Les 60 premiers satellites de Starlink, le projet d'Elon Musk pour fournir Internet depuis l'espace, sont lancés en orbite
Après deux tentatives
Le 2019-05-24 20:35:43, par Bill Fassinou, Chroniqueur Actualités
Le déploiement des satellites pour la constellation Starlink, le projet d’Elon Musk pour fournir de l’Internet à haut débit depuis l’espace partout dans le monde a débuté ce jeudi. Dans la nuit du jeudi au vendredi, SpaceX a procédé au lancement en orbite terrestre basse de sa première flotte de 60 satellites. Comme l’avait annoncé Elon Musk, les 60 satellites ont été transportés dans l’espace à bord de la fusée Falcon 9 depuis la base aérienne de Cap Canaveral en Floride, aux États-Unis.
Après quelques problèmes techniques et météorologiques qui ont retardé le lancement de la semaine dernière, SpaceX a finalement procédé à la mise sur orbite de ses 60 premiers satellites de la constellation Sarlink. Après avoir tweeté la semaine dernière une photo des satellites rangés dans la fusée Falcon 9, Musk avait annoncé qu’ils seraient lancés le 15 mai. Mais SpaceX a retardé le lancement de 24h une première fois, en raison de conditions météorologiques inadéquates, puis une seconde fois pour des problèmes techniques liés à l’informatique.
Les 60 satellites d’une masse de 227 kilogrammes chacun ont été lancés et mis en orbite terrestre basse dans la nuit d’hier à aujourd’hui, à partir de la base aérienne de Cap Canaveral en Floride. Les 60 satellites représentent la première flotte d’une constellation d’environ douze mille satellites pour le projet Starlink, un projet par lequel Elon Musk entend fournir de l’Internet à haut débit depuis l’espace à toutes les régions du monde. Musk et SpaceX ont expliqué que significativement, les 60 satellites ne représentaient pas grand-chose pour l’instant. D’après eux, il faudra attendre encore au moins six lancements supplémentaires (environ 400 satellites) pour espérer offrir un service Internet minimum.
SpaceX a également déclaré qu'il faudrait probablement encore un jour pour savoir si tous les satellites déployés fonctionnaient correctement. De plus, avait précisé Musk la semaine dernière au cours d’une interview, au moins 12 lancements portant des charges utiles similaires sont nécessaires pour assurer une couverture Internet constante dans la plupart des pays du monde. Pour l'instant, Starlink n'est autorisé que pour les opérations américaines. Cela dit, les ambitions d’Elon Musk vont plus loin qu’une simple fourniture d’Internet haut débit à l’échelle mondiale. À travers Starlink, le PDG de Tesla et de la société de fusées privée SpaceX veut mobiliser les fonds nécessaires pour sa vision de l’espace, en particulier celle de coloniser la planète Mars.
En effet, dans sa conversation téléphonique avec des journalistes la semaine dernière rapportée par CNBC, Elon Musk a déclaré qu’il voyait Starlink comme un véritable pilier de financement pour ses prochaines expéditions dans l’espace et sur Mars en particulier. Le patron de Tesla compte sur les revenus qu’il tirera de ce projet pour financer sa vision de Mars. Ces revenus lui permettront de mettre plus de moyens à disposition de SpaceX pour terminer son nouveau modèle de fusée qui est en train d’être développée et baptisée Starship, un nouvel engin spatial permettant de transporter des clients payants vers la Lune et d'essayer éventuellement de coloniser Mars.
Autrement dit, Starship est le nouveau système de lancement entièrement réutilisable que SpaceX met actuellement au point. Starship doit transporter jusqu’à 100 personnes à la fois depuis la terre vers la Lune ou la planète Mars. « Nous voyons cela comme un moyen pour SpaceX de générer des revenus pouvant être utilisés pour développer de plus en plus de roquettes et de vaisseaux spatiaux. Nous pensons pouvoir utiliser les revenus de Starlink pour financer Starship », a expliqué Elon Musk la semaine passée aux journalistes. Le PDG du constructeur automobile Tesla Inc. semble avoir visé juste, car d’après ce que rapporte Reuters, si le projet Starlink marche comme prévu, ce service Internet mondial représenterait une énorme source de revenus et de financement pour Musk et les siens.
Les revenus potentiels des activités après le lancement de Starlink devraient avoisiner les 3 milliards d’euros (2,6 milliards d’euros) par an, une évaluation potentielle alors même que Starlink n’a pas encore enregistré de clients. Sur ce point, Elon Musk avait expliqué aux journalistes que Starlink ne compte pas encore de clients, car selon lui, il serait préférable d’avoir au préalable une bonne compréhension du calendrier de déploiement de la constellation. Il a indiqué que SpaceX souhaitait néanmoins signer des opérateurs télécom en tant que clients, ainsi que des gouvernements. SpaceX va probablement commencer à vendre de la connectivité plus tard cette année ou au début de l'année prochaine si tout se passe comme prévu.
Cependant, n’oublions pas la concurrence. Même si chaque lot de 60 satellites de la constellation Starlink d’Elon Musk apportera un térabit de capacité haut débit utilisable, soit une capacité utilisable du réseau Starlink au-dessus de tout satellite de télécommunication géostationnaire actuellement en orbite et devancera de manière significative toute autre constellation en orbite terrestre basse connue comme OneWeb et en cours de développement à l’exemple de celui de Télésat, Reuters assure quand même que SpaceX ferait face à une vive concurrence dans le secteur.
Dans le lot des concurrents potentiels de SpaceX, on pourrait citer Télésat et LeoSat Enterprises du Canada qui envisagent également de déployer une constellation d’environ 300 satellites d’une capacité utilisable d’environ huit térabits d’ici les prochaines années et OneWeb, soutenu par Airbus SE, qui a lancé son propre réseau de satellites en février de cette année. Dans le cas de SpaceX, Elon Musk a déclaré que l’entreprise compte constituer la constellation Starlink avec un peu plus de onze mille satellites (12 000 d’après Reuters).
Sources : Reuters (1, 2)
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Après quelques problèmes techniques et météorologiques qui ont retardé le lancement de la semaine dernière, SpaceX a finalement procédé à la mise sur orbite de ses 60 premiers satellites de la constellation Sarlink. Après avoir tweeté la semaine dernière une photo des satellites rangés dans la fusée Falcon 9, Musk avait annoncé qu’ils seraient lancés le 15 mai. Mais SpaceX a retardé le lancement de 24h une première fois, en raison de conditions météorologiques inadéquates, puis une seconde fois pour des problèmes techniques liés à l’informatique.
Les 60 satellites d’une masse de 227 kilogrammes chacun ont été lancés et mis en orbite terrestre basse dans la nuit d’hier à aujourd’hui, à partir de la base aérienne de Cap Canaveral en Floride. Les 60 satellites représentent la première flotte d’une constellation d’environ douze mille satellites pour le projet Starlink, un projet par lequel Elon Musk entend fournir de l’Internet à haut débit depuis l’espace à toutes les régions du monde. Musk et SpaceX ont expliqué que significativement, les 60 satellites ne représentaient pas grand-chose pour l’instant. D’après eux, il faudra attendre encore au moins six lancements supplémentaires (environ 400 satellites) pour espérer offrir un service Internet minimum.
SpaceX a également déclaré qu'il faudrait probablement encore un jour pour savoir si tous les satellites déployés fonctionnaient correctement. De plus, avait précisé Musk la semaine dernière au cours d’une interview, au moins 12 lancements portant des charges utiles similaires sont nécessaires pour assurer une couverture Internet constante dans la plupart des pays du monde. Pour l'instant, Starlink n'est autorisé que pour les opérations américaines. Cela dit, les ambitions d’Elon Musk vont plus loin qu’une simple fourniture d’Internet haut débit à l’échelle mondiale. À travers Starlink, le PDG de Tesla et de la société de fusées privée SpaceX veut mobiliser les fonds nécessaires pour sa vision de l’espace, en particulier celle de coloniser la planète Mars.
En effet, dans sa conversation téléphonique avec des journalistes la semaine dernière rapportée par CNBC, Elon Musk a déclaré qu’il voyait Starlink comme un véritable pilier de financement pour ses prochaines expéditions dans l’espace et sur Mars en particulier. Le patron de Tesla compte sur les revenus qu’il tirera de ce projet pour financer sa vision de Mars. Ces revenus lui permettront de mettre plus de moyens à disposition de SpaceX pour terminer son nouveau modèle de fusée qui est en train d’être développée et baptisée Starship, un nouvel engin spatial permettant de transporter des clients payants vers la Lune et d'essayer éventuellement de coloniser Mars.
Autrement dit, Starship est le nouveau système de lancement entièrement réutilisable que SpaceX met actuellement au point. Starship doit transporter jusqu’à 100 personnes à la fois depuis la terre vers la Lune ou la planète Mars. « Nous voyons cela comme un moyen pour SpaceX de générer des revenus pouvant être utilisés pour développer de plus en plus de roquettes et de vaisseaux spatiaux. Nous pensons pouvoir utiliser les revenus de Starlink pour financer Starship », a expliqué Elon Musk la semaine passée aux journalistes. Le PDG du constructeur automobile Tesla Inc. semble avoir visé juste, car d’après ce que rapporte Reuters, si le projet Starlink marche comme prévu, ce service Internet mondial représenterait une énorme source de revenus et de financement pour Musk et les siens.
Les revenus potentiels des activités après le lancement de Starlink devraient avoisiner les 3 milliards d’euros (2,6 milliards d’euros) par an, une évaluation potentielle alors même que Starlink n’a pas encore enregistré de clients. Sur ce point, Elon Musk avait expliqué aux journalistes que Starlink ne compte pas encore de clients, car selon lui, il serait préférable d’avoir au préalable une bonne compréhension du calendrier de déploiement de la constellation. Il a indiqué que SpaceX souhaitait néanmoins signer des opérateurs télécom en tant que clients, ainsi que des gouvernements. SpaceX va probablement commencer à vendre de la connectivité plus tard cette année ou au début de l'année prochaine si tout se passe comme prévu.
Cependant, n’oublions pas la concurrence. Même si chaque lot de 60 satellites de la constellation Starlink d’Elon Musk apportera un térabit de capacité haut débit utilisable, soit une capacité utilisable du réseau Starlink au-dessus de tout satellite de télécommunication géostationnaire actuellement en orbite et devancera de manière significative toute autre constellation en orbite terrestre basse connue comme OneWeb et en cours de développement à l’exemple de celui de Télésat, Reuters assure quand même que SpaceX ferait face à une vive concurrence dans le secteur.
Dans le lot des concurrents potentiels de SpaceX, on pourrait citer Télésat et LeoSat Enterprises du Canada qui envisagent également de déployer une constellation d’environ 300 satellites d’une capacité utilisable d’environ huit térabits d’ici les prochaines années et OneWeb, soutenu par Airbus SE, qui a lancé son propre réseau de satellites en février de cette année. Dans le cas de SpaceX, Elon Musk a déclaré que l’entreprise compte constituer la constellation Starlink avec un peu plus de onze mille satellites (12 000 d’après Reuters).
Sources : Reuters (1, 2)
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pmithrandirExpert éminentPour ma part, je suis plutôt opposé au principe de starlink.
Je trouve l'idée géniale, très inventive, etc... mais le bénéfice ne vaut pas le cout(avoir des satellites en masse dans le ciel).
Les buts du projets sont louables, avoir internet partout, même peut etre bientot dan les bateaux, dans les avions, etc... a des tarifs abordables.
Mais je pense que la nature mérite un certain respect, surtout quand ces décisions sont irréversibles.
Et oui, je pense que c'es les petits pas qui font les grands refus. Si un pays comme la France refuse, pour des raisons valables, le projet, il est proable qu'a un moment la question se pose en Europe.
Vous imaginez vraiment le projet starlink déployés sans :
la Russie
la Chine,
l’Europe
...
A un moment, on réduit tellement la cible des clients potentiels que le projet n'est plus rentable.
Après, je me fais assez peu d'illusion. Le progrés va nous amener a toute vitesse dans cette direction et on commencera a se poser la question a 35 000 satellites déployés... et le mal sera fait.
Ensuite d'autres puissances feront des réseaux concurrents, et cette idée aura mis en l'air 200 000 satellites avant 10 ans. Donc la moitié seront inutilisés car leur maison mère fera faillite.le 10/03/2021 à 10:59 -
JipétéExpert éminent séniorAh, ça c'est de l'écologie bien maîtrisée et du développement durable de haut vol, bravo les gars !
Et pas un seul Vert pour monter au créneau et gueuler contre ?
Et tout ça pour quoi ? Pour échanger des vidéos de chats ?
Lamentable…le 12/11/2019 à 8:38 -
eldran64Membre extrêmement actifC'est le pot de terre contre le pot de fleur.
Je ne suis pas partisan de l'internet via les satellites.
Si on oublie le coût monstrueux d'autant de lancement, c'est surtout la pollution environnementale générée pour le lancement de tout ces satellites qui me préoccupe le plus.
Pour la partie pollution lumineuse, elle aura probablement des impacts sur les animaux diurnes (il faudrait faire des études là dessus).
Bref l'environnement d'un côté et le fric de l'autre pour moi la messe est dite.le 06/02/2020 à 8:44 -
UtherExpert éminent séniorOu peut-être que certains sont très concernés par l'état de la terre, ce qui fait qu'ils préfèrent une vraie réflexion sur les problèmes plutôt qu'on mélange tout n'importe comment dans un petit message d'indignation générique convenu.
Les enjeux de la pollution terrestre et spatiale sont très différents. De même, ça n'a pas de sens de ramener un projet de télécommunication privé à une problématique de santé, c'est des moyens, des recherches et des personnes différentes. Parmi les autres choses que Starlink ne fait pas, on aurait aussi pu citer la paix au Moyen-Orient, trouver un sens a la vie et le retour de l'être aimé.
Visiblement tu n'habites pas dans une zone mal desservie, tant mieux pour toi, mais je t'assure que une bonne connexion haut-débit c'est un rêve pour beaucoup de personnes en environnement rural pour qui la fibre n'est pas envisageable et pour qui l'ADSL et la 4G peuvent être très mauvais.
Il y a aussi un principe de réalité qui fait que certaines choses sont plus faciles à faire que d'autre. La recherche médicale est un domaine qui exige globalement bien plus de temps que l'ingénierie, l'électronique ou l'informatique. Les processus biologiques étant souvent plus lent, moins predictibles, et que les êtres vivants sont des machines variées et variable que l'on doit prendre tel que la nature nous les a données, alors que la plupart des créations humaines sont construites selon des plans que l'on maîtrise quasi parfaitement.
Et pourtant la quantité de recherche qui se fait actuellement sur le Sida ou en génétique, c'est colossal comparé a Starlink qui est juste une production en série de technologies spatiales depuis longtemps maîtrisée. Et en ce moment, s'il y a bien un sujet sur lequel la recherche ne chôme pas, c'est bien le Covid, vu que malheureusement, la Chloroquine préconisée par le prophète marseillais peine toujours à démontrer son efficacité.
Je ne dis pas que toutes les nouveautés technologiques actuelles sont nécessaires, bien au contraire, des technologies comme la 5G, l'évolution matérielle forcée des PC/smartphones actuels, le tournant du tout en ligne actuel,... sont clairement un énorme gâchis au vu des besoins de la majorité des utilisateurs. Mais pour le coup Starlink serait un vrai plus pour les personnes privées du haut débit.
Sauf que non, pour peu qu'on se renseigne sérieusement sur les contraintes de ce qu'implique un voyage vers Mars, on apprend vite que ça serait la pire idée pour améliorer ses chances de survie. L’environnement de Mars sera toujours énormément plus hostile que la Terre même si elle subit les pires niveaux de pollution humaine. Aucune colonisation de Mars n'est envisageable sans une Terre opérationnelle pour la ravitailler en quasi permanence.le 17/08/2020 à 22:03 -
UtherExpert éminent séniorBien évidemment que SpaceX n'a pas lancé des centaines de sattelites pour le bien être d'une petite tribu indienne. Bien evidement que c'est de la communication. Il n'empêche que cette tribu représente plutôt bien l'intérêt de Starlink : avoir accès a un intérêt de qualité dans les endroits où c'est difficile.
Ce qui est marrant c'est que vous associez ça au pouvoir alors que Starlink est et restera bien moins important que les opérateurs traditionnels qui desservent déjà et continueront a desservir la grande majorité de la population. Ils ne sont pas plus philanthropes que Elon Muskle 12/10/2020 à 6:16 -
AoCannailleExpert confirméIl me semble que la France est encore maitre de comment elle attribue l'usage des fréquences d'ondes sur son territoire, starlink ne peut pas arriver et dire "je prend la bande xGhz" partout dans le monde et que chaque pays ferme sa gueule...
Et puis, je trouve ça étrange, la NASAsubventionnesous-traite les projets spaciaux de musk, c'est à dire qu'on a encore les USA qui vont foutre leur merde partout avec leur législation extra-territoriale à 2 balles...
S'il n'y avait pas eu les scandale du blocage unilatéral de site en .com, des amendes à la BNP, Snowden et Assange, j'aurais pu être pour ce genre de système.
Bref, par principe de la neutralité du web, je suis plutôt contre le fait d'avoir une infrastructure de communication aux mains d'une entreprise privée, qui plus est américaine.le 10/03/2021 à 9:44 -
LeruasMembre éclairéC'est indiqué dans l'article justementle 17/01/2020 à 12:30
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JipétéExpert éminent séniorC'est effarant :
Comment ça, du gouvernement américain ? Il s'agit là d'un problème mondial qui concerne toute l'humanité, c'est à des instances internationales de gérer ça !
Communication de trouducs, de la pub, quoi...
On en est là. Un jour ça va arriver pour de bon et ce jour-là on pleurera les morts...
Oui, parce que le jour où il leur faudra s'échapper, il s'échapperont dans un environnement rempli de déchets, vous voyez le truc ? Ils sont un peu comme les pompiers dans leur beau camion rouge, mais cerné par les flammes immenses d'un incendie hors de contrôle. Pauvre d'eux...
Hallucinant d'en arriver là, mais d'un autre côté, quelque part, qu'ils en envoient encore plus, qu'ils noient le ciel de ces cochonneries, elles s'autodétruiront.
Il a bon dos, le bug ! Quelle bande d'incapables, on croit rêver...
On est propres, avec des guignols pareils aux manettes.
C'est effarant...le 19/10/2020 à 11:40 -
Mister NonoMembre chevronnéQui a dit que l'homme pollue la terre ? NON, il pollue la terre ET le ciel.
Pauvre humanité.le 30/05/2019 à 17:30 -
phoebiosMembre à l'essaiOn peut voir le problème de plusieurs manière différentes. Le fait que l'on fasse brûler un satellite n'est pas forcément le "pire".
Les satellites Starlink sont conçus pour brûler à 95% dans l'atmosphère pour la première itération. Les derniers envoyés sont censés brûler à 100%. Ce choix a été fait pour ne pas encombrer les orbites avec des satellites morts (ou des débris). Starlink étant en orbite basse n'importe quel débris de la constellation brûlera en quelques semaines. On évite d'encombrer l'orbite de la terre. Ça c'est le coté "pratique" de ce choix technique.
D'un point de vue des matériaux et de la ressource, est-ce que les satellites Starlink ne sont pas moins gourmands finalement qu'un réseaux télécom en fibre optique et câbles ? Fabrication, installation et entretien avec tout le BTP que ça implique, notamment le béton, sont des activités extrêmement polluantes aussi (surtout la fabrication du béton, une des pires). Je n'ai pas la réponse à cette interrogation mais ça me semble pas évident dans un sens ou dans l'autre.
L'utilité ensuite d'un tel réseau en plus du terrestre? Plusieurs activités sont envisageables:
- Les vidéos de chat évidemment ;-)
- Décongestionner une zone géographique comme un centre urbain par exemple, en faisant passer certaines communications longues distances par l'espace au lieu de transiter par tout les intermédiaires terrestres. Créer ainsi des interconnections qui n'existent pas au sol plus directes quand c'est avantageux.
- Accès internet en zone non développée: De la zone rurale en France au désert de je ne sais quel coin du monde.
- Accès internet pour le maritime permettant plus de débit et de nouveaux usages. Idem pour l'aviation.
- Fourniture d'une couverture mondiale pour les scientifiques aussi (balises et télémétrie n'importe ou dans le monde pour leurs armées de capteurs environnementaux)
- Connectivité sans apport terrestres pour l'industrie et les collectivités publiques (feux de route connectés, radars automatiques dans des zones encore plus paumées :-/ , etc...)
Globalement fournir une connectivité la ou ce n'était pas possible ou financièrement envisageable avant.
Alors après il est clair que cramer des trucs dans l'atmosphère c'est pas bon du tout. A notre époque on préférerai ne pas le faire. Mais est-ce mieux que la situation actuelle ou pas ? Je ne sais pas mais encore une fois la réponse me semble pas si évidente.
EDIT:Typole 12/11/2019 à 12:27