Facebook, Twitter et Google appelés à témoigner sur la censure appliquée par leurs plateformes,
Devant les législateurs américains
Le 2019-04-08 10:18:41, par Stéphane le calme, Chroniqueur Actualités
Facebook, Google et Twitter vont à nouveau témoigner cette semaine à Washington. L’audition, qui aura lieu devant le Congrès, a été décidé à la suite d’allégations selon lesquelles ces entreprises technologiques appliquent la censure.
Plus précisément, ces entreprises de technologie ont été accusées de censurer les discours conservateurs sur leurs plateformes. Le Président américain, Donald Trump, n’a pas caché sa façon de penser dans une série de tweets contre ces sociétés. Les entreprises ont nié les allégations dans le passé.
L'audience devant le sous-comité de la magistrature du Sénat chargé de la constitution est prévue pour le 10 avril et s'intitule « Liberté d'expression étouffante: censure technologique et discours public ».
Neil Potts, le directeur des politiques publiques de Facebook, va témoigner en tant que porte-parole de l’entreprise. Twitter et Google n'ont pas immédiatement répondu à une demande de commentaire. Néanmoins, une source proche de l’audience au Sénat a annoncé que des représentants de Twitter et de Google seraient également présents.
L'audience marquera probablement la deuxième comparution de Potts au Congrès cette prochaine. Les officiels de Facebook et de Google devraient comparaître devant le Comité judiciaire de la Chambre le 9 avril pour répondre aux questions concernant la propagation du nationalisme blanc sur leurs plateformes.
Le témoignage de Facebook devant le Congrès intervient alors que le directeur général, Mark Zuckerberg, appelle à davantage de réglementation gouvernementale, y compris des règles relatives à la modération du contenu. Certains groupes de pression ont toutefois exprimé des inquiétudes quant au fait que le gouvernement décide du contenu que les réseaux sociaux devraient maintenir et celui qu’ils devraient supprimer.
Dans une tribune pour le Washington Post publié fin mars, Zuckerberg a déclaré
Envoyé par Zuckerberg
Ces grandes enseignes de la technologie seront probablement confrontés à des questions difficiles; Le sous-comité sera présidé par Ted Cruz, un républicain du Texas, qui a déjà clairement exposé sa position sur la question. « Le secteur de la technologie de pointe se comporte comme si les seules opinions acceptables étaient celles de l'extrême gauche », a déclaré Cruz, précisant que « toute opinion contraire conviendrait à la censure et au silence ».
Les entreprises américaines de médias sociaux ont récemment dû faire face à une série d’accusations émanant de Washington, et de la Maison Blanche en particulier. À la mi-mars, le membre républicain du Congrès, Devin Nunes, a déclaré qu'il engagerait une action en justice de 250 millions de dollars contre Twitter pour sa prétendue « censure explicite » des conservateurs.
Nunes a accusé le réseau social de faire du « shadow-banning » des utilisateurs de droite, tout en refusant d’agir contre le contenu «abusif, haineux et diffamatoire» des utilisateurs de gauche. Le shadow-banning consiste à bloquer partiellement ou totalement un utilisateur ou son contenu d'une communauté en ligne, de sorte qu'il ne soit pas immédiatement évident pour l'utilisateur qu’il a été bloqué.
Twitter a réfuté toutes les accusations. Cependant, l’entreprise a annoncé dans la foulée qu’elle « étiqueterait » les messages qui enfreindraient ses règles mais qui resteraient importants pour un débat public. Cette annonce a incité certains médias américains à présumer que le président Donald Trump, qui utilise souvent la plateforme pour des discours enflammés, pourrait devenir l'un des premiers à être «étiqueté».
Source : The Hill, Washington Post, tweets Donald Trump
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Plus précisément, ces entreprises de technologie ont été accusées de censurer les discours conservateurs sur leurs plateformes. Le Président américain, Donald Trump, n’a pas caché sa façon de penser dans une série de tweets contre ces sociétés. Les entreprises ont nié les allégations dans le passé.
L'audience devant le sous-comité de la magistrature du Sénat chargé de la constitution est prévue pour le 10 avril et s'intitule « Liberté d'expression étouffante: censure technologique et discours public ».
Neil Potts, le directeur des politiques publiques de Facebook, va témoigner en tant que porte-parole de l’entreprise. Twitter et Google n'ont pas immédiatement répondu à une demande de commentaire. Néanmoins, une source proche de l’audience au Sénat a annoncé que des représentants de Twitter et de Google seraient également présents.
L'audience marquera probablement la deuxième comparution de Potts au Congrès cette prochaine. Les officiels de Facebook et de Google devraient comparaître devant le Comité judiciaire de la Chambre le 9 avril pour répondre aux questions concernant la propagation du nationalisme blanc sur leurs plateformes.
Le témoignage de Facebook devant le Congrès intervient alors que le directeur général, Mark Zuckerberg, appelle à davantage de réglementation gouvernementale, y compris des règles relatives à la modération du contenu. Certains groupes de pression ont toutefois exprimé des inquiétudes quant au fait que le gouvernement décide du contenu que les réseaux sociaux devraient maintenir et celui qu’ils devraient supprimer.
Dans une tribune pour le Washington Post publié fin mars, Zuckerberg a déclaré
Les entreprises américaines de médias sociaux ont récemment dû faire face à une série d’accusations émanant de Washington, et de la Maison Blanche en particulier. À la mi-mars, le membre républicain du Congrès, Devin Nunes, a déclaré qu'il engagerait une action en justice de 250 millions de dollars contre Twitter pour sa prétendue « censure explicite » des conservateurs.
Nunes a accusé le réseau social de faire du « shadow-banning » des utilisateurs de droite, tout en refusant d’agir contre le contenu «abusif, haineux et diffamatoire» des utilisateurs de gauche. Le shadow-banning consiste à bloquer partiellement ou totalement un utilisateur ou son contenu d'une communauté en ligne, de sorte qu'il ne soit pas immédiatement évident pour l'utilisateur qu’il a été bloqué.
Twitter a réfuté toutes les accusations. Cependant, l’entreprise a annoncé dans la foulée qu’elle « étiqueterait » les messages qui enfreindraient ses règles mais qui resteraient importants pour un débat public. Cette annonce a incité certains médias américains à présumer que le président Donald Trump, qui utilise souvent la plateforme pour des discours enflammés, pourrait devenir l'un des premiers à être «étiqueté».
Source : The Hill, Washington Post, tweets Donald Trump
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KiLVaiDeNMembre expertLe danger, c'est cette volonté des grandes entreprises du net à décider ce qu'il est bon de penser ou de ce qui ne l'est pas; C'est à nous de décider ce qui est bon pour nous, pas à eux !
La censure est une très mauvaise façon de gérer le contenu. C'est même une procédure que j'estime dictatoriale. Eh Oh Big Brother, arrête un peu de vouloir me mettre dans une case, je ne suis pas un pantin !
Nous en arrivons à un moment de notre histoire où l'information est tellement répandue, tellement abondante, que nous avons besoin de mettre en place des systèmes nouveaux pour nous permettre d'y voir plus clair dans le paysage des idées. Je déplore que pour l'instant, il n'existe pas un outil simple, qui permette à partir d'un texte quelconque d'extraire les idées de base, comme un "synthétiseur" d'idées. Je crois que c'est vers cela que nous devons nous orienter, car une fois cet outil mis en place, là nous pourrons globalement par nos "votes", décider les idées qui sont néfastes de celles qui sont bénéfiques, et automatiquement, un nouveau texte publié passer par cette moulinette pourrait donner une coloration sémantique utile pour déterminer si un texte est par exemple raciste, violent, ou autre. Chacun pourrait également avoir sa propre version de l'arbre en parallèle, et comparer "ses idées" à celles globalement acceptées, et ainsi peut-être s'orienter vers des réflexions nouvelles et créatives qui lui permettraient d'évoluer ou bien d'innover en justifiant que sa pensée est bonne !
Nous pourrions selon moi bâtir une IA plus performante également, une fois cet outil, cet "arbre de concepts" construit, car elle pourrait s'appuyer dessus pour s'orienter dans ses choix, et qui de mieux que le peuple tout entier pour fédérer ou rejeter des idées ? En tout cas, moi je ne pense pas que ce soit le rôle des grandes entreprises du net, ni même d'un quelconque gouvernement de dicter sa doctrine.
Ici nous sommes sur un forum d'informaticiens, et je m'adresse à vous pour prendre en compte ces propos : cela fait assez longtemps que je pense à cette idée, et il est peut-être temps de passer à la vitesse supérieure, si vous êtes intéressés contactez-moi !
A+le 09/04/2019 à 9:04 -
Ryu2000Membre extrêmement actifJe suis d'accord avec Trump, les GAFA et les médias sont contre lui.
Les publications anti Trump sont mis en avant.le 09/04/2019 à 9:35