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La Commission de l'UE veut investir 9,2 milliards d'euros dans le numérique :
IA, supercalculateurs et cybersécurité parmi les domaines clés ciblés

Le , par Stan Adkens

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Pour rappel, il y a un peu plus de deux semaines, la France et l'Allemagne plaidaient pour une initiative européenne visant à financer l'innovation et la recherche dans les projets de start-up technologiques à travers l’union afin que l'Europe puisse rivaliser plus efficacement avec la Chine et les États-Unis.

À la suite, la Commission européenne propose de créer un premier programme pour une Europe numérique dans le cadre du chapitre « Marché unique, innovation et numérique » de la proposition de budget à long terme de l'UE, et d'y investir 9,2 milliards d'euros. Cet investissement sera pris en compte dans le prochain budget à long terme de l'UE pour la période 2021-2027 sur les défis croissants qui se posent dans le domaine numérique.

S'appuyant sur la stratégie pour un marché unique numérique lancée en mai 2015, et sur ses acquis des dernières années, l’Europe a adopté un nouveau cadre réglementaire qui épouse l’ère numérique et rime avec croissance de la compétitivité internationale de l'UE, développement et renforcement des capacités numériques stratégiques de l'Europe. Plusieurs grands domaines sont prévus pour être financés dans le cadre de cet ambitieux programme numérique. Ce sont : le calcul à haute performance, l'intelligence artificielle, la cybersécurité et les compétences numériques avancées. Mais aussi l’Europe est intéressée par rendre tout ce programme accessible dans toute l’économie et s’assurer d’une utilisation optimale par les secteurs public et privé.


M. Andrus Ansip, vice-président pour le marché unique numérique, a déclaré : « Le marché unique numérique fournit le cadre juridique qui permet aux personnes et aux entreprises de tirer pleinement profit de la transformation numérique. Notre objectif a été de faire en sorte que le budget de l'UE soit adapté aux défis futurs : la transformation numérique est prise en considération dans l'ensemble des propositions, depuis les transports, l'énergie et l'agriculture jusqu'aux soins de santé et à la culture. Pour renforcer cet axe, nous proposons aujourd'hui de réaliser des investissements dans l'intelligence artificielle, le calcul à haute performance, la cybersécurité, les compétences et l'administration en ligne que les dirigeants européens considèrent tous comme des secteurs clés pour la compétitivité future de l'Union. »

Mme Mariya Gabriel, commissaire pour l'économie et la société numériques, a déclaré quant à elle : « L'instauration du premier programme numérique paneuropéen est une étape décisive pour renforcer la position de leader de l'Europe sur la scène mondiale sur la voie de la transformation numérique. Nous allons investir dans des domaines numériques essentiels sur le plan stratégique, tels que l'intelligence artificielle, le calcul à haute performance et la cybersécurité, et, comme c'est le cas pour toutes nos initiatives numériques, les citoyens européens resteront au cœur de ce programme. L'un des principaux piliers du programme est l'investissement qui sera consacré aux citoyens afin qu'ils puissent acquérir les compétences numériques avancées dont ils ont besoin pour accéder aux technologies numériques les plus récentes et les utiliser. »

Qu’attend l’Union européenne des domaines ciblés ?

Pour les projets de supercalculateurs, financés à 2,7 milliards d’euros, l’UE veut mettre sur pied et renforcer les calculs de haute performance qui seront appliqués à plusieurs autres domaines tels que la santé, les énergies renouvelables, etc. Des infrastructures de capacités de calcul exaflopique sont prévues pour l’horizon 2023, ainsi que des installations de calcul post-exaflopique d'ici à l'exercice financier 2026-2027.

L’investissement en intelligence artificielle est estimé à 2,5 milliards d’euros. L’Europe veut favoriser la diffusion de l’IA dans l’ensemble de l’économie en stimulant l’investissement pour une meilleure exploitation de l’IA dans toute la société. Elle veut garantir aussi l'existence d'un cadre éthique et juridique approprié afin de mieux protéger les entreprises et les particuliers.

Le domaine de cybersécurité et confiance recevra un investissement de 2 milliards d’euros. L’UE veut, à travers ce projet, assurer la protection de l'économie numérique et de la société, faire la promotion de l'industrie de la cyberdéfense et de la cybersécurité de l'union, stimuler le financement d'équipements et d'infrastructures de pointe en matière de cybersécurité.

Le volet compétence numérique requiert un investissement de 700 millions d’euros pour préparer une main-d’œuvre à la hauteur du nouvel enjeu numérique à travers la formation, les programmes de stages, les programmes d’aides aux petites et moyennes entreprises et aux administrations publiques.

En ce qui concerne le volet stimulation à une large utilisation des technologies numériques, l’UE prévoit un budget à long terme de 1,3 milliard d’euros et attend essentiellement une transformation numérique de l'administration publique et des services publics, et leur interopérabilité à l'échelle de l'UE, et une facilitation de l'accès aux technologies et au savoir-faire pour toutes les entreprises, notamment les PME.

D’autres programmes sont prévus parallèlement au programme pour une Europe numérique afin que la transformation numérique se fasse de façon harmonieuse et transfrontalière. Ce sont : le mécanisme pour l'interconnexion en Europe financé à hauteur de 3 milliards d’euros, qui se concentre sur des projets qui présentent la plus grande valeur ajoutée européenne et particulièrement sur les connexions transfrontières, et la recherche et l'innovation dans les technologies numériques qui s’insère dans le programme Horizon Europe.

Toutefois, il est nécessaire qu’un accord sur le prochain budget à long terme intervienne en 2019 permettant ainsi d'assurer une transition sans heurts entre l'actuel budget à long terme (2014-2020) et le nouveau, ce qui garantirait la prévisibilité et la continuité du financement.

Source : Europa

Et vous ?

Que pensez-vous de cette ambitieuse proposition de la Commission l’UE ?
Ce projet est prévu pour être mis en œuvre à long terme (2021-2027). L’Europe est-elle partie pour rattraper son retard numérique sur ses concurrents chinois et américains ?
Les PME sont largement prises en compte dans le projet à long terme avec une facilitation de l’interconnexion transfrontalière. Les conditions pour qu’un Google européen émerge sont-elles en train d’être réunies ?

Voir aussi

La France et l'Allemagne appellent à un financement européen pour les start-ups technologiques, afin de relancer l'innovation et la recherche
Sommet européen de l'économie numérique : la taxation des GAFA au menu des discussions, la proposition française fera-t-elle l'unanimité ?

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Avatar de Neckara
Inactif https://www.developpez.com
Le 12/06/2018 à 5:57
Et à côté, on ne renouvelle pas les postes d'EC ou de chercheurs... et pour le peu qu'on a, on les paye (en début de carrière) au lance pierre, après en moyenne 3-4 ans de précarité, et ~12,5% de chances d'avoir un poste (50% de qualifié, et 1/5 qualifié en poste). En informatique, on bosse 2 fois plus pour un salaire 2 fois moindre que ce que nos propres étudiants peuvent espérer en sorti d'école !

Comme si cela ne suffisait pas on va leur demander, en plus de la recherche de faire (liste non-exhaustive) :
  • des cours (avec des heures complémentaires parfois plus qu'au double du service !) ;
  • de la vulgarisation ;
  • de la médiation scientifique ;
  • de la valorisation ;
  • participer aux instances normatives ;
  • démarcher des projets de recherches ;
  • préparer les évaluations HCERES ;
  • évaluer ses pairs ( reviews, recrutements, évaluations, etc.) ;
  • prendre des responsabilités (responsable d'équipe, directeur de laboratoire, responsable de spécialité/majeur, etc.)


Là on va s'acheter un joli super-calculateur pour faire joujou balancer quelques billets à gauche et à droite pour se dire qu'on fait avancer les choses, et pendant ce temps nos cerveaux abandonnent ou vont en Amérique. Et pour le peu de cerveaux élus... on ne leur donne même pas le temps de faire de la recherche !

Pourtant, on sait être attractif, le CNRS est l'institution n°1 mondial de recherche, et attire des chercheurs du monde entier !
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Avatar de Neckara
Inactif https://www.developpez.com
Le 12/06/2018 à 8:54
Citation Envoyé par ShigruM Voir le message
Oui mais du coup au lieu d'aller dans le publique tu peut aussi aller dans le privée...
Ce n'est pas la même chose non plus.

Citation Envoyé par ShigruM Voir le message
Dans le privée au moins tu te concentre sur tes recherches (appliquées en plus, bien plus intéressante que la recherche fondamentale qui sert a rien).
La recherche fondamentale ne sert pas à rien.

Si tu n'avais pas de recherche fondamentale en math, tu n'aurais pas de cryptographie. Et ce n'est qu'un exemple.
Il faut d'ailleurs faire attention que la recherche appliquée reste de la recherche, et ne se contente pas d'être un ingénieur++.

Citation Envoyé par ShigruM Voir le message
mais dans le privée, on me demande de travailler sur un projet, on m'en donne le budget (plus parfois que ce que j'ai besoin), et ensuite si le projet aboutie c'est pas moi qui vait le vendre, c'est les forces de vente de l'entreprise, bref chacun est à la place ou il doit être.
Cela dépend bien évidemment de l'entreprise, mais le problème est de deux ordres :
  • la liberté académique: il ne faut pas que l'entreprise puisse influencer l'intégrité de ton travail de recherche ;
  • le choix du sujet de recherche : ton entreprise te demande de travailler sur un sujet particulier et veut des résultats.


Pour moi la recherche est un bien commun, qui doit donc en tant que tel être du ressort de l'État... qui pour le moment cherche plus à s'en débarrasser qu'autre chose.
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Avatar de Neckara
Inactif https://www.developpez.com
Le 12/06/2018 à 9:19
Citation Envoyé par ShigruM Voir le message
Je considère la recherche comme une production qui doit être au service de celui qui la finance. Sinon quel serait l’intérêt de payer des chercheurs si il n'y a pas de retour sur investissement.
Le ROI peut être caché/indirect.

L'éducation est un coût qui ne rapporte rien de façon directe. En revanche, cela va avoir des impacts bénéfiques sur l'ensemble de la société, et va sa traduire concrètement sur e.g. le PIB national.
De même qu'une route sans péage ne va rien rapporter de façon directe, cela peut faciliter l'implantation d'activités, qui vont avoir un effet sur l'économie locale.

Citation Envoyé par ShigruM Voir le message
D’ailleurs la recherche publique n'est pas un bien commun elle appartient d’abord au pays et a l'union européenne, Galileo en est un parfait exemple.
Un bien commun ne signifie pas qu'il appartient à tout le monde, mais tout du moins à une communauté.

Citation Envoyé par ShigruM Voir le message
ce que l'on peut éventuellement donner/partager en libre service en générale c'est les recherches inutile qui n'apporterons pas d'argent, le reste brevet.
La recherche n'a pas besoin de rapporter de l'argent pour être utile.

Que ce soit dans le domaine médical, dans le domaine juridique, dans le domaine de la vie privé, de tout ce qui touche la conservation de la démocratie et des droits fondamentaux, etc.
La recherche est principalement là pour faire avancer la connaissance et la civilisation, pas pour augmenter les bénéfices d'actionnaires déjà plus ou moins riches.

Mais c'est justement cette vision de la recherche par les entreprises, que je souhaites surtout rester dans le publique.
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Avatar de marsupial
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 12/06/2018 à 12:33
Ce que je note tout d'abord se trouve dans le temps de cet investissement : 2021-2027. Alors cela se trouve à 2 ans et demi de nous et cela s'étale sur 7 ans. Ca nous fait donc un investissement de 1.315 milliard par an. Mieux que rien ? Je crois qu'il aurait mieux valu rien. C'est du gaspillage pour dire que l'on fait quelque chose. Le total représente moins que l'investissement de la Chine rien qu'en IA en 2018. Pardonnez moi l'expression, mais il va falloir que l'Europe apprenne ce que veut dire pisser dans un violon parce que ce qu'ils font c'est tout comme.

Une méthode préférable : créer un fond d'investissement réunissant des partenaires de l'industrie aux reins solides. Pas une aide à fonds perdus.

Edit : rien que le budget d'un GAFAM en recherche doit représenter le double. Et pour ce qui est de la cybersécurité, le DoD a du aligner un paquets de billets pour colmater 3000 failles en 18 mois.
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Avatar de Luckyluke34
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 12/06/2018 à 13:48
Citation Envoyé par HHesse Voir le message
Débloquer des fonds ces bien mais encore faut-il voir comment ces fonds vont être utilisé.
+1, c'est plutôt une bonne nouvelle de voir la prise de conscience mais il faudrait un pilotage éclairé ("gouvernance" pour reprendre un terme à la mode) afin que ce ne soit pas des milliards gaspillés.

Historiquement l'UE n'a pas vraiment de réalisations emblématiques en la matière, on a plus l'impression de subsides reversés au niveau local qui se traduisent en une myriade de "pôles d'innovation" plus ou moins obscurs. Le communiqué de presse ne rassure pas vraiment sur le fait que cela va changer.
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Avatar de redcurve
Inactif https://www.developpez.com
Le 12/06/2018 à 8:36
Citation Envoyé par Neckara Voir le message
Et à côté, on ne renouvelle pas les postes d'EC ou de chercheurs... et pour le peu qu'on a, on les paye (en début de carrière) au lance pierre, après en moyenne 3-4 ans de précarité, et ~12,5% de chances d'avoir un poste (50% de qualifié, et 1/5 qualifié en poste). En informatique, on bosse 2 fois plus pour un salaire 2 fois moindre que ce que nos propres étudiants peuvent espérer en sorti d'école !

Comme si cela ne suffisait pas on va leur demander, en plus de la recherche de faire (liste non-exhaustive) :
  • des cours (avec des heures complémentaires parfois plus qu'au double du service !) ;
  • de la vulgarisation ;
  • de la médiation scientifique ;
  • de la valorisation ;
  • participer aux instances normatives ;
  • démarcher des projets de recherches ;
  • préparer les évaluations HCERES ;
  • évaluer ses pairs ( reviews, recrutements, évaluations, etc.) ;
  • prendre des responsabilités (responsable d'équipe, directeur de laboratoire, responsable de spécialité/majeur, etc.)


Là on va s'acheter un joli super-calculateur pour faire joujou balancer quelques billets à gauche et à droite pour se dire qu'on fait avancer les choses, et pendant ce temps nos cerveaux abandonnent ou vont en Amérique. Et pour le peu de cerveaux élus... on ne leur donne même pas le temps de faire de la recherche !

Pourtant, on sait être attractif, le CNRS est l'institution n°1 mondial de recherche, et attire des chercheurs du monde entier !
Moi je fais un premier mouvement vers les Suisse en fin d'année, ensuite direction la Californie.
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Avatar de redcurve
Inactif https://www.developpez.com
Le 12/06/2018 à 12:10
Citation Envoyé par HHesse Voir le message
Débloquer des fonds ces bien mais encore faut-il voir comment ces fonds vont être utilisé. Les secteurs d'avenir sont, l'IoT, la data (et l'IA), la sécurité, la virtualisation et la robotisation. L'Europe aura-t-elle un leader dans ces secteurs.. peu probable, les USA et la Chine vont encore se partager le gâteau.
Un champion je ne sais pas vu que c'est énormément de recherche fondamentale, de R&D, d'ingénierie et de prod industrielle ... donc il faut des moyens colossaux, maîtriser toute sa chaîne de valeur etc. Bien entendu il faut en plus ne pas payer les gens une misère, parce que de l'ingé et du chercheur de pointe à 3/4000€ autant aller fabriquer des T-shirt pour H&M au Bangladesh au moins y'a pas de prise de tête.
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Avatar de ShigruM
Nouveau Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 12/06/2018 à 8:07
Citation Envoyé par Neckara Voir le message
Et à côté, on ne renouvelle pas les postes d'EC ou de chercheurs... et pour le peu qu'on a, on les paye (en début de carrière) au lance pierre, après en moyenne 3-4 ans de précarité, et ~12,5% de chances d'avoir un poste (50% de qualifié, et 1/5 qualifié en poste). En informatique, on bosse 2 fois plus pour un salaire 2 fois moindre que ce que nos propres étudiants peuvent espérer en sorti d'école !

Comme si cela ne suffisait pas on va leur demander, en plus de la recherche de faire (liste non-exhaustive) :
  • des cours (avec des heures complémentaires parfois plus qu'au double du service !) ;
  • de la vulgarisation ;
  • de la médiation scientifique ;
  • de la valorisation ;
  • participer aux instances normatives ;
  • démarcher des projets de recherches ;
  • préparer les évaluations HCERES ;
  • évaluer ses pairs ( reviews, recrutements, évaluations, etc.) ;
  • prendre des responsabilités (responsable d'équipe, directeur de laboratoire, responsable de spécialité/majeur, etc.)


Là on va s'acheter un joli super-calculateur pour faire joujou balancer quelques billets à gauche et à droite pour se dire qu'on fait avancer les choses, et pendant ce temps nos cerveaux abandonnent ou vont en Amérique. Et pour le peu de cerveaux élus... on ne leur donne même pas le temps de faire de la recherche !

Pourtant, on sait être attractif, le CNRS est l'institution n°1 mondial de recherche, et attire des chercheurs du monde entier !
Oui mais du coup au lieu d'aller dans le publique tu peut aussi aller dans le privée...

Moi quand j'ai fais mon stage en master recherche => dans le privée, dans les écoles on est pas payé sinon (j'estime qu'un stage doit être rémunéré)
le doctorat dans le privée la aussi => on gagne bien plus que dans le publique (j'estime qu'une thèse doit être pas payé bien plus qu'un éboueur)
et après ben carrière dans le privée la aussi (quand tu fais de longue étude la aussi il est normalde réclamer du pognon)

Je veut dire, personne ne forcent personne a aller dans la fonction publique mal payé et a donné des cours dont on a pas envie de donner.
Dans le privée au moins tu te concentre sur tes recherches (appliquées en plus, bien plus intéressante que la recherche fondamentale qui sert a rien).

l’intérêt du publique par contre c'est l'emploie garantie à vie, en informatique par contre j'en vois pas trop l'utilité, on trouve facilement un emploie sans difficulté.

mais dans le privée, on me demande de travailler sur un projet, on m'en donne le budget (plus parfois que ce que j'ai besoin), et ensuite si le projet aboutie c'est pas moi qui vait le vendre, c'est les forces de vente de l'entreprise, bref chacun est à la place ou il doit être.
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Avatar de HHesse
Nouveau membre du Club https://www.developpez.com
Le 12/06/2018 à 9:20
Débloquer des fonds ces bien mais encore faut-il voir comment ces fonds vont être utilisé. Les secteurs d'avenir sont, l'IoT, la data (et l'IA), la sécurité, la virtualisation et la robotisation. L'Europe aura-t-elle un leader dans ces secteurs.. peu probable, les USA et la Chine vont encore se partager le gâteau.
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Avatar de ShigruM
Nouveau Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 12/06/2018 à 9:08
Citation Envoyé par Neckara Voir le message

Pour moi la recherche est un bien commun, qui doit donc en tant que tel être du ressort de l'État... qui pour le moment cherche plus à s'en débarrasser qu'autre chose.
nous n'avons pas la même définition de la recherche.
Je considère la recherche comme une production qui doit être au service de celui qui la finance. Sinon quel serait l’intérêt de payer des chercheurs si il n'y a pas de retour sur investissement.

D’ailleurs la recherche publique n'est pas un bien commun elle appartient d’abord au pays et a l'union européenne, Galileo en est un parfait exemple.

ce que l'on peut éventuellement donner/partager en libre service en générale c'est les recherches inutile qui n'apporterons pas d'argent, le reste brevet.
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