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Le nombre de cookies tiers présents sur les sites Web en Europe a considérablement diminué
Après l'entrée en vigueur du RGPD

Le , par Stéphane le calme

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Le nombre de cookies tiers présents sur les sites Web en Europe a considérablement diminué,
après l'entrée en vigueur du RGPD

Le nombre de cookies tiers sur les sites d’information européens a diminué de 22% depuis l’introduction du règlement général européen sur la protection des données (RGPD), selon une enquête menée par l’Institut Reuters pour le journalisme de l'Université d'Oxford auprès de 200 sites.

La fiche d'information, intitulée Modifications du contenu tiers sur les sites d'information européens après le RGPD, révèle des changements significatifs dans l'utilisation du contenu et des cookies tiers sur plus de 200 sites étudiés en avril et juillet (c’est à dire avant et après l'introduction du RGPD) sur sept sites de l'UE, notamment la Finlande, la France, l’Allemagne, l’Italie, la Pologne, l’Espagne et le Royaume-Uni.

Un total de 10 168 pages chargées, près de 1 million de requêtes de contenu et 2,7 millions de cookies ont été capturés et analysés

Les auteurs indiquent que « Sur cette base, nous trouvons que le nombre total de cookies tiers sur les sites d’information sont en baisse de 22%, nous notons aussi une baisse significative dans la branche de la publicité et du marketing (14%) et les médias sociaux (9%) et une baisse de sept points de pourcentage du nombre de cookies tiers dans les sites d’actualités qui hébergent des contenus de médias sociaux tiers, tels que les boutons de partage de Facebook ou Twitter. (Tous les résultats présentés ici reflètent l’activité du site avant d’obtenir le consentement; l'image peut changer dramatiquement une fois que l'utilisateur sera effectivement dans une position d’opt-in que le RGPD nécessite.) Ces changements suggèrent que certaines organisations de presse réagissent au RGPD soit en obtenant un consentement pour un suivi par un tiers soit en limitant l'utilisation de cookies externes en général ». .

Les sites britanniques d’actualités, qui avaient le plus grand nombre de cookies par page en avril, avaient 45% de moins en juillet, ce qui a placé le pays à la quatrième place sur sept. Les sites d’information allemands ont affiché le plus petit changement avec 6% moins de cookies en juillet qu’en avril. L’Espagne, la France et l'Italie ont respectivement observé une chute de 33, 32 et 32 % de cookies en moins. Étonnamment, malgré l’entrée en vigueur du RGPD, la Pologne a noté une augmentation du nombre de cookies de 20 %. Une fois les sept pays européens pris ensemble, les sites d’actualités ont vu le nombre de cookies tiers baisser de 22 %.


Le pourcentage de sites d’actualités hébergeant des contenus de médias sociaux tiers, tels que les boutons de partage de Facebook ou de Twitter, a considérablement diminué, passant de 84% en avril à 77% en juillet.

Prévalence d’entreprises spécifiques

Les sociétés technologiques basées aux États-Unis restent présentes sur le plus grand nombre de sites d’information de l’échantillon, à savoir Google (96%), Facebook (70%) et Amazon (57%). Parmi ceux-ci, seul Facebook a connu une baisse significative de sa portée après le RGPD, en baisse de 5 points de pourcentage, passant de 75% à 70%. Il faut quand même rappeler que Facebook a connu des problèmes majeurs allant bien au-delà du RGPD, notamment le scandale lié à l’utilisation de données de ses utilisateurs pour un profilage politique par Cambridge Analytica.


Les auteurs du rapport ont utilisé webXray, un outil open source, qui est capable d'identifier près de 500 sociétés et services différents associés à du contenu tiers, pour compter les cookies entre avril et juillet 2018. Ils reconnaissent que certains sites peuvent bloquer l'outil, de sorte que « le nombre réel de [cookies tiers] sur une page donnée peut être plus élevé. »

Cependant, l'outil ne peut pas fournir de réponses au principal sujet d'intérêt : combien d'utilisateurs bloquent désormais les cookies de tracking ? Le RGPD rend plus difficile l'obtention d'un consentement général à l'utilisation de cookies - ou du moins, l'obtention d'un consentement général légitime.

Si un grand nombre d'utilisateurs refusent d’accorder leur consentement, cela réduira la valeur des cookies de tracking. Cela devrait amener les sites Web à éliminer les cookies qui ne fournissent plus aucune valeur.

Source : rapport (au format PDF)

Et vous ?

Qu'en pensez-vous ?

Voir aussi :

IDC : les ventes de tablettes sont toujours en baisse en Europe au second trimestre, mais Apple et Huawei affichent de la croissance
Chargeur universel pour les mobiles : la Commission européenne à bout de patience, estimant insatisfaisants les progrès réalisés après près de 10 ans
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Avatar de Gluups
Membre expert https://www.developpez.com
Le 25/09/2025 à 20:13
Encore, si il s'agit de cliquer sur "Continuer sans accepter", c'est gérable. On préférerait bien que ça soit fait par défaut, mais au pire ça va.

C'est beaucoup plus gênant quand un site prétend nous faire cliquer sur "Gérer mes choix", et nous entraîner sur une page où il faut décocher toutes les cases "intérêt légitime", en prenant très grand soin de ne pas proposer de bouton "tout refuser". Parce que ça, c'est quelque chose qui ne se fait pas tout seul. Au départ la première idée qui vient à l'esprit est forcément un bouton "Tout refuser", donc si il n'y est pas c'est que le concepteur a pris soin de le supprimer, au moins de son esprit.

Ce matin j'en ai eu pour dix minutes pour une seule page web, heureusement jusque là c'est un record.
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Avatar de petitours
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 26/09/2025 à 6:38
Combien d'utilisateur a idée de ce qui peut se faire avec les cookies ?
Combien comprend un mot de ce qui est expliqué dans "je choisis ce que j'accepte" ?
Combien d'éditeurs respectent les choix de l'utilisateur ?

Il me semblerait bien plus judicieux que l'UE définisse ce qui relève d'une utilisation abusive des cookies, l'interdise clairement et mettent en place des contrôles et tape très fort sur ceux qui pratiqueraient ces abus, le tout sans demande de consentement aux utilisateurs.

Ainsi le législateur ferait son boulot de protection et l'utilisateur averti ou non serait protégé sans perdre son temps à répondre à des questions inutiles.
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Avatar de Matthieu Vergne
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 23/11/2025 à 21:43
Quand on fait une loi sur un sujet, mettre des articles relatifs à d'autres sujet c'est ce qu'on appelle un "cavalier législatif". C'est très pratique pour faire passer des lois que les gens ne veulent pas : fait passer une loi sur un sujet qui a de bonnes chances de passer, et insère un cavalier très intéressant pour le gouvernement mais qui n'a aucune chance de passer seul, et la pression peut faire voter le texte malgré le cavalier. C'est ce qu'on appelle en informatique un cheval de troie. C'est bon pour censure quand ça passe au Conseil Constitutionnel en France.

L'UE considère que c'est trop pratique pour s'en passer, donc elle a réglé le problème : elle fait une loi omnibus ! Comme c'est censé tout couvrir, quel que soit l'article c'est jamais hors sujet, donc jamais un cavalier législatif. Vend à l'excès l'omnibus sur ce qui passe bien dans l'opinion publique, reste discret et relativise ce qui passe mal, et voilà !

Un omnibus devrait être rejeté par principe, quel que soit son contenu, pour privilégier des lois spécifiques et ainsi éviter les cavaliers. C'est bien trop facile d'en abuser. Qu'ils fassent des lois séparées et qu'ils les vote séparément.
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Avatar de Christophe
Responsable Systèmes https://www.developpez.com
Le 16/01/2020 à 15:17
Tu peux publier que des trucs faux pour induire les algorithmes en erreur.
Autant ne rien publier.

Internet n'est pas Facebook Google, on peut utiliser d'autres services.

Quand on utilise des services gratuit, c'est nous le produit. C'est le point le plus important, après on accepte ou pas. Déjà en avoir notion est un bon début, ce n'est pas clair pour beaucoup d'utilisateurs.

Les publicitaires ont exagéré, du coup il y a eu les bloqueurs de publicité. Restreint d'abord à des utilisateurs avertis, ils se sont bien répandus. Les navigateurs ont évolués pour notamment mieux contrôler la vie privée. La contrainte sur les extensions navigateurs aussi.
Les plateformes de publicités ont aussi évolué, certains site empêchent l'accès en cas de présence d'un adbclocker, d'autres mettent un avertissement plus ou moins discret. C'est le choix du service.

Limiter ce que l'on met en ligne reste la meilleure protection.

Qui lit les notification RGPD avant de faire accepter ? Personne (ou presque). Ces mêmes personnes viendront se plaindre de l'utilisation de leurs données.

On est tous responsables, l'utilisateur de par sa naïveté, les entreprises qui font de nos données un business, et nous acteurs informatiques en première ligne (pour ceux d'entre nous qui dont l’informatique est notre métier).
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Avatar de Artaeus
Nouveau Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 26/09/2025 à 10:47
Ils parlent de "vie privée" alors qu'ils veulent voter le ChatControl et toutes leurs autres lois idiotes de flicage (aka "vérification d'âge").

Au moins, le cookie, on peut choisir de le refuser !
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Avatar de Gluups
Membre expert https://www.developpez.com
Le 21/11/2025 à 13:00
Citation Envoyé par Jade Emy Voir le message
La Commission européenne propose une réforme majeure du consentement aux cookies avec son "Omnibus numérique" : les navigateurs géreront votre vie privée et mettront fin aux pop-ups ennuyeuses
Bon, en gros, Firefox fera comme Brave ?

Cette réforme cruciale fait partie intégrante du « paquet numérique » plus large de l'UE, un ensemble complet de propositions visant à rationaliser le paysage réglementaire numérique européen. La transition se fera par étapes. Dans un premier temps, les invites relatives aux cookies évolueront vers des options simplifiées « oui » ou « non » en un seul clic, ce qui permettra de se débarrasser immédiatement des bannières complexes à plusieurs niveaux.
Ah, oui, en l'absence de "continuer sans accepter" global, franc et massif, vingt pages de navigation entre les options de cookies, où il faut aller décocher toutes les "motivations légitimes". Et une fois qu'on a fait tout ça l'intérêt de la page web s'est largement estompé.

Je verrais une règle simple : pas de cookies autres que ceux nécessaires à la navigation, sauf si l'utilisateur est allé spécialement dans les options pour les autoriser.

Quelle idée de faire les choses à l'envers !
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Avatar de Neckara
Inactif https://www.developpez.com
Le 25/08/2018 à 14:15
Pour rappel, les entreprises ayant eu une autorisation de la CNIL avant la mise en application du RGPD jouissent d'un délais supplémentaires.
L'accès des données aux utilisateurs n'a pas besoin d'être automatique et peut être manuel, sur demandes via e-mail.

Le RGPD, ce n'est pas non plus la fin du monde, il ne faut pas exagérer.

C'est le coup classique des grandes entreprises qui n'aiment pas le RGPD du fait des protections apportées, qui viennent le critiquer en invoquant les petites entreprises. Tout comme quand les ayants-droits se plaignent du piratage en invoquant la perte d'argent pour les artistes, alors même que ces mêmes ayants-droits se gavent sur leur dos.
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 24/11/2025 à 13:16
Pour résumer...

L'Union Européenne a cru être maître chez elle en établissant le RGPD... Quand Van der Layen s'est présentée à plat ventre devant l'empereur Trump dans son golf club écossais, ce dernier a froncé les sourcils et a rappelé à la gueuse sa vraie position... Celle d'une subalterne qui fait ce qu'on lui dit!

Donc, pas touche aux GAFAMs américaines! Plus aucune entrave à l'IA américaine!

Apparemment le message est passé... L'UE va s'excuser et à titre de pénitence, va offrir quelques milliards supplémentaires à Trump, soit directement, soit par l'achat de centaines de milliards d'armement à destination de l'Ukraine: Trump DONNE et l'UE paie!

Définition d'un "gueux"? Celui, celle qui est réduit(e) par la plus extrême pauvreté à mendier pour subsister!
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Avatar de r0d
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 16/12/2025 à 9:59
Citation Envoyé par Artemus24 Voir le message
je ne comprends pas pourquoi en France, nous détestons autant les riches ?
Ce poncif m'est devenu insupportable au fil des ans.
Déjà, il y a beaucoup de riches en France : la France est le 3ème pays du monde comptant le plus grand nombre de millionnaires.
Ensuite ce ne sont pas les riches que les français n'aiment pas, ça n'a rien à voir avec ça. Les français, comme d'autres pays (par exemple les pays scandinaves) ont conscience qu'un minimum d'égalité est nécessaire pour qu'une société puisse fonctionner. Ce n'est pas qu'on aime pas les riches, c'est juste qu'on estime que tout le monde doit participer au bien commun, et que de trop grandes inégalités ne sont pas bénéfiques.
Et il y a également une certaine conscience politique en France selon laquelle nous pouvons parfois considérer qu'il peut être injuste qu'une grosse partie de notre labeur soit capté par des gens dont le seul mérite est d'être riche.
À tort ou raison, mais c'est une vision politique, une vision systémique, plus ou moins conscientisée, plus ou moins politisée. Ce n'est en rien une vision individuelle : ce n'est pas les riches qu'on aime pas, c'est un système trop inégalitaire. Ça n'a rien à voir.

Il s'agit d'une idée reçue mitraillée par les médias de propagande depuis quelques décennies. Et pour avoir habité dans plusieurs pays européen, c'est un cliché que l'on retrouve partout : en Espagne, les espagnols n'aiment pas les riches, au Danemark, les danois n'aiment pas les riches, etc. Je l'ai même entendu en Belgique !
Cette propagande procède de la psychologisation de la politique par les conservateurs depuis les années 70 (lire E. Bernays par exemple, ou plus récemment Barbara Steigler). Il s'agit de transformer une vision politique en une question individuelle afin de briser les élans politiques, exploser les communs (diviser pour régner). Égalitarisme devient "détestation des riches". Chômage de masse devient "feignantise". Demande de justice sociale devient "haine des patrons". Etc.
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Avatar de Neckara
Inactif https://www.developpez.com
Le 04/11/2019 à 9:45
Citation Envoyé par amateurprg Voir le message
Et ces moyens de paiements ne stockent pas de données des clients ?

Je me demande comment vont pouvoir travailler les sites comme ça qui stockent les données des gens et puis y a les magasins qui ont des cartes de fidélité avec leur identité, leur adresse, leur tel, leur email, les achats quils ont déjà fait, quels types d'achats revient souvent, etc etc...
Sérieusement, allez regarder ce dont vous parlez au lieu de dire n'importe quoi…

En plus, c'est pas franchement long à lire :
https://www.cnil.fr/reglement-europe...ection-donnees

Le RGPD n'empêche pas de stocker des données à caractères personnelles, mais donne un cadre légal.
C'est à dire des obligations auxquelles le fournisseur de service doit se conformer.
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