Amazon a fait de Jeff Bezos l'homme le plus riche du monde, mais pourquoi maltraite-t-elle autant ses salariés
Victimes d'accident de travail ?
Le 2019-04-04 08:37:04, par Christian Olivier, Expert éminent sénior
La croissance rapide d’Amazon a permis à son PDG, Jeff Bezos, de devenir la personne la plus riche du monde, avec une valeur nette estimée à 148,7 milliards de dollars. Mais, l’embonpoint apparent de ce géant de l’industrie technologique contraste fortement avec les accusations répétées dont il est la cible qui font état de mauvais traitement à l’encontre d’une bonne partie des salariées du groupe.
Certains travailleurs de l’entreprise dénoncent depuis plusieurs années déjà des conditions de travail brutales dans les entrepôts d’Amazon. Une enquête publiée en juillet 2018 par le Guardian montrait, par exemple, le calvaire vécu par des salariés d’Amazon et des anciens du groupe ayant été victimes d’un accident de travail dans les entrepôts logistiques de l’entreprise. Plus tôt en 2015, le New York Times avait déploré des conditions de travail très difficiles chez le géant du commerce électronique, évoquant au terme d’une enquête un environnement hostile où les travailleurs sont dressés les uns contre les autres pour améliorer la productivité.
Une nouvelle enquête du média The Gardian publiée récemment pointe du doigt une fois de plus les conditions de travail pénibles dans les entrepôts d’Amazon. Elle met en exergue le traitement injuste et inhumain dont auraient été victimes certains employés d’Amazon. Cette enquête s’est intéressée aussi bien au personnel évoluant dans les centres de distribution d’Amazon — les unités logistiques qui prennent en charge la préparation des commandes, l’emballage, l’expédition, le service client et la gestion des retours — qu’au personnel de la chaine de commandement évoluant au siège du groupe.
Dans son article, le Guardian a évoqué plusieurs cas témoins parmi lesquels une employée de l’un des centres de distribution d’Amazon et un ancien cadre aujourd’hui décédé qui travaillait au siège du groupe dans le service des ressources humaines à Seattle. La première Michelle Quinones, 27 ans, préparait les commandes dans le centre de distribution d’Amazon à Fort Worth au Texas, le second Ronald Ashley était responsable des ressources humaines au siège d’Amazon à Seattle, dans l’État de Washington.
Le cas de Ronald Ashley
En novembre 2018, la famille de Ronald Ashley a engagé une action en justice contre Amazon. La plainte décrit comment Ashley est tombée et s’est fracturé la colonne vertébrale lors d’un voyage d’affaires en février 2016. Malgré le diagnostic établi par ses médecins et ses problèmes de santé associés au VIH, après trois mois de paiement des prestations, Amazon a rejeté la demande d’Ashley visant à obtenir des prestations d’invalidité de courte durée et à travailler à domicile. La situation financière et la santé d’Ashley se sont alors rapidement détériorées. En octobre de la même année, il a démissionné en pensant qu’il serait plus facile de suivre son traitement et de se rétablir plus vite s’il ne tentait plus de lutter contre Amazon par le biais d’appels. En novembre 2016, Ashley a écrit à Jeff Bezos, le PDG d’Amazon pour exposer ses problèmes et trouver rapidement une issue favorable. Bezos a assuré qu’il réglerait le problème et l’avait officiellement rétabli dans ses fonctions chez Amazon. Mais Ronald Ashley s’est éteint récemment à l’âge de 53 ans suite à une crise cardiaque.
« ;Il n’y a pas que ceux qui travaillent dans les entrepôts qui sont maltraités. Ronald était un cadre des RH. Il s’agissait d’un poste à salaire élevé ;», a déclaré Michael Kapin, l’avocat représentant la famille d’Ashley dans la poursuite, au Guardian. « ;On lui a refusé ses prestations d’invalidité de courte durée et il a dû débourser de sa poche alors qu’il avait droit à ces prestations, ce qui, à notre avis, a causé le stress à l’origine de la crise cardiaque ;», a déploré Kapin.
Le cas de Michelle Quinones
Michelle Quinones travaille depuis juillet 2017 chez Amazon. Quelques mois après son embauche, elle a commencé à développer le syndrome du canal carpien, un ensemble de signes fonctionnels et physiques lié à la souffrance du nerf médian au niveau du poignet. Les symptômes du canal carpien incluent un engourdissement ou des fourmillements des doigts (surtout au pouce, à l’index et au majeur), une douleur au poignet et à la paume de la main qui irradie vers les doigts ou vers l’avant-bras et une difficulté à saisir les objets, même légers. Des éléments faisant partie de l’environnement de travail peuvent expliquer l’apparition de ce syndrome.
Quinones a été envoyée au moins 10 fois à la clinique Amcare qui a été mise en place pour fournir aux employés d’Amazon les premiers soins sur site. À cause de ce problème, elle a dû se faire opérer au poignet en novembre 2017. Mais, l’assureur-accidents d’Amazon n’a reconnu l’opération que plus d’un an après, en février 2019, après une longue bataille devant les tribunaux.
Les entrepôts d’Amazon ont été inscrits sur la liste des « ;douze endroits les plus dangereux ;» du National Council for Occupational Safety and Health en avril 2018. Au cours du même mois, le National Council for Occupational Safety and Health aux États-Unis, a classé les entrepôts d’Amazon parmi la douzaine d’établissements les plus dangereux du pays (qui en compte 140), en raison des conditions de travail dangereuses qui règnent au sein de l’entreprise. Il serait intéressant d’avoir un retour d’expérience des employés du secteur informatique qui travaillent chez Amazon afin de se faire une meilleure idée des conditions de travail qui règne dans l’entreprise de Jeff Bezos.
Source : The Guardian
Et vous ?
Qu’en pensez-vous ?
Que devrait faire Amazon, d’après vous, pour mettre fin à ces « pratiques » qui ternissent son image ?
Y a-t-il, à votre connaissance, d’autres entreprises technologiques qui, à la vue des éléments présentés dans cet article, traitent aussi mal leurs employés ?
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Certains travailleurs de l’entreprise dénoncent depuis plusieurs années déjà des conditions de travail brutales dans les entrepôts d’Amazon. Une enquête publiée en juillet 2018 par le Guardian montrait, par exemple, le calvaire vécu par des salariés d’Amazon et des anciens du groupe ayant été victimes d’un accident de travail dans les entrepôts logistiques de l’entreprise. Plus tôt en 2015, le New York Times avait déploré des conditions de travail très difficiles chez le géant du commerce électronique, évoquant au terme d’une enquête un environnement hostile où les travailleurs sont dressés les uns contre les autres pour améliorer la productivité.
Une nouvelle enquête du média The Gardian publiée récemment pointe du doigt une fois de plus les conditions de travail pénibles dans les entrepôts d’Amazon. Elle met en exergue le traitement injuste et inhumain dont auraient été victimes certains employés d’Amazon. Cette enquête s’est intéressée aussi bien au personnel évoluant dans les centres de distribution d’Amazon — les unités logistiques qui prennent en charge la préparation des commandes, l’emballage, l’expédition, le service client et la gestion des retours — qu’au personnel de la chaine de commandement évoluant au siège du groupe.
Dans son article, le Guardian a évoqué plusieurs cas témoins parmi lesquels une employée de l’un des centres de distribution d’Amazon et un ancien cadre aujourd’hui décédé qui travaillait au siège du groupe dans le service des ressources humaines à Seattle. La première Michelle Quinones, 27 ans, préparait les commandes dans le centre de distribution d’Amazon à Fort Worth au Texas, le second Ronald Ashley était responsable des ressources humaines au siège d’Amazon à Seattle, dans l’État de Washington.
Le cas de Ronald Ashley
En novembre 2018, la famille de Ronald Ashley a engagé une action en justice contre Amazon. La plainte décrit comment Ashley est tombée et s’est fracturé la colonne vertébrale lors d’un voyage d’affaires en février 2016. Malgré le diagnostic établi par ses médecins et ses problèmes de santé associés au VIH, après trois mois de paiement des prestations, Amazon a rejeté la demande d’Ashley visant à obtenir des prestations d’invalidité de courte durée et à travailler à domicile. La situation financière et la santé d’Ashley se sont alors rapidement détériorées. En octobre de la même année, il a démissionné en pensant qu’il serait plus facile de suivre son traitement et de se rétablir plus vite s’il ne tentait plus de lutter contre Amazon par le biais d’appels. En novembre 2016, Ashley a écrit à Jeff Bezos, le PDG d’Amazon pour exposer ses problèmes et trouver rapidement une issue favorable. Bezos a assuré qu’il réglerait le problème et l’avait officiellement rétabli dans ses fonctions chez Amazon. Mais Ronald Ashley s’est éteint récemment à l’âge de 53 ans suite à une crise cardiaque.
« ;Il n’y a pas que ceux qui travaillent dans les entrepôts qui sont maltraités. Ronald était un cadre des RH. Il s’agissait d’un poste à salaire élevé ;», a déclaré Michael Kapin, l’avocat représentant la famille d’Ashley dans la poursuite, au Guardian. « ;On lui a refusé ses prestations d’invalidité de courte durée et il a dû débourser de sa poche alors qu’il avait droit à ces prestations, ce qui, à notre avis, a causé le stress à l’origine de la crise cardiaque ;», a déploré Kapin.
Le cas de Michelle Quinones
Michelle Quinones travaille depuis juillet 2017 chez Amazon. Quelques mois après son embauche, elle a commencé à développer le syndrome du canal carpien, un ensemble de signes fonctionnels et physiques lié à la souffrance du nerf médian au niveau du poignet. Les symptômes du canal carpien incluent un engourdissement ou des fourmillements des doigts (surtout au pouce, à l’index et au majeur), une douleur au poignet et à la paume de la main qui irradie vers les doigts ou vers l’avant-bras et une difficulté à saisir les objets, même légers. Des éléments faisant partie de l’environnement de travail peuvent expliquer l’apparition de ce syndrome.
Quinones a été envoyée au moins 10 fois à la clinique Amcare qui a été mise en place pour fournir aux employés d’Amazon les premiers soins sur site. À cause de ce problème, elle a dû se faire opérer au poignet en novembre 2017. Mais, l’assureur-accidents d’Amazon n’a reconnu l’opération que plus d’un an après, en février 2019, après une longue bataille devant les tribunaux.
Les entrepôts d’Amazon ont été inscrits sur la liste des « ;douze endroits les plus dangereux ;» du National Council for Occupational Safety and Health en avril 2018. Au cours du même mois, le National Council for Occupational Safety and Health aux États-Unis, a classé les entrepôts d’Amazon parmi la douzaine d’établissements les plus dangereux du pays (qui en compte 140), en raison des conditions de travail dangereuses qui règnent au sein de l’entreprise. Il serait intéressant d’avoir un retour d’expérience des employés du secteur informatique qui travaillent chez Amazon afin de se faire une meilleure idée des conditions de travail qui règne dans l’entreprise de Jeff Bezos.
Source : The Guardian
Et vous ?
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Jon ShannowMembre extrêmement actifÇa fait partie des raisons pour lesquelles je n'achètent rien chez eux !le 04/04/2019 à 9:05
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EdrixalMembre expérimentéQue c'est du dit et redit. On est dans du réchauffer, mais en vrais ? La majorité s'en fous complétement.
L'image d'Amazone n'est pas ternie, puisque ses bénéfices augmente. Encore une fois les gens s'en foutent. Tu cherche un truc ? C'est sur Amazone ? T'a le prime qui te permet d'être livrer en 1 jours ouvré pour pas un rond supp ? Ok, j'y vais !
Dans la foulée, on poste un petit com sur FB/Twitter pour dire qu'Amazone c'est le mal parce qu'ils maltraite leurs employée et le lendemain on est content de recevoir notre colis.
Alors pourquoi Amazone changerais ?
Officiellement non. Après on sais que chez FB, les modérateurs des vidéos prennent chère, que dans beaucoup d'usine c'est la merde aussi, ect...le 04/04/2019 à 9:35 -
EdrixalMembre expérimentéLe prix de ta bière viens de prendre 4€ en quelques heures, méfie toi, ça sent l'arnaque !
Ouai 'fin le prix entre les bonnes fraise Française et celle qui vienne d'Espagne c'est vraiment pas le même... De 3/4€ tu passer à 12/15€. Le goût y est, mais a ce prix là, t'en prend pas tous les jours.
Quant au priorité, si tu te permet de passer une soirée entre pote à boire de la bière et qu'en compensation tu préfère prendre 4 repas avec des fraises au lieu d'un seul...
Bha ouai, ça se fait d'ailleurs. Mais quand ça vaut le coup ou pour un repas de fête, sinon les gens n'ont pas les moyens, ou alors faut aller voir le petit producteur du coin, et encore...
C'est tellement simpleJ'me demande pourquoi ils n'y pense pas alors ?!
Peut être parce que les enjeux sont important et qu'il y à beaucoup plus qu'un simple traiter de libre circulation en jeu...
Cool et au seins de l'UE ? Oui, je confirme ça va faire tout un marcher en plus qui sera taxer.
Regarde comment ce passe les accords entre la Chine et les US. Tous les accords commerciaux en général. L'UE nous permet d'avoir quelques chose de stable entre les pays de l'UE, c'est pas plus mal au final.
Faut arrêter de croire que les accords ça ce passe dans dans Civilization, t'envoie un diplomate tu dit "voulez vous faire un accord" avec un "oui/non" au bout ^^'
Ont est d'accord. Après tout ça exister bien avant. Sinon dans les pays hors UE, ils ne pourrait pas en faire ^^
Je passe sur le reste...le 05/04/2019 à 13:04 -
Ecthelion2Membre extrêmement actifLes français qui se suicident au boulot ont mis un pouce vert à ce commentaire...le 04/04/2019 à 15:20
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EdrixalMembre expérimentéOuai 'fin, Amazone vend les produits Chinois, ça fait double peine du coup !
Pour le coup non, y'a pas qu'eu, y'a aussi des chefs d'entreprise, des ouvriers, ect...ect...
Au passage les agriculteurs, profite pas mal des subventions de l'EU. Sans parler de certaine réglementation Européenne qui leur permettre de continuer à utiliser certaine pratique qu'on aimerais bien voir disparaitre... (Enfin quoi que là l'UE à le bon dos, la France ce décharger sur l'UE, mais rien ne dit que si le gouvernement avais eu le choix seul, il aurait fait différemment ^^) .Après oui, ils sont pris à la gorge par les grandes surface, mais en soit c'est pas que depuis l'UE...le 04/04/2019 à 16:18 -
EdrixalMembre expérimentéPourtant des qu'une lois Européenne impopulaire est voté on entend plein de monde dire "c'est la faute à l'Europe", plutôt que "c'est la faute à nos politiques".
https://www.20minutes.fr/economie/2484859-20190331-union-europeenne-france-envoie-plus-argent-recoit
La France, troisième contributeur, premier receveur. Oui on paye plus que ce que l'on reçois, mais comme tu le dit y'a des coût de fonctionnement. En bref, on est loin d'être les moins bien lotis.
Pour les agriculteurs, y'a la PAC, et c'est pas rien pour eux. Sans ça, oui ils serait tous au fond du trous.
En vrais je suis pas spécialement un pro Europe en l'état. Y'a beaucoup d'hypocrisie dans ce système. Mais faut arrêter de cracher dans la soupe, ont est tous bien content de pas avoir de droit de douane à payer quand les produits viennent de l'UE, on est tous bien content de pouvoir bouger d'un pays à l'autre sans passer par la case passeport, on est tous bien content de profiter des avantages de l'UE en règle général. Puis quand ça va pas, hop on oublie tout et on crache dessus.
Je le redit, le système est perfectible, on est bien d'accord, un salaire minimum commun partout en Europe, des prix identiques dans chaque pays, un système économique commun, permettrait d'arranger pas mal de chose. Quoi que... Vue comment sont nos politiques, si un choix devais être fait, ce serait celui du pireAlors...
Au final la seule chose dont je suis certain c'est qu'une sortie de l'UE sa n'aurais rien de bon pour nous. On va le vois avec l'Angleterre une fois qu'ils seront sortie, si vraiment ils en sortent un jour...le 05/04/2019 à 9:32 -
Ryu2000Membre extrêmement actifDe plus en plus les employés seront remplacés par des robots, et eux ont moins de problème de santé.
Donc il y a aura moyen d'employés d'Amazon qui se feront maltraiter.
Amazon n'a pas besoin de mettre fin à ces pratiques, Amazon pourrait faire du greenwashing par exemple, il n'ont qu'a acheté de l'électricité renouvelable et communiquer là dessus.
Comme ça les gens vont se dire que c'est une super entreprise qui est concerné par le futur de la planète et fait le maximum d'effort pour préserver l'environnement.
Bon ça ne fonctionne pas du tout pour Apple ou Starbucks, mais ça réussira peut-être à Amazon...
Il parait qu'Amazon investit tout les bénéfices dans l'entreprise, donc elle pourrait investir et améliorer les conditions de travail, mais ce serait moins drôle.
Les consommateurs s'en foutent que les employés se fassent maltraiter.
La masse des consommateurs ne va pas se dire "je boycott Amazon", les consommateurs vont se dire "je vais m'abonner à Amazon Prime pour être livré rapidement et pour pas cher quand je commande des trucs".le 04/04/2019 à 9:03 -
abriotdeMembre chevronnéLa majorité s'en fous complétement.le 04/04/2019 à 14:08
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EdrixalMembre expérimentéCe que je veut dire, c'est qu'on sais déjà tous qu'Amazone traite mal ses employées. Pour ma part j'évite au max Amazone. Mais j'en connais beaucoup qui ce moque du traitement des employés et qui continue à acheter sur Amazone. Les justifications sont diverse ça va du "C'est des rumeurs" à "De toute façon c'est partout pareil.".
Moi même parfois je passe par Amazone parce que le produit que je cherche, je ne le trouve pas ailleurs ou en tout cas, pas à ce prix là...
En bref, tous le monde dira "Oui il faut qu'Amazone traite mieux ses employées !", mais concrètement quand il s’agit de boycotter un max pour montrer à Amazone que leur réputation peut avoir un impact sur leur affaire, bha y'a plus que ceux qui n'achète pas sur Amazone pour suivre le mouvement.le 04/04/2019 à 14:22 -
Ryu2000Membre extrêmement actifBon ok on va dire que les français et les politiciens critiquent un tout petit peu l'UE parfois, mais le truc hyper frustrant c'est qu'ils pensent qu'il est possible de changer l'UE... (la France c'est pas la moitié de l'UE... On ne pèse pas plus qu'un autre)
Les agriculteurs veulent vivre de leur travail et pas de subventions.
On devrait payer leur récolte beaucoup plus cher.
L'argent que les agriculteurs français reçoivent de la part de l'UE vient de la France.
Si la France n'était pas dans l'UE, elle pourrait augmenter les subventions que reçoivent les agriculteurs français, sans dépenser plus.
On pourrait avoir ça sans avoir l'UE.
L'UE c'est trop gros, trop contraignant.
Si vous voulez juste un traité pour circuler librement dans des pays, il n'y a pas besoin d'une usine à gaz comme l'UE.
Et personnellement je n'ai rien contre les frais de douane.
C'est pas écologique de commander loin.
À cause de l'UE on ne peut pas se défendre face à la concurrence déloyale.
On devrait pouvoir "ça on le produit en France, alors on met une taxe à l'importation dessus, pour que les français consomment français avant de consommer étranger".
PROTECTIONNISME : L'EXEMPLE DE LA SUISSE
La Suisse protège son agriculture par des quotas et des taxes douanières. Le coût du travail étant très élevé, les exploitations agricoles suisses ne pourraient pas soutenir la concurrence des autres pays européens sans ces mesures protectionnistes. Lorsque la production locale de salades de mâche suffit à satisfaire la demande nationale, des taxes douanières très élevées découragent toute importation. Quand l'offre est insuffisante, on autorise des quotas d'importation. Une belle illustration du protctionnisme.
La Suisse est un des pays qui se porte le mieux au monde, donc il ne doit pas faire que de la merde...le 05/04/2019 à 9:59