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Le travail en freelance serait un piège psychologique pour le travailleur indépendant,
Qu'en est-il des informaticiens ?

Le , par Bill Fassinou

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Chaque travailleur possède une manière qui lui est propre de gérer son temps. Cette manière de gérer votre temps entre votre travail et en dehors, influe sur votre vie de manière positive ou négative et détermine votre niveau de bien-être. Alors, quel type de travailleur êtes-vous ? Dans son article, Charlotte Cowles, conseiller financier du magazine The Cut, nous présente quelques aspects de comment votre type de travail ou la relation que vous faites entre votre temps et l’argent, influence votre vie.

Préféreriez-vous être un travailleur freelance ou saisonnier, ou un travailleur permanent ?

Si vous répondez à cette question, vous avez sûrement une bonne raison et voyez des avantages dans votre choix. Cependant, d’après ce que nous rapporte Charlotte dans son article, tout type de travail aurait une influence négative sur notre bien-être et surtout s’il existe une forte corrélation entre votre temps et l’argent que vous gagnez. Selon elle, il serait difficile d’échapper à la mentalité temps-argent. Ce que décrit Charlotte est une situation qui affecterait le plus souvent les travailleurs indépendants.

Ces derniers possèdent un type d’activité qui leur confère une mentalité très stricte selon laquelle le temps, c'est de l’argent. Partant de ce principe, il n’est en aucun cas tolérable de perdre ne serait-ce qu’une seule minute de leur temps. S’ils veulent gagner plus d’argent, ils doivent consacrer plus de temps à travailler. Ainsi, dit-elle, ces derniers facturent leur temps contre de l’argent et lorsqu’ils se rendent compte que la somme payée pour un job ne correspond pas au temps qu’ils y consacrer, ils le quittent, en cherchent un autre et recommencent à sacrifier leur temps.


Voudriez-vous avoir plus de temps pour vous tout en travaillant ou voudriez-vous avoir plus d’argent ?

À cette allure, continue-t-elle, les travailleurs indépendants deviennent stressés par peur de ne pas bien rentabiliser leur temps, ils dorment moins et oublient totalement de se distraire pour une seule petite minute. Cet état de choses peut contribuer à rendre ces travailleurs malheureux à la longue. Charlotte invite donc à prendre conscience du lien qui existe entre le temps et l’argent. Pour se justifier, elle évoque plusieurs autres études menées par divers chercheurs des États-Unis et de la Grande-Bretagne. Ces études apportent quelques éléments illustratifs à son argumentaire. L’une des études qu’elle aborde est catégorique sur le sujet. Cette étude est faite sur quelques dizaines de milliers de travailleurs américains.

La conclusion qu’elle présente est que les gens qui choisissent le temps plutôt que l’argent sont plus heureux. Les raisons qu’ils avancent pour cette affirmation sont nombreuses. L’une de ces raisons est que les travailleurs indépendants se mettent aussitôt à se culpabiliser lorsqu’ils se retrouvent avec un temps de libre. Pour eux, les heures non travaillées constituent un temps perdu. L’étude faite aux USA a présenté un pourcentage élevé de 63 % (pour être précis) de travailleurs qui évaluaient leur argent par rapport à leur temps. Cela les rendrait moins heureux que ceux qui privilégient un peu de temps pour eux-mêmes avec un impact négatif sur leur bien-être subjectif.

Ne doit-on pas travailler plus si l’on veut gagner plus d'argent ?

L’autre chose dont Charlotte parle est que le monde de l’emploi n’est plus le même qu’autrefois. Il est totalement façonné par la révolution de l’informatique qui a apporté de nouvelles façons de travailler (les prestations, le télétravail, etc.). Ces nouveaux jobs, malgré les quelques avantages qu’ils confèrent, ne libèrent pas pour autant les travailleurs comme beaucoup l’auraient voulu. Les gens continuent donc de troquer une grande partie de leur temps contre de l’argent.

Comment les travailleurs peuvent-ils éviter la tristesse et la paranoïa que suscite la valorisation de l’argent au profit du temps ?

En réponse à cette question, elle évoque une idée proposée dans une étude par Ashley Willans, professeur de psychologie à l’université de Harvard. L’idée consiste à changer votre approche du temps libre. Il faut pouvoir dissocier le temps et l’argent même si les finances sont serrées, dit-elle. « Si nous avons déjà à l’esprit que le temps est de l’argent, alors nous devons recadrer notre temps de loisirs de manière à nous permettre d’être plus productifs à l’avenir. Lorsque nous sommes conditionnés à passer tout notre temps au chronomètre, le temps de loisirs est abstrait et insatisfaisant. Mais si nous essayons de voir que le temps de loisir est un autre moyen d'atteindre nos objectifs ou d'obtenir des résultats financiers louables, cela peut nous rendre plus susceptibles de prendre les pauses dont nous avons besoin, de les apprécier pleinement et d'être plus heureux en général », avait-elle suggéré.

Pour certains internautes, cette suggestion est une bonne façon de remédier au problème. D’après eux, il est vrai qu’au début, quand l’on commence à travailler, on panique soit par peur de ne pas être bien récompensé, soit par peur que nos heures de travail soient perturbées par un autre événement. Mais, disent-ils, une fois que vous arrivez à repousser ces limites, vous allez vite comprendre que les heures de pause et de distraction sont toutes aussi nécessaires que bénéfiques pour votre bien-être.

D’après l’avis de quelques informaticiens, les moments d'absence de sa machine sont précieux et contribuent réellement au bien-être général. Ils renforcent notre capacité à coder avec lucidité et permettent d’avoir un état d'esprit efficace. Perdre un salaire est un état d'esprit difficile à briser, reconnaissent-ils. Pour eux, il faut libérer son esprit de temps en temps.

Source : The Cut

Et vous ?

Qu'en pensez-vous ?
Quel genre de travailleur êtes-vous, un travailleur freelance ou saisonnier, ou permanent ? Quelles sont les raisons de votre choix ?
Avez-vous déjà été Freelance et avez-vous éprouvé ce genre de difficultés ? Partagez votre expérience

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Avatar de sebastiano
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 13/02/2019 à 9:49
Je n'ai peut-être pas saisi le fond de cet article, mais est-ce que ça pourrait se résumer par : "il y a des gens qui préfèrent travailler plus longtemps pour engranger plus de revenus, alors qu'ils devraient s'accorder plus de temps libre" ? Si ce n'est pas ça, je dois pas être complètement réveillé... Et si c'est bien ça le sens de l'écrit, il faudrait peut-être éviter de généraliser et prendre en compte tout un ensemble de paramètres, notamment l'âge de la personne, le contexte social etc.. ?

A titre perso, au début de ma carrière, ça m'éclatait de faire des heures supps afin de pouvoir me payer des voyages aux 4 coins du monde, aller voir des matchs de foot partout en Europe, financer une asso caritative... maintenant que j'ai des enfants, je ne fais pas une once d'heure supp et je rééquilibre vachement mon temps libre hebdomadaire, à l'image de ce qui est "conseillé" dans l'article. Et j'imagine qu'il y a autant de façons de penser son travail et ses loisirs que de gens existants sur terre.
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Avatar de sebastiano
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 13/02/2019 à 12:40
Citation Envoyé par grigric Voir le message

Par exemple, les bugbounty, les personnes passent du temps à chercher des failles sans être payées, juste ceux qui trouvent le sont... Je ne trouve pas cela bien personnellement...
C'est juste une adaptation de ce que subissent depuis longtemps les graphistes par exemple, avec un concours d'affiche rémunéré.. pour le vainqueur (ou le trio de tête) uniquement.

Il y a aussi les hackathons qui sont pas mal, dans le genre travail gratuit.
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Avatar de ed73170
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 13/02/2019 à 14:56
J'ai travaillé comme salarié puis comme indépendant, maintenant je suis un non-travailleur et je subsiste grâce à mes économies. J'ai moins d'argent qu'avant mais en 2018 j'ai voyagé pendant plus de 250 jours.
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Avatar de Glutinus
Inactif https://www.developpez.com
Le 13/02/2019 à 10:16
Pour ma part, je suis freelance, sans enfant.
Je ne voyage pas beaucoup, mais je prends souvent des journées, que ce soit pour voir mon comptable ou autres conseillers pour ma boite, ou simplement, je n'en ai pas honte, me reposer et passer la journée devant la console. Effectivement, ça a un coût, mixé entre un peu de culpabilité (pour cause d'un revenu plus élevé) et également le fait d'assumer cela.

Au total, pour l'instant j'ai une moyenne de 220 jours travaillés par an.

La différence est donc simplement un revenu plus élevé (avec des frais "acceptables" : invitation repas, matériel informatique) et beaucoup de contraintes administratives VS se disputer avec sa SSII pour avoir une journée de formation ou un PC (quand c'est pas une augmentation), le tout pour un temps de travail équivalent.
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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 13/02/2019 à 10:18
Magnifique, c'est théorie généraliste sur "LE freelance", "LE travailleur indépendant"...

Mais est-ce que le grand théoricien de cette étude fumeuse a conscience que "LE freelance" n'existe pas? Il y a "DES freelances", des individus qui ne sont pas tous issus du même moule!!!

Une même situation professionnelle pourra être vécue différemment par chaque individu!

Une seule chose est vraie: L'usage de freelance ou de travailleur indépendant au final ne sert que l'employeur: Cela permet d'avoir du personnel compétent qu'il n'est pas nécessaire de nourrir tout au long de l'année...

Vive le mode "je t'utilise et je te jette!"... Pas de sécurité de l'emploi, pas de charges sociales, pas de gestion d'un personnel qui réclame des augmentations ou de meilleures conditions de travail, pas de syndiqués pour vous pourrir la vie.... LE REVE ABSOLU!
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Avatar de grigric
Membre régulier https://www.developpez.com
Le 13/02/2019 à 12:24
l'étude n'est pas totalement fausse, tout dépend des cas...

On voit de plus en plus de freelance dans des métiers comme le sport, la recherche de faille de sécurité et j'ai l'impression que cela s'apparente plus à de l'esclavage qu'autre chose.

Par exemple, les bugbounty, les personnes passent du temps à chercher des failles sans être payées, juste ceux qui trouvent le sont... Je ne trouve pas cela bien personnellement...

Autre exemple, les coatch de sport, les mecs doivent se vendre auprès des clients d'une salle de sport X avec un tarif très bas imposé. En fin de mois, un salaire qui n'est pas terrible avec des heures énormes passées pour recruter des clients...
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Avatar de ijk-ref
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 13/02/2019 à 12:46
Citation Envoyé par Glutinus Voir le message
(…) je prends souvent des journées, que ce soit pour voir mon comptable ou autres conseillers pour ma boite, ou simplement, je n'en ai pas honte, me reposer et passer la journée devant la console.
Excuse moi, mais je trouve que tu as une drôle de façon de classer les choses (auto-persuasion ?)

Voir ton comptable ou autre conseillers pour ta boite… c'est des tâches obligatoires pour ton boulot. Ce n'est pas "prendre des journées" signifiant faire des choses qui n'ont rien à voir avec son boulot ou sa boite.

"Par temps de travail" tu dois surement uniquement compter ton temps de travail d'informaticien… ce qui est absurde. Pour un freelance tu ne peux en pas (comme tu as l'air de le faire) exclure les autres innombrables heures obligatoires de paperasses administratives et autres… que tu n'as pas à faire en tant qu'employé.
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Avatar de Glutinus
Inactif https://www.developpez.com
Le 14/02/2019 à 14:30
Citation Envoyé par tanaka59 Voir le message
Dans un monde parfait tout le monde serait freelance
LOL dans un monde parfait les "clients finaux" auraient des bons recruteurs / RH qui feront le lien entre le savoir-être, le savoir-faire, les compétences, les désirs d'évolution et formeront régulièrement les gens pour qu'ils puissent changer de rôle.
Mais ça reste un monde parfait ^_^
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Avatar de tpericard
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 14/02/2019 à 21:57
Bonsoir,

220 jours travaillés = 11 mois à 20 jours ouvrables!

Vu qu'être freelance implique de devoir chercher des mandats, de nouveaux clients, gérer les aspects administratifs, etc.

Avoir du boulot continu 11 mois / an, c'est magnifique... A part cela, c'est dans quel monde? Celui où une journée compte 48 heures + la nuit?

Juste pour information, en 2018, avec 5 semaines de Congés Payés et 8 jours fériés tombant un jour de semaine, on arrive à 228 jours travaillés possibles pour un temps "normal", ceci sans RTT, à 7h par jour !

Faut juste ne pas oublier que les mois ont de 21 à 22j ouvrables (et non 20, hormis le mois de février). En clair, le monsieur en question travaille comme un salarié lambda avec 8j de RTT ...

Enfin, des solutions existent pour les formalités administratives. Certaines sont gratuites mais le plus souvent payantes. Cela dit la recherche de contrats nouveaux peut prendre du temps. Notre secteur est toutefois l'un de ceux où peut se rencontrer des contrats de longues durées.
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Avatar de Ekolamar
Membre éprouvé https://www.developpez.com
Le 16/02/2019 à 12:59
Citation Envoyé par Jitou Voir le message
Freelance devrait être la norme je ne vois pas pourquoi en 2019 on devrait encore travailler pour un empoyeur. Nous passons presque des decennies à bosser pour les même clients (en gros 2 ou 3) qui nous connaissent bien et font appel à nous régulièrement donc chercher du taffe n'est pas un vrai pb. D'autant plus que dans le quotidien il n'y a aucune différence entre un presta classique envoyé par un commercial et un freelance, les 2 obtiennent même plutôt facilement des postes clés dans les organisations clientes. Le client lui ne fait que valider les décisions soumises et se repose donc entièrement sur ses subordonnés temporaires ça c'est la réalité. C'est vrai par contre que l'on peut dégager beaucoup de temps, je connais même certains Freelances qui ne bossent que 2 jours par semaine pour la même rémunération que lorsqu'ils étaient encore salariés, le reste du temps est consacré aux loisirs et à la famille.

L'époque est belle pour les Freelance il ne faut pas réfléchir et se lancer ! Le seul hic c'est que si l'on n'a pas encore acheté son logement trouver un prêt sera compliqué sans fiche de salaire ... il n'y a donc pas que des avantages
Il y a aussi les contraintes légales et financière, dans mon cas je ne me lance pas car je ne souhaite pas perdre 45% de mes allocations chômage (ARCE...) car il faut être licencié ou avoir une rupture conventionnel. On peut dire que c'est pas trop grave, mais me dire que je "perd" des dizaines de milliers d'euros pour lesquelles j'ai cotisé juste parce que mon employeur ne veut pas me laisser partir (et aussi perdre les 55% restant au bout de 5 ans dans tous les cas !).

Et il y a aussi les clauses de non-concurrence à respecter etc.

D'ailleurs j'attendais beaucoup de Macron sur le fait de pouvoir les toucher quand même en démissionnant, comme beaucoup d'autres dans le même cas d'après les sondages APEC...raison pour laquelle ils va avoir du mal à le faire passer, il doit y avoir des dizaines/centaines de milliers de personnes prêtent à franchir le pas.
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