
Faisant partie des rares entreprises françaises fournissant ce genre de services, le groupe est actuellement présent dans 19 pays, compte environ 2200 salariés, assemble lui-même ses serveurs, possède aujourd’hui 27 data centers et revendique de compter parmi ses clients, 20 des 500 plus grands groupes du monde.
Actuellement dans une optique d’évolution et de perfectionnement, OVH prévoit de multiplier par trois ou quatre ses investissements d’ici 2026 avec l’ambition de devenir l’offre alternative européenne sur le marché à forte croissance du cloud, aujourd’hui dominé par les géants américains et asiatiques, avec Amazon en tête. Pour la période 2016-2020, le groupe français a établi un plan d'investissement de 1,5 milliard d’euros. Et pour accélérer son internalisation, les investissements de la firme, pour les années suivantes jusqu'à 2026, devraient atteindre entre 4 et 7 milliards d’euros, d'après son patron Octave Klaba.
Il n’est pas exclu que l’on apprenne dans les prochaines années l’introduction en bourse de l’entreprise, car d’après le fondateur, toutes les possibilités pouvant contribuer à l’expansion ou à l’ascension du groupe seront étudiées minutieusement. Après avoir pris pied aux Etats-Unis, le groupe vise aussi le Brésil, l’Inde ou encore la Russie en comptant sur l’ADN européen du groupe pour faire la différence : protection des données privées, transparence et modèle ouvert permettant de changer facilement d’opérateur.
Bien qu’étant actuellement un leader du cloud computing en France, le groupe entend bien grâce aux investissements prévus, se faire une place dans ce secteur d’activités au niveau mondial. En effet, selon des données du cabinet d’études Canalys, Amazon via AWS reste de loin le numéro un mondial avec une part de marché de plus de 30% devant Microsoft (18%) et Google (8%).
Ces investissements devraient donc permettre au groupe français de prendre son envol au niveau mondial pour désormais s'y affirmer et faire lui aussi entendre sa voix parmi celles des supers géants mondiaux.
Sources : Reuters
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