L'utilisation excessive d'Internet pourrait causer l'hypertension artérielle et le surpoids chez les adolescents
D'après une étude
Le 2015-10-07 19:40:42, par Michael Guilloux, Chroniqueur Actualités
De nombreuses études à ce jour ont déjà prouvé que l’utilisation excessive d’Internet peut exposer les jeunes et adolescents à des troubles psychologiques, émotifs et bien d’autres risques de santé. Il s’agit en général de l’addiction, l’anxiété, la dépression, l’obésité ou encore l’isolement social.
Une récente étude menée par l’hôpital Henry Ford de Détroit (Michigan, USA) vient confirmer l’impact néfaste que pourrait avoir cet outil de communication sur la santé des adolescents, lorsqu’il est excessivement utilisé. Dirigée par Andrea Cassidy-Bushrow, Ph.D., MPH et chercheur au département de Henry Ford pour les sciences de la santé publique, l’étude établit un lien entre l’utilisation de l’internet et une pression artérielle élevée au sein d’un groupe de 331 élèves de 14 à 17 ans, résidant à Détroit.
Tous ces adolescents sont des utilisateurs d’internet et les chercheurs définissent l’utilisation d’internet à un certain nombre d’activités en ligne, à savoir : visiter des sites web, envoyer des emails, utiliser la messagerie instantanée, jouer à des jeux en ligne, faire ses devoirs en cherchant sur internet, faire du shopping en ligne, télécharger des logiciels et créer ou maintenir des pages Web. Les chercheurs ont administré un questionnaire aux adolescents pour déterminer le temps qu’ils passent en ligne, après avoir pris leur tension artérielle lors d’un examen physique.
Les 134 élèves considérés comme utilisateurs « lourds », qui sont caractérisés par une moyenne de plus de 2h par jour sur Internet, ont montré une plus grande tendance à avoir une pression artérielle élevée. L’étude montre encore que parmi ces derniers, 43% ont été considérés comme en surpoids alors que du côté des 58 utilisateurs dits « légers » (2h/jour et au plus 4 jours par semaine sur Internet), on enregistre 26% en surpoids.
« L’utilisation de l’Internet fait partie de notre vie quotidienne, mais il ne devrait pas nous consumer », affirme Andrea. Cette dernière recommande donc aux parents de limiter le temps passé par leurs enfants sur le net à la maison, en suggérant que deux heures par jour et cinq jours par semaine sur Internet serait une bonne règle de base pour les adolescents. Une forme d’activité physique est également recommandée pour ces derniers.
L’utilité de cette étude selon les chercheurs est de fournir des informations précieuses aux infirmières d’école dans le cadre de leur mission de surveillance de la santé des élèves. L’étude a été publiée dans le Journal of School Nursing.
Source : EurekAlert !
Et vous ?
Que pensez-vous des résultats de l’étude ?
Une récente étude menée par l’hôpital Henry Ford de Détroit (Michigan, USA) vient confirmer l’impact néfaste que pourrait avoir cet outil de communication sur la santé des adolescents, lorsqu’il est excessivement utilisé. Dirigée par Andrea Cassidy-Bushrow, Ph.D., MPH et chercheur au département de Henry Ford pour les sciences de la santé publique, l’étude établit un lien entre l’utilisation de l’internet et une pression artérielle élevée au sein d’un groupe de 331 élèves de 14 à 17 ans, résidant à Détroit.
Tous ces adolescents sont des utilisateurs d’internet et les chercheurs définissent l’utilisation d’internet à un certain nombre d’activités en ligne, à savoir : visiter des sites web, envoyer des emails, utiliser la messagerie instantanée, jouer à des jeux en ligne, faire ses devoirs en cherchant sur internet, faire du shopping en ligne, télécharger des logiciels et créer ou maintenir des pages Web. Les chercheurs ont administré un questionnaire aux adolescents pour déterminer le temps qu’ils passent en ligne, après avoir pris leur tension artérielle lors d’un examen physique.
Les 134 élèves considérés comme utilisateurs « lourds », qui sont caractérisés par une moyenne de plus de 2h par jour sur Internet, ont montré une plus grande tendance à avoir une pression artérielle élevée. L’étude montre encore que parmi ces derniers, 43% ont été considérés comme en surpoids alors que du côté des 58 utilisateurs dits « légers » (2h/jour et au plus 4 jours par semaine sur Internet), on enregistre 26% en surpoids.
« L’utilisation de l’Internet fait partie de notre vie quotidienne, mais il ne devrait pas nous consumer », affirme Andrea. Cette dernière recommande donc aux parents de limiter le temps passé par leurs enfants sur le net à la maison, en suggérant que deux heures par jour et cinq jours par semaine sur Internet serait une bonne règle de base pour les adolescents. Une forme d’activité physique est également recommandée pour ces derniers.
L’utilité de cette étude selon les chercheurs est de fournir des informations précieuses aux infirmières d’école dans le cadre de leur mission de surveillance de la santé des élèves. L’étude a été publiée dans le Journal of School Nursing.
Source : EurekAlert !
Et vous ?
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NSKisEn attente de confirmation mailCe n'est pas l'internet qui entraîne ces maladies mais... Le manque d'activité physique!!!!!!!!!!!
Tout le reste n'est que blabla orienté pour discréditer tel ou tel objet...
L'usage excessif du jeu video, de la télévision, de la cigarette, de la bonne bouffe sont tout aussi responsable de ces maladies et j'ai pas besoin de mener une étude universitaire pour le direle 07/10/2015 à 21:05 -
Matthieu VergneExpert éminentAAAAAAH !!!!
Non on ne prouve rien. On établit des corrélations, et les journaleux gourmands de scoops sautent sur les conclusions plus vite que des lapins en rût.
Euh... donc on confirme ou pas ? Quand on confirme, ça a un impact. Et non ça pourrait. N'importe qui peut confirmer que quelque chose pourrait arriver en étant sûr d'avoir raison.
Et c'est tout ce qu'il fait ! On a un lien, et non une relation de cause à effet ! On ne confirme rien, et on prouve encore moins. On établit un lien qui justifie qu'une étude plus poussée puisse être menée pour identifier la nature de ce lien (cause à effet, cause à effet inverse, ou simple covariance).
Étude en question : http://jsn.sagepub.com/content/31/5/....full.pdf+html
Là dessus, je suis un peu sceptique. L'étude considère effectivement que ceux en surpoids sont ceux entrant dans une certaine stat (référence donnée dans l'étude) mais si on se réfère à la référence en question la stat est interprétée comme indiquant un risque de surpoids. Vous me direz, c'est du détails, il y a quand même plus de risque associé aux lourds qu'aux légers (ouais, bon, la terminologie prête à confusion dans ce cas là {'^_^}).
Elle explique rien du tout, c'est une phrase passe-partout. Remplacez "Internet" par ce que vous voulez, ça marche aussi.
Sauf que ça, ça correspond au profil modéré, qui a à peu près autant de surpoids que le lourds (39.6% au lieu de 42.5%) et même si la quantité d'ados en hypertension est en moyenne presque divisée par deux (12.2% au lieu de 19.4%), elle l'est par 3 avec le profil léger (6.9%). Recommandation mal assumée je dirais : on devrait changer des choses, mais pas trop quand même. Au final c'est tout simplement arbitraire.
Elle se mouille pas trop, là. {^_^}
Des infos précieuses ? Lesquelles ? Vu que la répartition générale des pressions artérielles se recouvrent entre les trois profils (si j'ai bien compris le tableau) on ne peut même pas se dire que mesurer la tension artérielle est un bon indicateur du profil de l'ado. Donc impossible pour une infirmière de se dire "ah, moins d'internet pour toi" sur cette base. Ce que je note plutôt, c'est à quel point la majeure partie des stats se ressemblent entre les 3 profils.
Et puis bon, comme déjà dit (et l'étude elle-même le dit), on ne parle ici que de corrélations, et non de causes à effet. Il ne s'agit donc ni de dire que les hypertendus vont plus souvent sur Internet, ni que Internet tend à rendre hypertendu. Pareil pour le (risque de) surpoids.
Ah là là... faut que j'arrête de me faire avoir. {>_<}le 08/10/2015 à 4:29 -
AlvatenMembre éprouvéJe suis sur que si je reste chez moi à lire assis sur mon canapé je ne serrais pas en grande forme physique ... même si je lit de la grande littérature.
Et si c'est le cas faut il en déduire que Hugo et Zola nuisent à la santé et pas le chocolat que je mangeais en les lisant ?le 08/10/2015 à 8:21 -
GPProMembre éprouvéBreaking news : une activité sédentaire n'est pas bonne pour votre condition physique. Les chercheurs ont l'excuse de devoir financer leurs travaux et passent par ce genre de publis qui enfoncent des portes ouvertes. Quelle est l'excuse de développez pour reprendre ça ?le 08/10/2015 à 8:45
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SurferIXMembre chevronnéJ'ai passé le dimanche après midi au parc, et après avoir vu des gamines de 8-10 ans se balader à 16:00 avec un gros paquet de chips dans la main, je dirais cela autrement :
L’inutilisation excessive de matière grise par leurs parents, pourrait causer l’hypertension artérielle et le surpoids chez les adolescents
Les responsables ont toujours été, sont et seront toujours les parents.le 12/10/2015 à 14:16 -
thaymeoNouveau membre du ClubJe passe environ 3h par jour sur internet, ma tension va parfaitement. Je fais du sport 3 fois par semaine (en dehors des cours ) etc ....
Comme avec les jeux vidéos, les chercheurs sont trop catégoriques. Il ne faut pas limiter internet (ce qui serait une énorme erreur à notre époque) mais les inciter à faire du sport.
Le problème est qu'ils restent trop longtemps vissé sur une chaise, pas qu'ils utilisent internet.le 07/10/2015 à 21:11 -
transgohanExpert éminentSérieux c'est déjà vendredi ?le 08/10/2015 à 9:33
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Max LothaireMembre confirméA quand l'article « Developpez.com donne le cancer » ?le 08/10/2015 à 9:49
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KropernicExpert confirméEn voilà une journée qui commence bien. J'ai eu ma dose de rigolade pour la matinée
On a droit à une autre actu comme ça pour après le diner histoire de ne pas s'endormir pendant la digestion ?le 08/10/2015 à 9:44 -
Chauve sourisMembre expertUne étude bidon de plus ! La seule question à se poser en ce domaine c'est qu'elle est la pratique d'Internet de ces ados ? Sûrement pas la recherche tranquille de la connaissance calé dans un bon fauteuil puisqu'on les voit, crispés en permanence, sur leur smartphone connecté à Facebook en train de vouloir boucher je ne sais quel vide relationnel qu'ils augmentent par cette mauvaise pratique. Ce qui prend de plus en plus la forme de la "forteresse vide" de Bettelheim.
C'est l'angoisse, le stress, les mauvaises relations aux autres qui sont un facteur d'hypertension, Internet ou pas. L'obésité est aussi une conséquence psychologique que n'explique pas seulement la sédentarité car un sédentaire équilibré réduit et soigne son alimentation. A les en croire ceux qui passent leur temps dans les livres et les bibliothèque devraient être dans le même état. Vous me direz que les actuels ados qui passent leur temps dans les livres doivent être encore plus rares que le fameux mouton à cinq pattes (avec tous les polluants tératogènes actuels...).le 08/10/2015 à 10:40