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La moitié des ICO meurent quatre mois après la finalisation de la levée de fonds de cryptomonnaie
D'après une étude

Le , par Stéphane le calme

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L’année 2017 fut une année record pour la monnaie cryptographique bitcoin. Valorisée à 1000 dollars dès les débuts du mois de janvier, la monnaie virtuelle a atteint dans le dernier mois de la même année une valeur de plus de 18 000 dollars avant de retomber. Une ascension qui n’a pas laissé indifférentes de nombreuses personnes et entreprises.

En effet, avec les gains que certaines personnes ont commencé à amasser en investissant dans ces monnaies cryptographiques, de nouveaux projets ont commencé à fleurir autour ces cryptomonnaies soutenus par de nombreuses ICO. Par définition, une ICO est une méthode de levée de fonds utilisée par une entreprise pour récolter des fonds en monnaies cryptographiques auprès des investisseurs contre cession de tokens (jetons) dans la plupart des cas et qui permettent aux investisseurs de faire des gains au cas où le projet devenait un franc succès.

En 2016 par exemple, l’entreprise Stratis a lancé une ICO afin de créer une plateforme de blockchain as-a-service pour les institutions financières. Après avoir lancé son ICO dans le courant de l’année 2016, Stratis a récolté environ 600;000 dollars en cryptomonnaie. Après avoir vendu 1 jeton à 0,007 dollar lors du lancement de l’ICO, le prix d’un jeton STRAT est passé en février 2018 à plus de 7 dollars, offrant aux premiers investisseurs un bon retour sur investissement.

Mais les ICO ne sont pas uniquement des success-story. The DAO, par exemple, qui a amassé environ 150 millions de dollars dans le mois de mai 2016 en lançant son ICO a fait parler d’elle à cause de son échec. Un pirate est parvenu à exploiter une vulnérabilité au sein du code de DAO et a emporté la coquette somme de 50 millions de dollars en cryptomonnaies sur les 150 millions de dollars levés. Dans le lot des entreprises qui ont connu un triste sort, nous avons également l’entreprise Tezos, qui a levé 232 millions de dollars lors de son ICO en juillet 2017. Après avoir démarré ses activités, les jetons émis par l’entreprise ont perdu près d’un tiers de leur valeur sur certaines plateformes d’échanges. Et pour ajouter au malheur de l’entreprise, des guerres intestines ont éclaté au sein de l’entreprise, faisant retarder le démarrage effectif du projet.

Face à ces fins heureuses et malheureuses liées aux ICO, le site Bitcoin.com a mené une étude sur l’année 2017 afin de se faire une meilleure idée des chiffres liés aux succès et aux échecs de ses ICO. Selon TokenData, le tracker d’ICO, 902 levées de fonds en cryptomonnaies ont été lancées en 2017. Parmi ces 902 ICO, 142 ont échoué au stade du financement et 276 autres ont fait échec, soit parce que les initiateurs de l’ICO ont empoché les sous récoltés et ont disparu dans la nature soit parce que les entreprises sont en train de tomber lentement dans l’obscurité. En résumé, sur les 902 ICO qui ont été lancées en 2017, seules 484 ont pu rester dans la course. Cela représente un taux de 46 % d’ICO qui ont fait banqueroute, laissant leurs investisseurs sans un centime en retour.


Une situation qui empire

Environ 56% des startups crypto qui collectent de l'argent grâce aux ICO meurent dans les quatre mois suivant leur offre initiale.

C'est la conclusion d'une étude de Boston College qui a analysé l'intensité des tweets des comptes Twitter des startups pour en déduire des signes de vie. Les chercheurs ont déterminé que seulement 44,2% des startups survivent après 120 jours de la fin de leurs ICO. Les chercheurs, Hugo Benedetti et Leonard Kostovetsky, ont examiné 2 390 ICO complétées avant mai.

Acquérir des jetons dans un ICO et les vendre le premier jour est la stratégie d'investissement la plus sûre, a déclaré Kostovetsky lors d'un entretien téléphonique. Mais de nombreux investisseurs individuels ne peuvent pas participer aux ICO, donc cette option ne leur est pas ouverte. Pourtant, tous les investisseurs devraient probablement vendre leurs jetons dans les six premiers mois, si l’on s’en réfère à cette étude.

« Ce que nous avons trouvé est qu'une fois que vous allez dans la période comprise entre trois mois et six mois, ils ne surpassent pas les autres cryptomonnaies », a déclaré Kostovetsky. « Le meilleur retour est en fait le premier mois ».

Les rendements ont diminué au fil du temps, car les startups sont devenues plus avisées sur le prix des offres de jeton et plus les gens ont sauté dans l'investissement ICO. Les retours de personnes qui ont vendu des jetons le premier jour où ils ont été inscrits à un échange ont diminué de quatre points de pourcentage par mois, a déclaré Kostovetsky.

« Ils sont beaucoup plus bas maintenant, donc je ne m'attendrais pas à ce qu'ils continuent à baisser à ce rythme », a-t-il avancé.

« Les gens se contentent souvent de regarder les retours potentiels pour décider si une affaire est une bonne affaire, mais nous enseignons en finance que le retour est une compensation pour le risque », a déclaré Kostovetsky. « Ce sont des enjeux dans des plateformes qui n'ont pas encore été construites, qui n'ont pas encore de participants, il y a beaucoup de risques, la majorité des ICO échouent ».

Kostovetsky est professeur adjoint à l'école de gestion Carroll College de Boston, et Benedetti est un étudiant en doctorat en finance à cette même école.

Source : étude

Et vous ?

Qu'est-ce qui peut, selon-vous, expliquer ce constat ?

Voir aussi :

46 % des ICO ou levées de fonds en cryptomonnaies lancées en 2017 ont fait échec, rapporte Bitcoin.com, les utilisateurs devraient-ils s'en éloigner ?
Les ICO ou levées de fonds en cryptomonnaies : une arnaque ou un investissement rentable ? Pour Belfort, c'est la plus grande escroquerie du siècle
Monnaie électronique : la Chine rend les levées de fonds de type ICO illégales et invite ceux qui en ont profité à procéder à des remboursements
Des pirates dérobent plus de 500 000 dollars en ethers lors de l'ICO lancée par Enigma en utilisant une technique de phishing
Des milliers de webcams piratées par un site russe, l'ICO invite à modifier ses habitudes en matière de sécurité

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Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 10/07/2018 à 12:06
Je viens justement de lire un texte intitulé "les cryptomonnaies favorisent la criminalité"...

Combien de ces ICO étaient basées sur un projet réel? Combien de ces ICO avaient pour seul but de plumer le pigeon?

Là est la question vraiment intéressante...
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Avatar de gerard093
Membre actif https://www.developpez.com
Le 18/07/2018 à 9:32
Lors de la levée de fonds pour une entreprise, une banque appelée chef de file effectue les opérations nécessaires - dont la publicité - pour introduire les titres sur le marché primaire. Il y a donc un contrôle effectué par le chef de file, qui joue à minima sa réputation.

Ceci est la base des introductions en bourse, par exemple.

Le problème des actifs de type blockchain (dont les bitcoins) est qu'on ne voit pas où se situe l'intervention des autorités compétentes. On ne sait pas non plus ce qui servira demain de garantie (de contrepartie) en cas de crise de confiance. Bref, il se peut que le développement des blockchains se traduise au niveau mondial par une accumulation d'actifs toxiques, avec en perspective une crise financière majeure identique à celle des subprimes de 2008.

En fait, la crise de 2008 a engendré une prise de contrôle sur les marchés financiers (Bâle III, Solvency ...) à laquelle la nouvelle forme de titrisation que sont les blockchains semble se soustraire. S'il est vrai que les bitcoins sont à l'origine de blanchiment en raison de la faible traçabilité des transactions sur internet, le risque majeur posé par les blockchains est bien l'absence de garantie réelle et sérieuse contre l'émission d'actifs toxiques.
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Avatar de Washmid
Membre averti https://www.developpez.com
Le 10/07/2018 à 9:33
Un truc que j'avais tenté d'expliquer à une personne qui se faisait arnaquer par GetEasy (avant que ça parte en vrille) : si leur projet était honnête ils iraient voir une banque.
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