

Elon Musk a exposé son plan à l'occasion du National Governors Association Summer Meeting, une conférence des gouverneurs américains qui s’est tenue ce weekend. Rappelons qu'à cette rencontre, Elon Musk s'est également exprimé sur les voitures autonomes et l'IA.
À propos des voitures autonomes, le patron de Tesla est convaincu que dans 20 ans, posséder une voiture qui n’est pas autonome sera comme posséder un cheval aujourd'hui. Il estime que ce serait tout simplement inhabituel d’utiliser une voiture non autonome comme moyen de transport et, en ce qui concerne ses dangers, pense que le plus grand risque serait un « piratage à l'échelle de la flotte » du logiciel qui les contrôle. Il a toutefois été plus pessimiste au sujet de l’IA, qui pour lui représente un risque fondamental pour la civilisation humaine. Il a glissé par ailleurs que son désir de coloniser la planète Mars serait donc, en partie, un plan de secours au cas où l’IA parvient à prendre le dessus sur l’Homme sur Terre.
Pour revenir à la question de l’énergie, Elon Musk a déclaré à la trentaine de gouverneurs à qui il s’adressait que « si vous vouliez alimenter l'ensemble des États-Unis avec des panneaux solaires, il faudrait un petit coin du Nevada, du Texas ou de l'Utah ; vous n'avez besoin que d'environ 100 milles sur 100 milles de panneaux solaires pour alimenter l'ensemble des États-Unis », a-t-il dit lors de son intervention. Il explique également qu'il faudra juste 1 mile carré pour accueillir les batteries dont on aura besoin pour stocker l'énergie et avoir une alimentation 24/7. « C'est un petit carré sur la carte des États-Unis, puis il y a un petit pixel à l'intérieur, et c'est la taille du parc de batteries que vous devez supporter. Vraiment minuscule », dit-il.

Elon Musk propose une combinaison des tuiles solaires (dont l’objectif est d’alimenter les maisons sur lesquelles elles sont installées) et les centrales solaires (pour compenser les besoins dans d’autres domaines et pour un usage industriel). Pendant la transition, bien évidemment, il indique que d’autres sources d’alimentation en énergie, comme le vent, l’hydroélectricité et même le nucléaire pourraient être utilisées.
Avec ce genre de projets, c'est évident que les USA atteindront naturellement les objectifs de l'accord de Paris, même si Trump a décidé de retirer son pays du traité sur le climat. Rappelons d'ailleurs que cette décision du président américain avait entrainé la démission d'Elon Musk de son conseil consultatif.
Source : Inverse Innovation
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