutôt d'une conception structurelle, au cœur du réseau Bitcoin, qui garantit la sécurité du système », indique Frank Leroy, défenseur de l’environnement, à propos du système de preuve de travail sur lequel s’appuie le bitcoin. Celui-ci fait donc observer qu’il est possible de faire tomber le réseau Bitcoin si l’on note que :

  • les mineurs sont organisés en pools centralisés et sont donc vulnérables aux attaques informatiques ;
  • les interfaces et les marchés, qui stockent les portefeuilles de bitcoin, sont également vulnérables ;
  • le réseau Bitcoin ne traite que 400 000 transactions par jour et est dimensionné en conséquence. Il est possible de générer 10 à 100 fois plus de fausses transactions, syntaxiquement correctes, mais provenant de portefeuilles vides, ou présentant plusieurs dépenses du même bitcoin, ou encore des allers-retours entre les portefeuilles financés, mais sans payer de frais. Ces transactions ne seront jamais validées par le réseau, mais pourraient facilement le saturer et le rendre inopérant.

Pertes sociales et déchets électroniques

Les systèmes de génération de hach sont à usage unique et sont souvent jetés 18 à 24 mois après utilisation. Certaines pièces comme les alimentations électriques sont récupérées et réutilisées et parfois un nouvel acheteur est disposé à acquérir des machines d'occasion. Les déchets électroniques générés chaque année par le matériel de minage mis au rebut sont à peu près équivalents à toute la poubelle générée au Luxembourg par an. Voici, ci-dessous, quelques exemples de pertes sociales :

  • le Kazakhstan alloue l'argent des contribuables à la construction de plus d'une douzaine de fermes minières. Elles sont principalement alimentées par des centrales à charbon ;
  • en décembre 2020, Gazprom (la compagnie pétrolière d'État en Russie) a annoncé qu'une filiale de gaz naturel en Sibérie. D'après des témoignages récents, des installations similaires ont été construites dans des champs de gaz naturel aux États-Unis ;
  • une centrale au charbon du comté de Yates, dans l'État de New York, a été reconvertie au gaz naturel en 2017. Les propriétaires de cette centrale de 20 MW tentent de l'étendre à 106 MW, pour exploiter plus de Bitcoin. Si l'on met de côté les émissions que cette usine créera, elle consommera également de grandes quantités d'eau ;
  • autre exemple de pertes sociales et de gains privatisés : la République de Géorgie. Le groupe Bitfury a utilisé ses relations politiques pour obtenir des biens immobiliers à des prix inférieurs à ceux du marché et la République a désormais la particularité d'avoir 10 % de la production énergétique du pays siphonné par les opérations minières de Bitfury.

Étant donné que les mineurs de PoW se font concurrence pour les mêmes ressources rares, et la capacité sur laquelle la société s'appuie pour générer des biens et des services réels, Timothy Swanson recommande de ne pas prendre part dans des activités des organisations de lobbying qui ne se consacrent pas à la protection des consommateurs ou de l'environnement. Pour lui, leur mission est de convaincre les législateurs du monde entier à adopter une approche non interventionniste en matière de réglementation, y compris les taxes sur les mineurs.

Source : Timothy Swanson

Et vous ?

Êtes-vous pour ou contre les cryptomonnaies ?

Quel est votre avis sur l'analyse de Timothy Swanson ?

Voir aussi

Le constructeur Asus prévient : « les cartes graphiques sont sur le point de devenir beaucoup plus chères », l'une des causes serait la forte demande observée dans le secteur de la cryptomonnaie

Le bitcoin approche les 50 000 dollars alors qu'une plus large adoption alimente un rebond record et entraîne une hausse de près de 70 % depuis le début de l'année

Le bitcoin consomme plus d'énergie électrique par an que l'Argentine tout entière, suggère une analyse de l'université de Cambridge : peut-il faire oublier cette tare en s'imposant comme monnaie ?

Le bitcoin franchit la barre des 50 000 dollars suite à l'arrivée sur le marché de la Bank of New York Mellon, qui a formé une unité pour aider les clients à détenir, transférer et émettre des actifs

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Avatar de Uther
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 18/09/2021 à 21:13
Citation Envoyé par Kikuts Voir le message
Je serai curieux de lire une étude qui analyse combien d'énergie, d'électronique l'équivalent en banque.
C'est déjà fait, une transaction bitcoin consomme un peu plus de 700 000 fois plus qu'une transaction classique. Le principe même du Bitcoin : les transaction doivent être inutilement complexe a gérer. C'est une conséquence de la sécurisation par du système "proof of work" pour que une seule personne ne puisse pas avec sa seule puissance de calcul fausser la blockchain.

Citation Envoyé par Kikuts Voir le message
Parce que c'est bien beau de jeter des pierres sur les cryptomonnaies dont le Bitcoin, mais si on compte une petite banque,
Il y a des serveurs, des bâtiments, des salariés qui consomment pour vivre et pollue, renouvèlent leurs iPhone tous les 2 ans, leur ordi portable tous les 3 / 4 ans.
Un banque assure bien plus de services (prêts, placements, ...) que ce que permet le bitcoin qui ne sert qu'à assurer des transactions, c'est ces services qui requièrent du personnel avec des ordinateurs individuels. Remplacer les transaction en devises par du bitcoin ne fera pas disparaitre cette activité.
Le traitement des transactions, en soi, consomme en fait très peu.

Citation Envoyé par Kikuts Voir le message
Ils achètent beaucoup de chose durant leur vie : combien de voiture, TV, électroménager, vêtement, nourriture etc.
Ils se déplacent en voiture et relâchent du CO2, ils ont des climatiseurs chez eux. Ils ont accès à nos comptes et peuvent en déduire nos habitudes. Et certains utilisent même le Bitcoin.
Ils vont se reproduire alors que la planète est surpeuplée. Une véritable honte ces banquiers
Alors qu'avec les puces ASIC, on sait à quoi s'en tenir !
Cette définition correspond probablement encore plus à l'utilisateur de Bitcoin lambda qu'au banquier.
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Avatar de JackIsJack
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 18/09/2021 à 8:55
Ça pourrait être marrant un réseau bitcoin qui aurait une preuve de travail basée sur des actions exclusivement accomplissables par des humains, sans machine.

Ça ne serait plus la bataille à "la machine la plus puissance" mais au groupe d'humain qui parvient à créer le plus de confiance autour d'eux (par X moyens possibles) et libre aux gens de souscrire ou pas à leurs services. Tiens, ça pourrait s'appeler des banques.
5  1 
Avatar de Ryu2000
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 16/11/2021 à 11:17
Citation Envoyé par web bea Voir le message
Je ne m'exclamais pas
Je voulais juste faire une blague parce que il y a des gens qui sont content quand le bitcoin chute et il y a des gens qui sont content quand le bitcoin bat des records.
Selon le cour du bitcoin on les entends plus ou moins, c'est rigolo.

Mais après ouais le gars qui a dit "maintenant que la Chine a interdit le bitcoin, son cours va chuter" s'est planté.

Citation Envoyé par web bea Voir le message
pour montrer qu'il était difficile de faire des prévisions pertinentes sur son cours
Ouais c'est complétement imprévisible. Ça peut monter ou descendre pour un rien, les investisseurs font n'importe quoi, il suffit d'un tweet à la con d'Elon Musk et une catastrophe peut avoir lieu.

Citation Envoyé par web bea Voir le message
la Chine est une dictature, pas les pays de la zone euro.
L'UE se transforme petit à petit en dictature.
C'est une dictature molle ce qui est beaucoup plus fourbe.
3  0 
Avatar de nicopulse
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 17/09/2021 à 20:05
A oui, autant investir dans l'immobilier.
2  0 
Avatar de matd53
Nouveau membre du Club https://www.developpez.com
Le 24/09/2021 à 10:46
Citation Envoyé par NarcisseAmani Voir le message
En lisant bien, j'ai compris que ce problème ne sera pas résolu aussi facilement vu la monté croissante de Bitcoin et d'autres cryptomonnaies. Qu'est-ce qui se passera lorsque ces autres crypto auront atteint un niveau aussi élevé ?
Quelles peuvent être les solutions pour limiter ces genres de problème?
Nous voyons seulement le réchauffement climatique et autre problème qui nous menacent mais on ne regarde pas vraiment du côté numérique 🙄
Quelles peuvent être les solutions pour limiter ces genres de problème? --> Interdire le bitcoin par la législation, dans tous les pays. C'est une aberration écologique qui n'apporte rien à la société, posant bien plus de problèmes qu'il n'en résout.
4  2 
Avatar de sergio_is_back
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 26/09/2021 à 12:46
Citation Envoyé par yannickt Voir le message

Le problème avec le sujet Bitcoin, c'est qu'on arrive très vite, voir tout de suite avec des arguments fake des deux côtés et toute tentative de débat constructif est tout de suite transformé en guerres de tranchées et/ou d'égos stériles.
Je dirais plutôt que le problème du Bitcoin c'est : A quoi ça sert ?

Si cramer autant d'énergie et matériel électronique ne sert strictement à rien, pas la peine de continuer...

Pour l'instant à part (et presque uniquement) à spéculer, le Bitcoin est totalement inutile

Certains diront qu'il permet de s'affranchir du système bancaire, certes, mais on peut aussi acheter de l'or et le garder chez soi, puis le revendre à une boutique lorsqu'on a besoin de liquidités, on s’affranchit aussi du système bancaire...
4  2 
Avatar de TotoParis
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 03/03/2021 à 20:55
Pour moi, le principe même de la BlockChain est une aberration, au vu de l'énergie consommée.
C'est juste un bel objet technologique, c'est vrai. Mais il ne s'étendra jamais comme système monétaire, même
à l'échelle d'un pays moyen. C'est tout simplement irréalisable.
2  1 
Avatar de rt15
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 16/03/2021 à 17:25
Il faut que cette bulle explose.
Et le plus tôt sera le mieux.

Et je ne dis pas ça parce que je serais content que ça donne une bonne leçon aux spéculateurs.

Je dis ça car le bitcoin, c'est en moyenne de l'ordre de 300 000 transactions par jours :
https://bitinfocharts.com/comparison...nsactions.html

Alors que dans le même temps, il consomme autant d'électricité que je ne sais pas trop quel pays. Ces temps-ci ce serait la Nouvelle-Zélande.

300 000 transactions par jours, c'est 3,5 transactions par secondes...

3,5 transactions par secondes bordel de merde.
Avec l'electricité de la Nouvelle-Zélande.
Alors qu'un seul PC suffirait.

Peut-être le plus grand gaspillage d'énergie de l'humanité ?

Pour ajouter un bloc à la chaîne bitcoin il faut une preuve de travail.
Le bitcoin est quant à lui la preuve ultime que l'homme est con.

Une monnaie digitale décentralisée non gérée par les banques et/ou les états. -> Pourquoi pas.
Cette ressource spéculative énergivore qu'est le Bitcoin. -> Non.
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Avatar de kitbij
Futur Membre du Club https://www.developpez.com
Le 30/03/2021 à 12:13
L'or est et restera de loin la seule et unique monnaie internationale. Les derniers accords de Bâle vont le propulser de nouveau au centre du système monétaire.
Même les banques centrales, qui impriment des billets à partir de rien, dévaluant de plus en plus leur monnaie, se remettent à se charger en or.
Les chinois et les russes (et d'autres avec eux) ne veulent plus rien payer en dollar et paient leur imports en or.
Une route en or pour l'or... Un très bon article sur l'or : investir-solutions.com/comment-investir-dans-l-or...
Le bitcoin va modifier nos façons de voir la monnaie et nos échanges, mais ne prendra jamais la place de l'or.
Mais ce n'est que mon avis.
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Avatar de Uther
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 18/03/2021 à 10:20
C'est particulièrement plus stupide que tous les autres. Même les subprimes étaient soutenus par des prêt immobiliers, certes pourris, mais qui correspondaient a une certaine logique. Le Bitcoin c'est le niveau au dessus, on peut juste croiser le doigts. Si ça part en couille, il n'y a pas le moindre moyen de voir venir quoi que se soit.

Je suis de l'avis de rt15, j'espère vraiment ça se casse la gueule au plus tôt avant que les impacts sur l'économie soient trop énormes.
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