
L’entreprise américaine basée à Colombus en Géorgie lance WLinux Enterprise. Comme celles qui l’ont précédé, cette distribution s’appuie sur le sous-système Windows pour Linux. D’après la description que l’entreprise fait du produit, elle est « compatible avec Red Hat Enterprise Linux. » PRNewswire rapporte que WLinux donne accès à une panoplie d’outils ligne de commande (git, OpenSSH, Node.js, Python, Go, Ruby, AWS, Azure cloud, etc.) directement sur Windows 10.
WLinux Enterprise divise pour plusieurs raisons
Primo, elle est payante ; un tel positionnement est généralement mal perçu dans l’univers des logiciels dérivés de ceux au code source ouvert. Toutefois, ce qu’il ne faut pas perdre de vue c’est que open source ne veut pas dire gratuit. WhiteWater Foundry requiert une installation sur un minimum de 50 postes de travail et facture l’unité à 100 $. À cela, il faut ajouter le coût du support annuel qui s’élève à 1500 $. Une remise de 95 % est en cours sur le store de la firme de Redmond. Certes, elle casse le coût de l’installation à 5 $ par poste, mais l’entreprise prévient que l’application est publiée à des fins de démonstration. En rapport avec ce détail, WhiteWater Foundry indique que la mouture disponible sur la boutique de Microsoft est basée sur Scientific Linux au lieu de Red Hat Linux. En plus de ce qu’elle n’intègre pas de paquetages Red Hat Linux, le support utilisateur et les outils de configuration automatique ne sont pas fournis. WhiteWater Foundry a publié un contact pour les entreprises désireuses d’obtenir une licence d’utilisation de la version de WLinux Enterprise basée sur Red Hat Linux. La publication de WLinux Enterprise fait suite à celle de WLinux – première distribution Linux payante pour Windows 10.
Secundo, WLinux s’appuie sur une couche d’émulation qui permet au noyau du système d’exploitation de la firme de Redmond d’effectuer des appels Linux. De façon rigoureuse, WLinux n’est donc pas une distribution Linux. En effet, sous le capot ce n’est pas le kernel de l’OS open source qui est aux commandes. Certes, WLinux permet de transporter une partie de la puissance de Linux sous Windows, notamment, en termes de disponibilité d’outils ligne de commande, mais des inconvénients demeurent. Par exemple, faire du « Linux » sur un serveur Windows n’affranchit pas de la nécessité de redémarrer le poste pour appliquer un patch.
Sources : WhiteWater Foundry, PRNewswire
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