
À l’origine, ce système de notation, où zéro renvoie à la note la plus basse et un représente le score parfait, aurait été mis en place pour améliorer le système de signalement de contenu problématique sur le réseau social et restreindre le champ d’action des désinformateurs. Mais certaines déviations inattendues auraient obligé l’entreprise technologique à effectuer un certain nombre d’ajustements.
En effet, Facebook se serait rendu compte que de nombreux utilisateurs profitent de sa nouvelle politique restrictive envers les « fake news » pour signaler des contenus véridiques, ceci pour la seule et simple raison qu’ils sont en désaccord avec les informations véhiculées. D’autres « lanceurs d’alerte » sur le réseau social se serviraient même de ce moyen pour nuire intentionnellement aux personnes à l’origine de telle ou telle publication.
Ce système de notation permettrait désormais à Facebook d’évaluer la crédibilité et la fiabilité des publications faites par les nombreux utilisateurs de son réseau social afin d’attribuer à chacun d’eux une réputation ou un degré de confiance. La firme de Menlo Park ne précise, cependant, pas si une note est attribuée systématiquement à tous les utilisateurs de sa plateforme ni de quelle manière elle pourrait exploiter ce système de notation.
L’indicateur de crédibilité / fiabilité de Facebook ne serait toutefois pas le seul facteur pris en compte pour déterminer la réputation globale d’un utilisateur. Facebook prendrait en réalité en compte des milliers d’indicateurs différents pour évaluer les utilisateurs de son réseau social.
Cela pourrait tout de même amener les utilisateurs à se demander si le système de notation mis en place par Facebook pour établir la réputation de ses membres peut influencer à la fois leurs propres publications et celles des autres qui leur parviennent.
Cette approche semble également contredire en partie les remarques de Mark Zuckerberg de ces dernières semaines puisque, de toute évidence, Facebook peut clairement attribuer des valeurs de réputation aux personnes qui diffusent sciemment de fausses informations, sans qu’il ne soit question de mesurer les intentions cachées derrière les messages eux-mêmes.
Source : Washington Post, Engadget
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