Comment nettoyer les réseaux d'entreprise de leurs applications inutilisées ?
Elles peuvent faire perdre jusqu'à 2 millions € par an
Le 2010-10-12 01:43:17, par Katleen Erna, Expert éminent sénior
Comment nettoyer les réseaux d'entreprise de leurs applications inutilisées ? Elles peuvent faire perdre jusqu'à 2 millions d'euros annuels aux compagnies
Informatica Corporation, compagnie commercialisant des solutions d'intégration de données pour les entreprises, vient de publier les résultats d'une étude qu'elle a réalisé à propos de la gestion des applications par les professionnels (auprès de 600 responsables informatiques, marketing et commerciaux issus de France, Allemagne et Royaume-Uni).
Et les coûts en termes de ressources, puissance, management et temps sont pharamineux... jusqu'à deux millions d'euros par an !
Pourquoi ? Hé bien parce que les applications et les données ne sont pas gérées au mieux.
86% des professionnels interrogés reconnaissent que les systèmes IT de leurs lieux de travail sont pollués par trop d'applications non utilisées, ils pensent d'ailleurs que leurs systèmes informatiques fonctionneraient bien mieux sans ces logiciels inutiles.
Pire, 91% avouent avoir certaines données associées à ces applications fantômes sur leur réseau corporate.
En effet, il semblerait que 32% des entreprises permettent à tous leurs employés d'accéder aux bases de données de la compagnie ainsi qu'à ses données, avec des pouvoirs de modification.
Encore plus inquiétant : 75% des sondés estiment que leur entreprise n'utilise plus certaines applications depuis trois ans, alors qu'elles sont toujours présentes sur le réseau interne ! Ces logiciels "de trop" représenteraient 25% du total des applications installées sur le système.
Concernant l'apparition de problèmes pour fournir en temps voulu des données et des analyses de données aux utilisateurs métiers de l’entreprise, 97 % des répondants ont dit y être confrontés (et 35% disent que c'est la faute des utilisateurs).
Il serait donc grand temps de faire le ménage. Cependant, 46% des responsables informatiques expliquent ne pouvoir le faire à cause d'un manque de personnel. 42 % disent avoir des soucis avec la complexité des infrastructures, et 40% évoquent la grande diversité des bases de données pour expliquer que le problème ne puisse être réglé.
Comment faire alors ?
« Les organisations qui adoptent une approche plus proactive de leurs informations ont plus de chance d’offrir à leurs clients une expérience qui leur convienne et qui renforce leur fidélité. Même si près d’un tiers des professionnels IT ne voient pas vraiment l’intérêt d’éliminer du système les bases de données inutilisées, le bénéfice est réel. En encombrant le réseau, ces bases sont comparables à des blocages routiers. Les maintenir revient à dépenser de l’argent pour quelque chose qui n’apportera jamais une valeur tangible à l’entreprise. », conclu Mark Seager, vice président Technology chez Informatica.
Source : Informatica Corporation
Avez-vous remarqué des applications non utilisées sur le réseau de votre entreprise ? Depuis combien de temps ? Comment y remédier ?
Informatica Corporation, compagnie commercialisant des solutions d'intégration de données pour les entreprises, vient de publier les résultats d'une étude qu'elle a réalisé à propos de la gestion des applications par les professionnels (auprès de 600 responsables informatiques, marketing et commerciaux issus de France, Allemagne et Royaume-Uni).
Et les coûts en termes de ressources, puissance, management et temps sont pharamineux... jusqu'à deux millions d'euros par an !
Pourquoi ? Hé bien parce que les applications et les données ne sont pas gérées au mieux.
86% des professionnels interrogés reconnaissent que les systèmes IT de leurs lieux de travail sont pollués par trop d'applications non utilisées, ils pensent d'ailleurs que leurs systèmes informatiques fonctionneraient bien mieux sans ces logiciels inutiles.
Pire, 91% avouent avoir certaines données associées à ces applications fantômes sur leur réseau corporate.
En effet, il semblerait que 32% des entreprises permettent à tous leurs employés d'accéder aux bases de données de la compagnie ainsi qu'à ses données, avec des pouvoirs de modification.
Encore plus inquiétant : 75% des sondés estiment que leur entreprise n'utilise plus certaines applications depuis trois ans, alors qu'elles sont toujours présentes sur le réseau interne ! Ces logiciels "de trop" représenteraient 25% du total des applications installées sur le système.
Concernant l'apparition de problèmes pour fournir en temps voulu des données et des analyses de données aux utilisateurs métiers de l’entreprise, 97 % des répondants ont dit y être confrontés (et 35% disent que c'est la faute des utilisateurs).
Il serait donc grand temps de faire le ménage. Cependant, 46% des responsables informatiques expliquent ne pouvoir le faire à cause d'un manque de personnel. 42 % disent avoir des soucis avec la complexité des infrastructures, et 40% évoquent la grande diversité des bases de données pour expliquer que le problème ne puisse être réglé.
Comment faire alors ?
« Les organisations qui adoptent une approche plus proactive de leurs informations ont plus de chance d’offrir à leurs clients une expérience qui leur convienne et qui renforce leur fidélité. Même si près d’un tiers des professionnels IT ne voient pas vraiment l’intérêt d’éliminer du système les bases de données inutilisées, le bénéfice est réel. En encombrant le réseau, ces bases sont comparables à des blocages routiers. Les maintenir revient à dépenser de l’argent pour quelque chose qui n’apportera jamais une valeur tangible à l’entreprise. », conclu Mark Seager, vice président Technology chez Informatica.
Source : Informatica Corporation
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sevyc64Modérateurlorsque le doute existe, on fait l'inverse :
- 1 - on recense (enquête auprès de chacun) les seules applications utilisées (si l'un ou l'autre en oublie une : voir la suite)
- 2 - on fait une sauvegarde générale (justement en cas d'oubli de l'un ou de l'autre)
- 3 - on efface tout et on ne réinstalle que celles recensées en - 1 - puis, le cas échéant, celles qui auraient fait l'objet d'un oubli de l'un ou de l'autre
Rien que ça, dans une entreprise de moyenne importance ça peut prendre plusieurs mois voire une année. Sachant qu'en plus il faut tenir compte du différentiel entre le début de l'enquête et l'effacement réel, c'est quasiment mission impossible.
Tu ne le fais que tous les 10 ans, non ???
PS : Je ne connais pas d'entreprise qui s'amuse à réinstaller ses serveurs tous les 6 mois, ni même tous les 2 ans.le 12/10/2010 à 9:24 -
sevyc64ModérateurJe ne suis pas convaincu que réinstaller des serveurs tous les 6 mois soit une façon intelligente de gérer son SI !!!le 12/10/2010 à 14:35
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Maxwell42Futur Membre du ClubJe vous propose d'appliquer le premier "S" de la méthode japonaise de management des 5S, à savoir l'étape "Seiri" (Débarrasser).
Je cite wikipédia ( http://fr.wikipedia.org/wiki/5S ) :
Lors de cette étape, il s'agit d'éliminer de l'espace de travail tout ce qui n'y a pas sa place. Quelques règles permettent de prendre les bonnes décisions :- Tout ce qui sert moins d'une fois par an est jeté (ou recyclé si possible).
- De ce qui reste, tout ce qui sert moins d'une fois par mois est remisé à l'écart (par exemple, au département des archives, ou au magasin à l'usine).
- De ce qui reste, tout ce qui sert moins d'une fois par semaine est remisé à proximité (typiquement dans une armoire au bureau, dans le rangement au poste à l'usine).
- De ce qui reste, tout ce qui sert moins d'une fois par jour est au poste de travail.
- De ce qui reste, tout ce qui sert moins d'une fois par heure est au poste de travail, directement à portée de main.
- Et ce qui sert au moins une fois par heure est directement sur l'opérateur.
- On est plus dans une logique binaire (on garde ou pas), mais la notion de fréquence d'utilisation peut être un critère de départ pour la sélection des applications à nettoyer
- Il faut également prendre en compte la notion d'application utilisée une fois tous les x mois/ans pour des raisons calendaires (appli compta).
- Et on peut imaginer de transposer la notion d'archive à des VM qui traine dans un coin au cas ou, ce qui fait passer le traitemet à une logique ternaire (on garde l'appli active, on l'archive en VM non accessible, on la détruit)
le 12/10/2010 à 15:05 -
TSnarfKMembre du ClubL'organisation, les méthodes de travail, ... doivent être créées et pensées indépendamment de l'outil choisit, même plutôt avant que l'outil soit choisi.le 03/11/2010 à 12:12
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En fait cette étude est un Troll pour nous habituer à penser CLOUDle 12/10/2010 à 16:19
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Pierre FauconnierResponsable Office & Excelle 24/11/2010 à 11:10
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Ev3r10stMembre habituéIls bossent tard nos journaleux favoris
Ah, pour le truc constructif, dans ma boite c'est l'inverse!
On fait ça bien : réseau over filtré, aucun outil collaboratif, rien.
Comme ça, pas de pollution.
Prennez en de la graine, noobs!le 12/10/2010 à 2:18 -
Pourquoi le collaboratif, c'est pas bien?
Le mettre en œuvre oblige à auditer la boite, faire un peu le ménage justement.le 12/10/2010 à 11:11 -
sevyc64ModérateurPourquoi le collaboratif, c'est pas bien?
Le mettre en œuvre oblige à auditer la boite, faire un peu le ménage justement.
La première erreur lors de la mise en place d'outils collaboratifs, c'est de penser qu'ils vont résoudre tous les problèmes de l'entreprise, amené une organisation, des méthodes, ....
Ces outils ne sont qu'un support de mise en œuvre de l'organisation interne, mais en aucun cas c'est eux qui l'a crée.
L'organisation, les méthodes de travail, ... doivent être créées et pensées indépendamment de l'outil choisit, même plutôt avant que l'outil soit choisi.le 12/10/2010 à 11:43 -
sevyc64Modérateur(et la plus grosse "entreprise" en France, en particulier)le 12/10/2010 à 14:12