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Facebook lance « Reactions », une série d'alternatives au bouton « J'aime »

Pour mieux partager son humeur

Le 2015-09-16 20:37:52, par Olivier Famien, Chroniqueur Actualités
Mise à jour du 25 / 02 / 2016 : Facebook lance « Reactions », une série d'alternatives au bouton « J’aime »

Ce mercredi 24 février, le numéro un des réseaux sociaux a lancé de nouveaux boutons pour permettre de partager son humeur. Il est désormais possible de commenter d'un « like », d’un « love », d’un « triste », d’un « en colère », d’un « ahah » et d’un « wow ». Pour rappel, au mois d'octobre, Facebook avait déjà commencé à tester une suite de six émoticônes qui viendraient se ranger aux côtés du bouton « like ». Elles sont donc désormais toutes disponibles, à l'exception de « Yay » (chouette).


Facebook a présenté ces nouvelles émoticônes, baptisées « Reactions », dans un billet de blog : « nous avons recueilli les avis des utilisateurs et nous savons qu’il devrait y avoir davantage de possibilités pour exprimer facilement et rapidement ce que vous inspire une publication dans le fil d’actualité. C’est pourquoi nous lançons aujourd’hui « Reactions », extension du bouton « J’aime », pour élargir le choix de vos réactions à un post et vous permettre de les partager en toute simplicité ».

Pour les utiliser, il suffira de maintenir appuyé le bouton « J’aime » (si vous vous trouvez sur un smartphone ou sur une tablette) ou en positionnant le curseur de votre souris dessus (si vous vous trouvez sur un ordinateur).

Source : Facebook

À la faveur de la séance de questions - réponses organisée par le réseau social Facebook, Marc Zuckerberg, le CEO de Facebook s’est prêté aux questions d’un panel de journalistes. Devant l’assistance, un journaliste a relayé la préoccupation d’un internaute qui souhaite avoir plus d’options par rapport au bouton « like » ou en français « J’aime ».

La réponse de Marc ne s'est pas fait attendre. Il a ouvertement annoncé que « les gens ont réclamé depuis des années le bouton « Je n’aime pas ». Aujourd’hui est un jour spécial parce c’est le jour où je peux dire que nous travaillons dessus et sommes sur le point de sortir une version test ».


Marc explique qu’au départ, il était très opposé à cette option à cause du fait qu’il ne souhaitait pas cela ressemble à un système de vote opposant ceux qui aiment et ceux qui n’aiment pas un contenu web.

Mais face à certaines situations telles que les sinistres ou les situations tristes, il se trouve que le bouton « J’aime » montre ses limites. En effet, lorsqu’un contenu que l’on apprécie est posté sur la toile, l’on peut apporter son soutien en cliquant sur le bouton « J’aime ». En le faisant, cela apporte de la joie et du réconfort ou des sentiments similaires chez celui qui a posté le contenu web ou celui à qui sont adressées ces mentions « J’aime ».

Toutefois, dans certaines situations, le bouton « J’aime » semble ambigu ou inapproprié. Par exemple dans une vidéo mettant en avant des situations de sinistres ou de catastrophes naturelles, une personne pourrait cliquer sur le bouton « J’aime », afin d’exprimer son empathie.

Ce geste, bien que plein d’intentions louables pourrait, nonobstant, être interprété négativement. En effet, en cliquant sur ce bouton, il serait aisé de dire qu’on aime voir ces personnes dans la souffrance puisque c’est l’esprit qui soutend les clics effectués sur ce bouton.

Pour remédier donc à cette mauvaise interprétation ou mauvaise utilisation du bouton « J’aime », Marc Zuckerberg a dû changer d’opinion en adoptant la mise en œuvre de ce bouton « Je n’aime pas » qui pourrait être mis en œuvre avec d'autres boutons également ou formulé autrement à sa sortie. Ceux-ci viendront donc combler le vide laissé par l’absence d’autres options.

Toutefois, si cliquer sur le bouton « J’aime » apporte beaucoup de chaleur ou de réjouissance chez les personnes auxquelles s’adressent les clics, il faut dire également qu’il n’est pas exclu que l’effet contraire puisse être observé chez certaines personnes auteurs des vidéos, images, commentaires, etc.

Certaines personnes dépressives pourraient par exemple tomber dans le désarroi au vu du nombre important de clics effectués sur le bouton « Je n’aime pas » et liés à leur contenu web. Les conséquences pourraient aller du simple sentiment de frustration aux actions les plus irrationnelles.

Aussi, pour éviter de telles situations, ne serait-il pas judicieux de permettre à l’auteur du poste d’avoir la possibilité de désactiver cette fonctionnalité au cas où il souhaiterait le faire ? Nous attendons donc la sortie de ce plug-in afin de voir comment ce bouton sera accueilli dans la communauté des internautes.

Source : Blog Facebook

Et vous ?

Que pensez-vous de ce bouton « Je n’aime pas » ?

Êtes-vous d’accord avec son implémentation ?

Forum Webmarketing
  Discussion forum
43 commentaires
  • jgrmstr
    Membre habitué
    "cliquer sur le bouton "J’aime", afin d’exprimer son empathie. Ce geste, bien que plein d’intentions louables"
    "Liker", un geste fort, chevaleresque, engagé... Bienvenue en 2015.
  • Jarodd
    Membre expérimenté
    Facebook ne va pas proposer un bouton « Je n'aime pas », mais permettre d'exprimer de l'empathie

    Vous n'avez même pas l'excuse de publier ça juste après les déclarations pour buzzer...
  • Hellwing
    Membre chevronné
    Personnellement, je préfère cette idée : http://www.legorafi.fr/2015/09/16/fa...son-interface/
  • rambc
    Membre chevronné
    Je n 'aime pas.😂
  • Alvaten
    Membre éprouvé
    Certaines personnes dépressives pourraient par exemple tomber dans le désarroi au vu du nombre important de clics effectués sur le bouton "Je n’aime pas" et liés à leurs contenus web. Les conséquences pourraient aller du simple sentiment de frustration aux actions les plus irrationnelles.
    Je n'utilise pas facebook mais clairement ce genre de comportement est un risque. Il y a quelque mois dans le journal, une adolescente qui c'est donné la mort après avoir été cyberharcelé par des commentaires facebook. Un bouton j'aime pas pourrait encore accélérer ce genre de chose ...
  • fenkys
    Membre éprouvé
    C'est deja me cas sur Youtube. Il n'y aurait pas de dépressifs sur Youtube ?
  • DarkBakura
    Membre actif
    Et, comme le proposait le Gorafi, un bouton "J'en ai rien à foutre" ? x)
  • RomaiNXAI
    Membre à l'essai
    Sans vouloir paraître obtus, il ne me semble pas que ce soit tout à fait exact, si tu écoutes le Q&A complet sur la page de Mark Zuckerberg sur Facebook, il précise justement qu'il ne souhaite pas implémenter un bouton "Dislike" pour éviter de tomber dans un concours de Like/Dislike, mais qu'il souhaite plutôt s'orienter vers un moyen de faire paraitre son empathie d'une autre manière que ce simple bouton. On peut donc s'attendre à quelque chose de différent et venant de Facebook, on peut s'attendre à quelque chose tout à fait innovant.

    Je trouve ça plutôt intéressant comme raisonnement car ça éviterait certains problèmes comme par exemple des personnes qui s'amuseraient à "Dislike" tout, tout le temps. On peut notamment observer ce genre de réaction dans les différents forums de manière générale.

    J'ai hâte de voir comment ils vont présenter ça.
  • Zirak
    Inactif
    Envoyé par fenkys
    C'est deja me cas sur Youtube. Il n'y aurait pas de dépressifs sur Youtube ?
    En même temps, Youtube ce doit être le plus gros nid de trolls de la planète donc bon, prendre en compte les likes/don't like dans les commentaires, ce n'est pas être dépressif mais sado-maso...

    Pour moi sur Youtube, on ne devrait avoir ces boutons que sur le contenu en lui-même, pas sur les commentaires.
  • fredinkan
    Membre expérimenté
    Envoyé par Alvaten
    Je n'utilise pas facebook mais clairement ce genre de comportement est un risque. Il y a quelque mois dans le journal, une adolescente qui c'est donné la mort après avoir été cyberharcelé par des commentaires facebook. Un bouton j'aime pas pourrait encore accélérer ce genre de chose ...
    Le problème ici est plus profond à mon sens.
    Tu crois vraiment que si c'était "IRL", elle ne l'aurait pas fait ?

    C'est sur-médiatisé parce que c'est visible pour la planète entière, mais des suicides d'ados "harcelés" ça existe depuis très longtemps, et bien avant le web.
    Maintenant, arriver au suicide, c'est soit un manque d'aide, soit une impossibilité de faire face. Quelle que soient les outils de communication, ça ne sera jamais rien d'autre.

    Que ce soit accéléré ou pas, tu n'auras certainement aucune différence au final.. La seule chose c'est qu'on lira "il s'est suicidé car il a eu trop de dislike" ...

    (Et je sais que je vais avoir du dislike vu que ça va choquer des sensibilité...)