La France prévoit un budget de 1,6 milliard pour ses cybercombattants,
Leur effectif devrait également passer à 4000 d'ici 2025
Le 2018-01-27 17:37:49, par Michael Guilloux, Chroniqueur Actualités
Ce n'est plus un secret, certains pays comme les États-Unis, la Corée du Nord et bien d'autres sont dotés d'équipes spéciales dédiées à la cyberguerre, avec des objectifs plus ou moins différents d'un pays à l'autre. Ne voulant pas rester en marge, la France a annoncé fin 2016 le renforcement de ses capacités dans le cyberespace. Cela passe notamment par la création d’un cybercommandement avec trois missions principales, à savoir le renseignement et l'investigation ; la protection et la défense ; et la riposte et la neutralisation.
Selon le ministère de la Défense, la mission de renseignement consistera à identifier les failles ou les vulnérabilités potentielles de la France, détecter des actions hostiles dans le cyberespace, les caractériser et éventuellement en trouver la source, les effets, les motivations, entre autres. La mission de la défense consiste, quant à elle, en un ensemble de mesures pour réduire les risques qui peuvent concerner les systèmes utilisés sur le territoire français ou en opérations extérieures. Enfin, la dernière mission a pour objet de fournir des solutions offensives afin de riposter à une attaque et neutraliser l’ennemi.
Florence Parly, ministre des Armées
L'armée française compte aujourd'hui 3000 cybersoldats, un nombre qui pourrait passer à 4000 d'ici 2025 d'après la ministre des Armées, Florence Parly. Cette dernière s'est rendue le 23 janvier à Lille-Grand Palais pour visiter la 10e édition du Forum international de la cybersécurité (FIC). À l'occasion de ce salon devenu incontournable pour la communauté numérique française et européenne, la ministre a réaffirmé toute l'importance que revêt le numérique pour le ministère de la Défense.
« Depuis sept mois, je suis allée sur tous les terrains où la France s’engage et combat et j’y ai acquis une conviction : le numérique structure le champ de bataille, » a-t-elle dit. En plus de vouloir augmenter les effectifs de la cyberarmée française, Florence Parly et le ministère prévoient un budget assez important pour les missions du cybercommandement. Le projet de loi de programmation militaire prévoit en effet qu’entre 2019 et 2025, « les armées consacrent 1,6 milliard à la lutte dans l’espace numérique ». Deux mesures dont la ministre s'est félicitée. « Si nous n’agissons pas, si nous ne prenons pas résolument le tournant de l’innovation, de la recherche et de la cybersécurité, d’autres le feront pour nous, » a-t-elle averti.
Source : Ministère de la Défense
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Selon le ministère de la Défense, la mission de renseignement consistera à identifier les failles ou les vulnérabilités potentielles de la France, détecter des actions hostiles dans le cyberespace, les caractériser et éventuellement en trouver la source, les effets, les motivations, entre autres. La mission de la défense consiste, quant à elle, en un ensemble de mesures pour réduire les risques qui peuvent concerner les systèmes utilisés sur le territoire français ou en opérations extérieures. Enfin, la dernière mission a pour objet de fournir des solutions offensives afin de riposter à une attaque et neutraliser l’ennemi.
Florence Parly, ministre des Armées
L'armée française compte aujourd'hui 3000 cybersoldats, un nombre qui pourrait passer à 4000 d'ici 2025 d'après la ministre des Armées, Florence Parly. Cette dernière s'est rendue le 23 janvier à Lille-Grand Palais pour visiter la 10e édition du Forum international de la cybersécurité (FIC). À l'occasion de ce salon devenu incontournable pour la communauté numérique française et européenne, la ministre a réaffirmé toute l'importance que revêt le numérique pour le ministère de la Défense.
« Depuis sept mois, je suis allée sur tous les terrains où la France s’engage et combat et j’y ai acquis une conviction : le numérique structure le champ de bataille, » a-t-elle dit. En plus de vouloir augmenter les effectifs de la cyberarmée française, Florence Parly et le ministère prévoient un budget assez important pour les missions du cybercommandement. Le projet de loi de programmation militaire prévoit en effet qu’entre 2019 et 2025, « les armées consacrent 1,6 milliard à la lutte dans l’espace numérique ». Deux mesures dont la ministre s'est félicitée. « Si nous n’agissons pas, si nous ne prenons pas résolument le tournant de l’innovation, de la recherche et de la cybersécurité, d’autres le feront pour nous, » a-t-elle averti.
Source : Ministère de la Défense
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FrostWilsonMembre régulierOK reprends tes études à partir de la primaire, parce que visiblement le calcul est pas ton fort... j'ai noté que tu avais une forme d'humour bien rodé planqué derrière ton plumeau écran.
Bref comme toujours un commentaire developpez.com typique: blablabla quand on fait rien y faut faire quelque chose, et quand on fait quelque chose y faut rien faire, jamais content, jamais rien dans le bon sens...le 28/01/2018 à 23:50 -
VivienDMembre émériteJe confirme! Non seulement il y a une erreur de facteur mille, mais en plus l'arrondi n'est pas correct. 1,6 milliard d'euros pour 3 000 cybersoldats, 4 000 d'ici 2025, donne 533 333,33 €, et respectivement 400 000 €, par soldat. Il y a donc de quoi faire; encore faut-il que cet argent soit correctement investi, comme l'a suggéré marsupial.le 29/01/2018 à 9:18
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marsupialExpert éminentIl faut voir quels sont nos fournisseurs et leurs pratiques d'exploitation des failles. Acheter du matériel et du logiciel troués ne va pas dans le bon sens. Malheureusement les alternatives sont peu développées en France. Cela nous force à courber devant le fournisseur alors qu'il n'est pas en reste pour ce qui est de l'offensif. Donc une confiance modérée et prudente s'impose. 4 000 cybercombattants s'appuyant sur 1,6 milliards d'euros d'outils défectueux reste une politique cyber dangereuse.le 27/01/2018 à 18:28
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_champy_Membre régulierAvec ce rictus forcé sur la gauche je pense que cette "florence" est un drone envoyé par les américains !!!
Que dit-je, excusez moi les russes !!!!le 28/01/2018 à 19:42 -
headmaxMembre chevronné
je sais pas se qui est prioritaire, le travail, l'économie, non la sécurité et la peur pour moins de liberté, l’européisme est en berne, et si référendum demain il aura sur un éventuel Fréxit, alors le oui l'emporterai c'est pas moi qui le dit mais bien le locataire actuel de l'Élysée.
le 28/01/2018 à 4:15 -
TailliseMembre habituéVu notre dépendance à des matériels, OS et logiciels étrangers, j'ai bien peur que la raquette ne soit trouée...On a cru à l'efficacité de la ligne Maginot dans le passé; nous pourrions un jour connaître un Pearl-Harbour informatique, au moins pour les systèmes civils.
Les militaires peuvent se montrer très avisés et rester attachés à de vieux systèmes antiques, mais fiables et peu susceptibles de piratage (j'ai un exemple en tête).le 05/02/2018 à 1:12 -
ZirakInactifNon, soit tu n'as pas compris ses propos, soit tu les déformes intentionnellement.
Les anti-UE sont très loin d'être si nombreux que cela (il suffit de voir les résultats des différents partis euro-septiques lors de n'importe quelle élection), mais surtout Macron n'a pas dit qu'en cas de référendum demain, il y aurait un frexit, mais que SI la France avait été dans les mêmes conditions que le RU, alors oui, en cas de référendum, on aurait probablement eu le même résultat.
Quand on voit les résultats des partis euro-septiques au RU, et les résultats de ceux en France, on est loin d'être dans les mêmes conditions. Bref, ne vous en déplaise, le frexit, ce n'est pas pour demain.le 05/02/2018 à 11:00 -
EscapetigerExpert éminent séniorEn tant qu'ancien de la maison Armée Française, c'est un commentaire des plus consternant que j'ai pu lire, alors :Pour le moment, « peu de victimes ont porté plainte », déplore dans une interview au journal « Le Monde » François-Xavier Masson, le directeur de l’OCLCTIC. Le C3N (Centre de lutte contre les criminalités numériques) de la Gendarmerie nationale devrait lui aussi être saisi en cas de découverte de faits commis dans sa zone de compétence.
La Gendarmerie nationale épargnée par le rançongiciel WannaCry - L'EssorVoilà une dizaine d'années, la Gendarmerie nationale française a entrepris une migration de ses systèmes informatiques qui l'a amenée à adopter, pour ses 95000 postes de travail, la suite bureautique OpenOffice - et depuis, LibreOffice - et du système d'exploitation Linux (Ubuntu).
France: Linux chez les gendarmes | Le Soleil - Québec
Source initiale : https://fr.wikipedia.org/wiki/GendBuntu
etc,le 05/02/2018 à 14:19 -
piGrimmNouveau Candidat au Club1.6 milliard divisé par 3000 = 534€ de prime pour des couilles "blindées" aux Bahamas avec des vacances sur votre laine hahahahahaha
Ou alors équiper chacun des 3000 pélendrons d'un laptop désuet hihihihhi FRANCHEMENT on a l'air de quoi là? déjà quand un militaire tape un rapport d'activité on fait une depression grammaticale LOL... Et y vont "lutter" contre les fausses fake news, les rassemblements d'idéaux proposant de redresser le fiasco ambiant? Je vais me la faire mon hernie à force de rigoler
En attendant, les darkneteurs de plus de 45 ans sont comme les ménagères de la même génération, bien rôdés derrière leurs plumeaux et A L'ABRI pour pas cher, dans le monde merveilleux de la passion et du freeware (GRATUITEMENT DONC)
Heureusement que j'ai de l'humour, sinon devant tant de conneries ministerielles y a lantan que jme serais suicidé MDRle 27/01/2018 à 19:08