Oracle confirme le licenciement de plus de 1000 employés
La division Solaris serait la plus touchée
Le 2017-09-12 12:38:26, par Michael Guilloux, Chroniqueur Actualités
Depuis début septembre, de nombreux rapports font état d’un licenciement massif chez Oracle, en particulier dans la division Solaris et SPARC. Rappelons-le, Solaris est un système d'exploitation UNIX propriétaire développé à l'origine par Sun Microsystems, puis par Oracle depuis le rachat de Sun par le géant des bases de données en avril 2009. Également développé à l’origine par Sun Microsystems, SPARC (acronyme de Scalable Processor Architecture) est une architecture de processeur de type RISC, implémentée dans Solaris à partir de 1989. Autrement dit, ils font partie de l’héritage de Sun à Oracle.
C’est un licenciement de plus de 1000 employés qui a été annoncé. Même s’il semble qu’une équipe Solaris a été maintenue, de nombreux rapports indiquent que « presque tout » le personnel de la division Solaris a été mis à pied.
« Pour de vrai. Le RIF d'Oracle a touché la plupart des [employés de] Solaris (et d'autres) aujourd'hui », avait tweeté Drew Fisher, lui qui est désormais un ex-employé d'Oracle/Sun. RIF pour « Reduction In Force » désignerait dans le langage d’Oracle un plan de licenciement. Il faut noter que Drew Fisher était développeur chez Sun puis Oracle depuis 2004. Sur Twitter, il explique qu'Oracle l'a laissé et qu'il est désormais libre. Il demande donc si quelqu'un aurait besoin d'un développeur Python avec plus de 15 ans d'expérience.
Alan Coopersmith, ingénieur Solaris chez Oracle a été épargné, mais confirme que plusieurs de ses amis n’ont pas eu ce privilège.
Ce licenciement massif vient d'être confirmé par le département du développement de l'emploi de l'État de Californie. En vertu des règlements de la Californie, Oracle a déposé un avis WARN (Worker Adjustment and Retraining Notification) qui révèle qu'il a récemment procédé à 1008 licenciements permanents sur ses sites de Santa Clara et de San Diego.
L'avis WARN indique que les 964 licenciements de Santa Clara ont été effectués le 1er septembre et entreront en vigueur le 31 octobre. Les bureaux de Santa Clara étaient auparavant occupés par Sun Microsystems, ce qui tend à confirmer les rapports sur le licenciement dans les équipes Solaris.
Entre-temps, Oracle a également publié une nouvelle feuille de route dans laquelle la sortie de la nouvelle version de Solaris a été repoussée à 2018 alors qu'elle était attendue pour cette année. Depuis 2010, après le rachat de Sun, certaines personnes, y compris James Gosling, le créateur de Java, annonçaient la mort de Sun et ses produits. Solaris était déjà en train de s'éteindre et ces derniers licenciements indiquent que c'est le sort qui serait réservé au système UNIX.
Source : Avis WARN
Et vous ?
Qu'en pensez-vous ?
Voir aussi :
Oracle annonce des changements pour Java SE : deux versions par an, licence GPL, des fonctionnalités commerciales du JDK d'Oracle en open source
Oracle envisage de transférer le développement de Java EE à une fondation open source, une preuve de l'abandon de la plateforme
C’est un licenciement de plus de 1000 employés qui a été annoncé. Même s’il semble qu’une équipe Solaris a été maintenue, de nombreux rapports indiquent que « presque tout » le personnel de la division Solaris a été mis à pied.
« Pour de vrai. Le RIF d'Oracle a touché la plupart des [employés de] Solaris (et d'autres) aujourd'hui », avait tweeté Drew Fisher, lui qui est désormais un ex-employé d'Oracle/Sun. RIF pour « Reduction In Force » désignerait dans le langage d’Oracle un plan de licenciement. Il faut noter que Drew Fisher était développeur chez Sun puis Oracle depuis 2004. Sur Twitter, il explique qu'Oracle l'a laissé et qu'il est désormais libre. Il demande donc si quelqu'un aurait besoin d'un développeur Python avec plus de 15 ans d'expérience.
Alan Coopersmith, ingénieur Solaris chez Oracle a été épargné, mais confirme que plusieurs de ses amis n’ont pas eu ce privilège.
Ce licenciement massif vient d'être confirmé par le département du développement de l'emploi de l'État de Californie. En vertu des règlements de la Californie, Oracle a déposé un avis WARN (Worker Adjustment and Retraining Notification) qui révèle qu'il a récemment procédé à 1008 licenciements permanents sur ses sites de Santa Clara et de San Diego.
L'avis WARN indique que les 964 licenciements de Santa Clara ont été effectués le 1er septembre et entreront en vigueur le 31 octobre. Les bureaux de Santa Clara étaient auparavant occupés par Sun Microsystems, ce qui tend à confirmer les rapports sur le licenciement dans les équipes Solaris.
Entre-temps, Oracle a également publié une nouvelle feuille de route dans laquelle la sortie de la nouvelle version de Solaris a été repoussée à 2018 alors qu'elle était attendue pour cette année. Depuis 2010, après le rachat de Sun, certaines personnes, y compris James Gosling, le créateur de Java, annonçaient la mort de Sun et ses produits. Solaris était déjà en train de s'éteindre et ces derniers licenciements indiquent que c'est le sort qui serait réservé au système UNIX.
Source : Avis WARN
Et vous ?
Voir aussi :
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GordonFreemanMembre éclairéMais il faux souligner que pour le financier 'de base', rentable ne veut pas forcément dire 'ne pas perdre d'argent' mais plutôt 'en gagner suffisamment'.le 12/09/2017 à 13:14
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vanquishMembre chevronnéL'image est amusante.
Un peu hypocrite le pingouin : il n'est pas complètement pour rien dans les soucis de rentabilité de Solaris.
Il a été le serial killer des unix propriétaires.le 12/09/2017 à 15:23 -
ExcellionMembre avertiLa mort de Solaris était programmée juste après le rachat de Sun par Oracle.
Disparition d'Opensolaris, fin de la gratuité totale de Solaris...
La communauté émergente à aussitôt déserté.
Il faut dire que l'intérêt d'avoir 2 OS de type Linux-Unix pour une entreprise est limité. Et le produit phare d'Oracle est Oracle linux.
Qui a d'ailleurs récupéré les innovations de Solaris.
Dommage. Solaris est bien plus table et fiable que Linux. Et de très bonnes idées, notamment pour les services et les installations logicielles sont bien mieux implémentées que sous Linux...le 13/09/2017 à 6:03 -
KEKE93Membre éclairéIl faut avouer qu'il y avait un Solaris pour processeurs SPARC de Sun et une version Solaris pour Processeurs Intel...
Quand aux Unix des constructeurs, on n'en entend plus beaucoup parler de:
- True64-Unix de Digital Equipment ( puis Compaq puis HP) sur processeurs Alpha
- HP Unix sur processeurs HP Risc
- de la version Unix de Silicon Graphic sur Processeurs MIPS.
Seul AIX d'IBM sur processeurs POWER existe encore; tous les autres processeurs RISC n'étant quasiment plus utilisés sur serveurs.le 12/09/2017 à 16:00 -
GPProMembre éprouvéJe ne suis plus dans le monde Unix depuis quelques années et je suis surpris de voir qu'il y avait encore des équipes bossant sur Solaris... Pour ce qui est de la news, le rachat de Sun par Oracle a toujours été un mystère pour moi (et je développe en java depuis 98...).le 12/09/2017 à 16:14
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frfanchaMembre éprouvéle 12/09/2017 à 16:55
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marc.collinMembre éméritecomme toute entreprise, oracle ne garde que ce qui est vraiment rentablele 12/09/2017 à 13:09
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CaptainDangeaxMembre expérimentéaprès la mort de SCO Unixware, de Xenix, c'est maintenant Solaris qui disparaît. Il ne va plus rester que Linux comme Unix-like, et quelques Free/Open/Net/PC-BSD pour se battre en duel.le 12/09/2017 à 15:46
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GordonFreemanMembre éclairéBonjour,
Perso je suis 100% de ton avis.
A mon sens il est quasi impossible de faire disparaitre Java ou de le condamner à mourir. Ça reste un des langages les plus évolués et les plus complet (à mon sens) et très utilisé dans de nombreux projets.
De plus, la plateforme Java (JVM, etc) dépasse largement le langage Java (Scala, clojure, ... )
Pour MySQL, j'imagine que ce SGBD à encore une rôle (financier ?!) à jouer dans l'écosystème Oracle (ce n'est pas même créneau que DB2 p. ex)
Pour ce qui est de NetBeans, je l'ai un peu utilisé à mes début, mais dès que j'ai qu touché à un autre éditeur (Eclipse en l’occurrence) je ne suis plus revenu dessus. Du coup je sais pas trop ou il en est...le 13/09/2017 à 11:06 -
SurferIXMembre chevronnéDésolé je me suis certainement mal exprimé concernant Java, je voulais parler de Sun, pas Java.
MySQL était gratuit en version Open source, mais il y avait bien une version payante qui corrigeait les bogues et assurait un support temps réel de correction + optimisation. Je ne veux pas paraître agressif dans ce que je vais dire, mais je pense que tu te base plus sur tes opinions personnelles sans t'être vraiment renseigné. Si tu t'étais renseigné, tu saurais aussi pourquoi la majorité des développeurs de MySQL se sont barrés en claquant la porte quand le patron d'Oracle leur a expliqué comment il comptait entuber tous les clients et les faire raquer jusqu'au dernier denier. Le développeur principal, le créateur même, est partie quand il a constaté l'éthique écoeurante des dirigeants d'Oracle, je cite :
Tu as entièrement raison quant à Open office. Mais là aussi, l'idée est toujours la même : les gros riches rachètent avec deux possibilités : étouffer dans l'oeuf le petit qui risque de devenir grand, ou profiter du petit et essayer de le rendre rentable. Là aussi, si la majorité des devs sont partis en claquant la porte pour créer LibreOffice, c'est pas pour rien, ils ne sont pas stupides.
Et pour la parenthèse, ceux qui disent que MySQL est là pour longtemps, je ne sais pas s'ils savent que Michael Widenius met un point d'honneur à ce que MariaDB soit 100% compatible MySQL et plus performant. Si toutes les grosses distributions telles que Debian, Ubuntu et Mint, ont décidé de passer à MariaDB pour toujours, il y a bien une raison !
En tant que professionnel, je dirais que MySQL apporte la sécurité : s'il y a un bogue bloquant, ils s'engagent à tenir des délais ou payer des pénalités, et ça, ça rassure les grosses entreprises.
Pour tout le reste, je dirais que MySQL est mort, et pour toujours. Vive MariaDB.le 13/09/2017 à 23:05