
C'est au cours d'une réunion préparatoire entre Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et les représentants du secteur que cela aurait été évoqué. D'ailleurs, Le Maire a été clair : « Vous ne serez pas des proies. Nous n’accepterons pas que les géants du numérique viennent faire leur shopping en France avec des start-ups qui seraient en difficulté ». L'annonce officielle de la création de ce fonds se fera vendredi prochain lors de la présentation d’un plan plus vaste de soutien au secteur des nouvelles technologies sur fond de crise économique liée à l’épidémie provoquée par le nouveau coronavirus.
Ce fonds de souveraineté sera géré par Bpifrance, aura pour principal objectif de préserver la souveraineté nationale et sera destiné prioritairement aux start-ups opérant dans les secteurs de l’informatique dématérialisée (cloud) et des biotechnologies en allant jusqu’à l’éducation, la défense ou encore les énergies renouvelables. À ce qu'il paraît, il est également prévu le doublement à 160 millions d'euros, du financement du French Tech Bridge. Il s'agit du programme de prêt-relais de Bpifrance destiné à aider les entreprises à faire face à leurs difficultés de trésorerie.
Bien que cette action du gouvernement français soit appréciée par plusieurs, certains craignent que ce fonds soit géré comme l'investissement innovant l'a été jusqu'ici. Ces derniers pensent donc qu'il se contentera d'enrichir les promoteurs de projets bancals, pendant que les vraies pépites iront chercher leur financement là où on s'intéressera à elles. Il ne reste plus qu'à espérer que les choses ne se passent pas de cette façon et que les véritables pépites comprises dans les 13 000 start-ups que compte le pays puissent bénéficier de ce financement.
Source : Reuters
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