
Pour transformer et moderniser les services gouvernementaux
La Maison-Blanche a, hier, via son site Web officiel, publié un nouveau décret du président Donald Trump. Il porte sur la mise en place du Conseil technologique américain ou plus précisément du Conseil américain des technologies de l’information.
Le décret est divisé en sept sections. De la section 1 de ce décret, il ressort que l’objectif poursuivi est de transformer et de moderniser l’infrastructure numérique du gouvernement fédéral et d’accommoder le personnel à son appropriation. Avec des infrastructures à jour et un personnel au fait des technologies les plus récentes et de leur usage efficient, les populations américaines pourront recevoir un meilleur service numérique de la part du gouvernement.
La section 6 apporte plus de détails sur les fonctions de ce Conseil. Le Conseil est entre autres chargé de définir et coordonner la vision en ce qui concerne l’usage des technologies de l’information par le gouvernement fédéral, ainsi que la manière dont ces technologies seront mises en œuvre pour rendre service aux populations américaines. Il faudrait cependant préciser que les fonctions du Conseil ne s’étendent pas aux systèmes de défense.
Le décret prévoit en sa section 4 d’avoir des chefs d’entreprise comme invités à la table des échanges. Ceux-ci ont en effet un rôle central à jouer dans ce processus de transformation et de modernisation. Une rencontre du président Trump est prévue avec les CEO au mois de juin. De sources non officielles, Apple, Amazon, Cisco, Facebook, Google, IBM, Intel, Oracle, Salesforce et SpaceX auraient été contactés par la Maison-Blanche. L’on ne sait pour le moment laquelle de ces entreprises assistera aux échanges, mais il semblerait que les CEO d’IBM et d’Oracle ont déjà confirmé leur participation.
Le président Trump réussira-t-il à fédérer les chefs d’entreprise autour de son projet de modernisation des services de la Maison-Blanche ? C’est une question qu’on est en droit de se poser quand on sait que pour le moment, il n’est pas en odeur de sainteté auprès de ces derniers, surtout avec les remous autour du MuslimBan qui lui vaut d’avoir plus de 160 entreprises technologiques à ses trousses.
Sources : Whitehouse, recode
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