Les bénéfices trimestriels du géant IBM ont dépassé les prévisions de Wall Street qui s’attendait déjà à des résultats financiers exceptionnels pour le dernier trimestre de l’année 2018. Entre octobre et décembre 2018, IBM a affiché un chiffre d’affaires trimestriel (CA) de 21,76 milliards USD. Ce dernier, supérieur aux prévisions des analystes (21,71 milliards USD), a permis de dégager un bénéfice net de 1,95 milliard USD.
Cette performance s’est traduite par une hausse du titre IBM d’environ 7 % à la clôture des marchés financiers aux USA puisqu’une fois ajusté et rapporté par action, ce bénéfice est ressorti à 4,87 USD par action, au lieu des 4,82 USD par action sur lesquels avaient tablé les analystes.
Sur l’année 2018, IBM a déclaré un bénéfice ajusté par action de 13,81 USD, un bénéfice net annuel de 8,7 milliards USD et un CA de 79,6 milliards USD en hausse de 1 % par rapport à 2017. En 2019, Big Blue prévoit même un bénéfice ajusté d’au moins 13,90 USD l’action, alors que les analystes tablent plutôt sur 13,79 USD par action.
Ces bons résultats récompensent les efforts entrepris par Ginni Rometty, le PDG du groupe, en vue d’améliorer les services technologiques inclus dans les nouveaux impératifs stratégiques d’IBM (les services dématérialisés en ligne — Cloud —, l’analytique, la cybersécurité et l’intelligence artificielle). Ces services technologiques axés sur de nouveaux impératifs stratégiques ont représenté l’an dernier 39,8 milliards USD dans le CA du groupe (+ 9 %), dont 19,2 milliards USD rien que pour le Cloud (+ 12 %).
Les ventes de logiciels cognitifs de la firme d’Armonk, qui regroupe la plateforme d’intelligence artificielle Watson, les services d’analyse et de cybersécurité, ont généré un chiffre d’affaires de 5,46 milliards USD, alors que les analystes s’attendaient à 5,25 milliards USD. Le CA de 4,32 milliards USD généré par IBM dans le secteur des services aux entreprises mondiales a également dépassé les prévisions initiales de 4,15 milliards USD du marché.
Signalons au passage que, jusqu’ici, la stratégie d’IBM dans le Cloud a consisté à aider les entreprises partenaires à associer plusieurs plateformes de Cloud plutôt qu’à se lancer en concurrence directe avec les fournisseurs de services Cloud « ;à très grande échelle ;» bien établis tels que Amazon Web Services, Microsoft Azure et Google. En octobre dernier, IBM a annoncé l’acquisition de l’entreprise Red Hat pour 33,4 milliards USD afin de mieux se repositionner dans le Cloud.
Source : Reuters
Et vous ?
Qu’en pensez-vous ?
Voir aussi
IBM entame l'acquisition de Red Hat pour 33,4 milliards de dollars : pour, contre, indifférent, quel est votre avis sur cette acquisition ?
IBM affiche son intention de commercialiser des systèmes informatiques quantiques universels via sa plateforme cloud
IBM lance une plateforme de paiements transfrontaliers qui s'appuie sur la blockchain et invite la monnaie numérique à la table des banques
Think 2018 : IBM présente un ordinateur de taille comparable à un grain de sel et doté de la puissance d'un x86 des années 90
IBM termine 2018 avec des résultats financiers au-delà des attentes grâce au Cloud
Et renoue avec une progression annuelle de ses revenus
IBM termine 2018 avec des résultats financiers au-delà des attentes grâce au Cloud
Et renoue avec une progression annuelle de ses revenus
Le , par Christian Olivier
Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !