Des robots humanoïdes pour aider à améliorer les implants de tissus musculaires ?
Des chercheurs américains donnent une piste de réflexion
Le 2017-03-02 02:55:52, par Patrick Ruiz, Chroniqueur Actualités
Ces dix dernières années, des progrès énormes ont été réalisés dans la mise au point d’un type particulier de robots : les humanoïdes. Google s’est lancé dans cette niche il y a 4 ans. Cette année, des chercheurs de l’université d’Oxford pour leur part nous proposent de replonger dans l’univers de la robotique médicale. Ils entrevoient l’utilisation de robots humanoïdes pour aider à améliorer les implants de tissus musculaires.
Produire du muscle à la demande, voilà l’un des objectifs des ingénieurs et chercheurs engagés en biotechnologie. Les recherches battent leur plein dans cet univers. En 2012, des chercheurs d’une université nord-américaine ont réussi à « cultiver » des tissus musculaires et à les implanter avec succès à des souris blessées qui ont alors retrouvé de la vigueur.
D’après des recherches plus récentes menées par Pierre-Alexis Mouthuy et Andrew Carr de l’université d’Oxford, des résultats tels que ceux obtenus dans le cas des souris l’ont été à l’aide de bioréacteurs qui ont tous un dénominateur commun : le tissu cellulaire en formation ne subit pas de contraintes mécaniques similaires à celles que l’on aurait sur un être vivant. Résultat des courses, les tissus obtenus possèdent des caractéristiques mécaniques inadaptées et un nombre de cellules insuffisant.
En réponse à cette limitation des bioréacteurs utilisés jusqu’ici, les chercheurs proposent de faire usage de ce qu'ils ont baptisé « bioréacteurs humanoïdes ». L’idée est de pouvoir façonner les tissus directement sur des humanoïdes. L'on tire ainsi avantage de ce que les tissus subissent des forces exercées par les mouvements que l’humanoïde effectue. Ils pensent s’appuyer sur des modèles d’humanoïdes très célèbres : l’humanoïde Kenshiro notamment, dont la vidéo de présentation circule sur les réseaux depuis 2012 (voir ci-dessous).
Rappelons-le, nous n’en sommes qu’au stade d’idée. Les chercheurs ont néanmoins été très précis dans la manière d’atteindre leurs objectifs et soulignent au passage que technologiquement, le processus est entièrement réalisable.
Source : Biofutur, Science Robotics
Et vous ?
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Voir aussi :
Atlas, le robot humanoïde de Google désormais capable de se déplacer sur des terrains accidentés ? Un grand défi pour les robots humanoïdes bipèdes
Produire du muscle à la demande, voilà l’un des objectifs des ingénieurs et chercheurs engagés en biotechnologie. Les recherches battent leur plein dans cet univers. En 2012, des chercheurs d’une université nord-américaine ont réussi à « cultiver » des tissus musculaires et à les implanter avec succès à des souris blessées qui ont alors retrouvé de la vigueur.
D’après des recherches plus récentes menées par Pierre-Alexis Mouthuy et Andrew Carr de l’université d’Oxford, des résultats tels que ceux obtenus dans le cas des souris l’ont été à l’aide de bioréacteurs qui ont tous un dénominateur commun : le tissu cellulaire en formation ne subit pas de contraintes mécaniques similaires à celles que l’on aurait sur un être vivant. Résultat des courses, les tissus obtenus possèdent des caractéristiques mécaniques inadaptées et un nombre de cellules insuffisant.
En réponse à cette limitation des bioréacteurs utilisés jusqu’ici, les chercheurs proposent de faire usage de ce qu'ils ont baptisé « bioréacteurs humanoïdes ». L’idée est de pouvoir façonner les tissus directement sur des humanoïdes. L'on tire ainsi avantage de ce que les tissus subissent des forces exercées par les mouvements que l’humanoïde effectue. Ils pensent s’appuyer sur des modèles d’humanoïdes très célèbres : l’humanoïde Kenshiro notamment, dont la vidéo de présentation circule sur les réseaux depuis 2012 (voir ci-dessous).
Rappelons-le, nous n’en sommes qu’au stade d’idée. Les chercheurs ont néanmoins été très précis dans la manière d’atteindre leurs objectifs et soulignent au passage que technologiquement, le processus est entièrement réalisable.
Source : Biofutur, Science Robotics
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Voir aussi :
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Traroth2Membre émériteSérieusement ? C'est vraiment tout ce que tu as à répondre ? Pour l'instant, entre ce que tu racontes et rien, j'ai du mal à voir la différence. Résumé : "il n'y aura jamais de robot humanoïde polyvalent grand public, c'est moi qui vous le dit et je m'y connais". Nul.le 02/03/2017 à 14:18
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David_gMembre éclairéEn fait il ne faut pas juste stimuler le muscle mais par rapport à des stimulations rappelant le travail humanoide.
De là on peut penser qu'une conception sous forme humanoide peut servir. Après je ne doute pas que si un ingénieur pond quelque chose de totalement différent qui fait le job (d'une point de vue médical et pas juste d'un pts de vue d'un ingénieur en mécanique) les médecins seront très heureux.
PS : quelque chose me dit que dans leurs équipes et leur labo il y aussi des ingénieurs.le 02/03/2017 à 15:00 -
KropernicExpert confirméDe toute façon, même les robots aspirateurs, c'est la grosse arnaque. Au départ on se dit "c'est génial, finit les boules de poils de nos compagnons à 4 pattes". Puis arrive le jour où, après une orgie de souris de votre félin préféré, le robot aspirateur (qui, pour la plupart, n'aspire pas réellement mais ramassent à l'aide brosses rotatives) passe sur une régurgitation.
Je vous laisse imaginer l'état des brosses...le 02/03/2017 à 13:32 -
Traroth2Membre émériteBen oui, ici, c'est clubic.com, il n'y a que des kikoulols qui ne comprennent rien à la technique. C'est évident. Et toi, qui pense qu'un PC est une boite en plastique avec une carte électronique, tu vas nous expliquer, bien entendu ?
Joli contradiction entre les deux paragraphes. Si les technologies "existent", ça ne veut pas dire qu'elles sont suffisamment mûres pour en faire un produit grand public. Est-ce que ça veut dire pour autant que ça n'existera jamais ? A peu près autant que de prétendre que 640 Ko suffiront pour tous les usages ou que le marché des ordinateurs, c'est 5 ou 6 exemplaires au niveau mondial.
Au moins, tu as cessé de contester l'intérêt qu'il y aurait à développer un tel robot, ce qui était quand même le sens de ton premier message.
Non, c'est faux. Ceux qui sont vendus à ce prix peuvent porter une charge bien supérieure à 1 kg. Un robot 6 axes avec une charge utile faible de ce genre vaut environ 10 fois moins que ce que tu dis, dans les $3000. Un robot industriel 6 axes avec une charge utile de kg, c'est dans les 15000 à 20000 € (pour un UR3, qui est un peu plus qu'un simple effecteur sans intelligence. Au contraire, il a déjà toute sa logique programmable, à ce prix. C'est un cobot, capable de mémoriser tout seul les mouvements qu'on lui fait faire https://www.universal-robots.com/pro...cts/ur3-robot/), soit toujours la moitié de ce que tu dis. Et pour des engins moins industriels, il y a en ce moment sur Indiegogo un projet de bras 6 axes capables de faire de l'impression 3D et de la gravue laser à moins de $500. Je venais de voir ça juste avant de lire ton message...https://www.indiegogo.com/projects/u...n-gadgets--2#/
Mais ce n'est pas le plus important. Le problème, c'est que tu ne comprends pas ce qu'est une économie d'échelle. Les robots industriels sont des produits de niche. C'est pour ça qu'ils sont si chers.le 02/03/2017 à 14:00 -
Traroth2Membre émériteCa ne veut pas dire que ces robots sont nuisibles. En matière médicale, tout est toujours une question de rapport risques/bénéfices. Et la première raison pour laquelle le nombre d'incidents liés aux robots médicaux a explosé, c'est d'abord... parce que les robots médicaux se sont mis à exister. Pas de robots médicaux, pas d'incidents, hein.le 02/03/2017 à 14:08
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ijk-refMembre éclairéTu te méprends beaucoup sur l'évolution technique. T'as une vision très années 70 : la calculette du futur serait forcement un R2D2 ou un 6PO unique. Alors que c'est tout l'inverse. Les "cerveaux électroniques" étant toujours plus puissants et bons marchers ils sont un produit de consommation classique et jetable que nous avons par 12iène par habitants. Ces "puces" sont partout : télévisions, téléphones, consoles, appareils ménagés, voitures, etc...
Je veux bien croire que l'aspirateur autonome d'aujourd'hui reste encore un peu de l'arnaque. Mais il reste à mon avis peu probable que des machines ultra-spécifiques comme celles à laver le linge et la vaisselles soient remplacer par un robot humanoïde plus efficace pour ces taches. Tout comme la voiture autonome. Je trouve assez ridicule d'imaginer que ce sera un robot humanoïde qui viendra la conduire alors qu'il sera bien plus simple qu'elle ait son propre cerveau et ses capteurs spécifiquement adaptés. Et pour l'entretien de la maison, 15 robots ressemblant à des rats ou de gros cafards me semblent bien plus efficaces pour le nettoyage, rangement, refaire la peinture, nettoyer le toit que ton robot unique prenant plus de place.le 02/03/2017 à 16:30 -
Traroth2Membre émérite@NSKis : Je ne suis pas d'accord. Ce que les histoires du PC et aussi du smartphone démontrent, c'est que les gens veulent des appareils polyvalents. Un robot-aspirateur ne va les satisfaire que tant qu'il n'y a pas de robot qui fasse le ménage, aide-culinaire, garde d'enfants, jardinier, porteur, chauffeur, etc (selon les apps installées). Et là, le robot humanoïde est une piste intéressante. C'est un design qui a clairement fait ses preuves...
Passer l'aspirateur est l'une des seules tâches utiles que les robots domestiques savent faire dès aujourd'hui. Je gage que ça ne va pas rester très longtemps comme ça. Et les gens ne voudront pas 15 robots chez eux, mais un seul, pour des raisons évidentes (prix, entretien, consommation d'énergie, place occupée...). La polyvalence permet aussi l'émergence de nouveaux usages.le 02/03/2017 à 11:36 -
RyzenOCInactif1) ton robot aspirateur il est pas capable de monter les escaliers, déjà chez moi il en faudrait 3
Il ne peut pas ouvrir les portes non plus...
....etc
Un robot humanoïde qui ces tous faire (passer le balai, mettre la table....etc) m’intéresse plus qu'un robot aspirateur sous forme de galette qui n'est pas adapté à ma maison. Pour 10000€ si il peut faire la cuisine, tondre la pelouse et faire le ménage je l’achète directe.
2) Dans le domaine médicale ce que tu dis est faux, le robot Da Vinci aide énormément pour traiter les cancers de la prostate, il limite les risques opératoire et améliore la cicatrisation car moins invasif.le 02/03/2017 à 12:18 -
Traroth2Membre émériteLe niveau de stupidité du commentaire... C'est consternant. J'ai honte pour toi, franchement !
Sur ce, puisque tu n'as apparemment aucun argument à exposer à part ta soit-disant expertise (qui nous fait une belle jambe), je vais te laisser distiller ton fiel puéril tout seul.le 03/03/2017 à 10:22 -
NSKisEn attente de confirmation mail
Tu devrais être un peu plus observateur et regarder dans le détail une demo du jouet en question... Avec un peu de chance, tu vas découvrir pourquoi c'est un jouet à 100 euro
Allez, je suis de bonne humeur, je te mets sur la piste... Pourquoi trouves-tu des drones au rayon jouet des super-marchés vendu à 50 euro alors que certains achètent des drones coûtant 10'000, 30'000, 50'000 euro?le 02/03/2017 à 17:39