Quels sont les modèles économiques open source qui fonctionnent le mieux ?
Un blogueur en propose quelques-uns
Le 2015-09-29 09:20:43, par Stéphane le calme, Chroniqueur Actualités
Si la désignation open source s’applique aux logiciels dont la licence respecte les critères tels que définis par l’Open Source Initiative (par exemple la possibilité de libre redistribution, d’accès au code source voire même de création de travaux dérivés), nombreux sont ceux pour qui open source rime avec gratuité. Il n’en est rien. En réalité, il est possible de développer un modèle économique autour de l’open source.
Au vu du grand nombre de modèles économiques qui ont été développés autour de l’open source, un blogueur s’est intéressé à ceux qui semblaient avoir le plus portés de fruits en permettant à des entreprises d’atteindre des sommes astronomiques (ce qui implique que certains modèles qui peuvent marcher avec des entreprises de plus petites tailles sont exclus d’office – dons, subventions, publicité, etc. -). Voici les six modèles économiques open source qui ont permis à des entreprises d’atteindre le milliard de dollars ou qui sont susceptibles de le faire durant la prochaine décennie.
Support et Services :
Aussi connu comme étant le « modèle économique de Red Hat », il est basé autour de la fourniture de services pour les utilisateurs du produit open source. Typiquement, cela inclut les contrats de support, de formation et de certification, de conseil et le travail de personnalisation.
Comme illustration à ce type modèle économique figurent des fournisseurs comme RedHat et Hortonworks.
Malgré le fait qu’il soit l’un des premiers modèles économiques open-source, il doit désormais faire face à de faibles marges mais également à des problèmes liés à la compétitivité. Bien qu’une entreprise qui crée un projet open source possède certains avantages compétitifs lors de la vente de services (le client a un accès direct aux ingénieurs et aux gestionnaires produit, à la marque, etc.), il y a encore des risques conséquent que la concurrence sous-évalue les prix parce qu’elle n’a pas eu à payer les frais de développement produit.
La plupart des entreprises open source offrent un certain niveau de services, bien que de plus en plus de startups attendent maintenant d’avoir atteint un certain niveau de maturité avant de concevoir des services (de consultation) importants. Ces startups ont plutôt tendance à offrir des services limités à des domaines spécifiques qui ont une valeur ajoutée supplémentaire au produit (formation des fournisseurs tiers, support et corrections de bogues).
Le modèle économique de l’hébergement :
Le modèle économique de l’hébergement consiste en ce qu’un vendeur fournisse une version hébergée du produit open source. Ces entreprises ont tendance à devenir en grande partie des modèles orientés SaaS (comme WordPress ou Odoo) ou IaaP (comme Joyent ou Heroku). Dans de nombreux cas, ils sont combinés au modèle « valeur ajoutée SaaS ». Les offres propriétaires quant à elles sont combinées avec un service d’hébergement afin d’établir une barrière défensive face à la compétition qui propose des services d’hébergement équivalent à moindre coût.
Le modèle économique open-core :
Ici, la partie principale du produit est open source mais le fournisseur offre une version améliorée comme un logiciel commercial propriétaire. Typiquement, il suffit d’avoir un « noyau » du produit en open source et une version « entreprise » qui embarque des fonctionnalités (comme l’analyse, la sécurité, l’audit, etc.) qui sont susceptibles d’être requises par les clients finaux. Parmi les fournisseurs qui se servent de ce modèle figure Cloudera, SugarCRM et MongoDB.
Dans certains cas, le fournisseur va offrir ces fonctionnalités comme produits complémentaires plutôt que comme un remplacement du produit principal (ElasticSearch par exemple).
Ce modèle économique est semblable à celui qu’utilisent les fournisseurs traditionnels de logiciels propriétaires. Cependant, il pourrait y avoir un conflit d’intérêt lorsqu’un fournisseur décide de déplacer une fonctionnalité qui se trouve dans le produit « noyau » pour le mettre dans la version entreprise. Cela pourrait alimenter du ressentiment parmi les utilisateurs de la première version. Il y a également un risque que des tierces parties développent des alternatives open-source à ces améliorations.
Valeur ajoutée SaaS :
Ce modèle est semblable au modèle économique open-core à une différence près ; le logiciel propriétaire est fourni comme un service SaaS. Ce modèle s’avère particulièrement efficace lorsque le service SaaS a un « effet réseau » car il peut permettre de bâtir une défense solide face aux nouveaux fournisseurs qui entrent dans le marché. Parmi les vendeurs qui ont emprunté ce chemin figure GitHub.
Le modèle économique du marché :
Ici, le fournisseur crée une plateforme pour les produits et services commerciaux qui se rapportent aux produits open source. La plateforme encaisse alors une commission sur les transactions. L’une des utilisations les plus réussies de ce modèle économique est probablement Google avec son Play Store mais d’autres fournisseurs se sont également distingués comme Themeforest (qui propose des thèmes pour des systèmes CMS open source) ou encore OpenX (qui propose une intégration de publicité dans leur serveur open source d’annonce).
La double licence :
Ce modèle économique décrit des fournisseurs qui placent des projets open source sous une nouvelle licence commerciale propriétaire gratuitement. A un moment, ce modèle était considéré comme étant « le futur des entreprises open source ». D’ailleurs Gartner avait supposé le 8 décembre 2009 que « d’ici 2012, au moins 70% des recettes provenant des OSS commerciaux seront issues des fournisseurs qui ont orientés leurs projets vers le modèle économique de la double licence », même si aujourd’hui ce modèle est largement considéré comme étant mort.
Historiquement, il y a eu deux facteurs principaux qui ont contribué à la perte de ce modèle : d’une part, la domination des licences open source à utilisation restrictive qui limitaient l’intégration commerciale, d’autre part les entreprises qui étaient mal à l’aise à l’idée d’utiliser des logiciels open source.
Cependant, la plupart des projets open source modernes privilégient désormais des licences de style Apache ou MIT qui se trouvent beaucoup moins restrictives. De plus, aujourd’hui, les logiciels open source sont devenus un courant de plus en plus acceptés dans les entreprises.
Quelques entreprises comme MongoDB proposent encore des doubles licences, mais ces offres sont généralement perçues comme étant un service pour aider les consommateurs qui aurait été incapables d’utiliser le produit autrement que comme un flux de revenus de base.
Source : blog Imran Ghory, blog Gartner
Et vous ?
Qu'en pensez-vous ? Pouvez vous proposer un modèle économique open source qui, selon vous, marche / a marché ?
Pouvez vous également identifier ses forces et ses manquements ?
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Au vu du grand nombre de modèles économiques qui ont été développés autour de l’open source, un blogueur s’est intéressé à ceux qui semblaient avoir le plus portés de fruits en permettant à des entreprises d’atteindre des sommes astronomiques (ce qui implique que certains modèles qui peuvent marcher avec des entreprises de plus petites tailles sont exclus d’office – dons, subventions, publicité, etc. -). Voici les six modèles économiques open source qui ont permis à des entreprises d’atteindre le milliard de dollars ou qui sont susceptibles de le faire durant la prochaine décennie.
Support et Services :
Aussi connu comme étant le « modèle économique de Red Hat », il est basé autour de la fourniture de services pour les utilisateurs du produit open source. Typiquement, cela inclut les contrats de support, de formation et de certification, de conseil et le travail de personnalisation.
Comme illustration à ce type modèle économique figurent des fournisseurs comme RedHat et Hortonworks.
Malgré le fait qu’il soit l’un des premiers modèles économiques open-source, il doit désormais faire face à de faibles marges mais également à des problèmes liés à la compétitivité. Bien qu’une entreprise qui crée un projet open source possède certains avantages compétitifs lors de la vente de services (le client a un accès direct aux ingénieurs et aux gestionnaires produit, à la marque, etc.), il y a encore des risques conséquent que la concurrence sous-évalue les prix parce qu’elle n’a pas eu à payer les frais de développement produit.
La plupart des entreprises open source offrent un certain niveau de services, bien que de plus en plus de startups attendent maintenant d’avoir atteint un certain niveau de maturité avant de concevoir des services (de consultation) importants. Ces startups ont plutôt tendance à offrir des services limités à des domaines spécifiques qui ont une valeur ajoutée supplémentaire au produit (formation des fournisseurs tiers, support et corrections de bogues).
Le modèle économique de l’hébergement :
Le modèle économique de l’hébergement consiste en ce qu’un vendeur fournisse une version hébergée du produit open source. Ces entreprises ont tendance à devenir en grande partie des modèles orientés SaaS (comme WordPress ou Odoo) ou IaaP (comme Joyent ou Heroku). Dans de nombreux cas, ils sont combinés au modèle « valeur ajoutée SaaS ». Les offres propriétaires quant à elles sont combinées avec un service d’hébergement afin d’établir une barrière défensive face à la compétition qui propose des services d’hébergement équivalent à moindre coût.
Le modèle économique open-core :
Ici, la partie principale du produit est open source mais le fournisseur offre une version améliorée comme un logiciel commercial propriétaire. Typiquement, il suffit d’avoir un « noyau » du produit en open source et une version « entreprise » qui embarque des fonctionnalités (comme l’analyse, la sécurité, l’audit, etc.) qui sont susceptibles d’être requises par les clients finaux. Parmi les fournisseurs qui se servent de ce modèle figure Cloudera, SugarCRM et MongoDB.
Dans certains cas, le fournisseur va offrir ces fonctionnalités comme produits complémentaires plutôt que comme un remplacement du produit principal (ElasticSearch par exemple).
Ce modèle économique est semblable à celui qu’utilisent les fournisseurs traditionnels de logiciels propriétaires. Cependant, il pourrait y avoir un conflit d’intérêt lorsqu’un fournisseur décide de déplacer une fonctionnalité qui se trouve dans le produit « noyau » pour le mettre dans la version entreprise. Cela pourrait alimenter du ressentiment parmi les utilisateurs de la première version. Il y a également un risque que des tierces parties développent des alternatives open-source à ces améliorations.
Valeur ajoutée SaaS :
Ce modèle est semblable au modèle économique open-core à une différence près ; le logiciel propriétaire est fourni comme un service SaaS. Ce modèle s’avère particulièrement efficace lorsque le service SaaS a un « effet réseau » car il peut permettre de bâtir une défense solide face aux nouveaux fournisseurs qui entrent dans le marché. Parmi les vendeurs qui ont emprunté ce chemin figure GitHub.
Le modèle économique du marché :
Ici, le fournisseur crée une plateforme pour les produits et services commerciaux qui se rapportent aux produits open source. La plateforme encaisse alors une commission sur les transactions. L’une des utilisations les plus réussies de ce modèle économique est probablement Google avec son Play Store mais d’autres fournisseurs se sont également distingués comme Themeforest (qui propose des thèmes pour des systèmes CMS open source) ou encore OpenX (qui propose une intégration de publicité dans leur serveur open source d’annonce).
La double licence :
Ce modèle économique décrit des fournisseurs qui placent des projets open source sous une nouvelle licence commerciale propriétaire gratuitement. A un moment, ce modèle était considéré comme étant « le futur des entreprises open source ». D’ailleurs Gartner avait supposé le 8 décembre 2009 que « d’ici 2012, au moins 70% des recettes provenant des OSS commerciaux seront issues des fournisseurs qui ont orientés leurs projets vers le modèle économique de la double licence », même si aujourd’hui ce modèle est largement considéré comme étant mort.
Historiquement, il y a eu deux facteurs principaux qui ont contribué à la perte de ce modèle : d’une part, la domination des licences open source à utilisation restrictive qui limitaient l’intégration commerciale, d’autre part les entreprises qui étaient mal à l’aise à l’idée d’utiliser des logiciels open source.
Cependant, la plupart des projets open source modernes privilégient désormais des licences de style Apache ou MIT qui se trouvent beaucoup moins restrictives. De plus, aujourd’hui, les logiciels open source sont devenus un courant de plus en plus acceptés dans les entreprises.
Quelques entreprises comme MongoDB proposent encore des doubles licences, mais ces offres sont généralement perçues comme étant un service pour aider les consommateurs qui aurait été incapables d’utiliser le produit autrement que comme un flux de revenus de base.
Source : blog Imran Ghory, blog Gartner
Et vous ?
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Traroth2Membre émériteJe vois au moins un autre modèle : la mutualisation des coûts de développement. Plusieurs entreprises se mettent d'accord pour mettre une application (généralement non-stratégique) en open-source afin de partager les coûts de développement entre elles et avec d'autres parties éventuellement intéressées. Là, le modèle n'est pas basé sur du profit supplémentaire, mais sur les économies induites.le 30/09/2015 à 10:51
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DonQuicheExpert confirméContre-exemple : je peux te citer un millier de domaines dominés par des solutions propriétaires en dépit des solutions libres disponibles.Et ce qui interesse ceux qui sont pres a payer de toute facon , c est le support.Beaucoup de logiciel proprietaires sont mis en open source qd la société fait faillite. C est une derniere chance qui sauve peut etre 20% des solution. Exp Mysql si je ne me trompe pas...Les developpeurs open source sont ceux qui s en sorte le mieux.Dans un logiciel open source le client y gagne surtout en perenité. Il y aurra toujours une maintenabilité et une possibilité d adapter la solution
Mais le client préférera en général une solution propriétaire bien supportée par un acteur commercial qu'une solution libre abandonnée. Car s'il faut dépenser cent millions pour mettre à jour une solution open-source abandonnée, alors en pratique ce n'est qu'un produit mort. Open-source ne veut pas dire pérenne et c'est bien la pérennité qui compte, sans nier pour autant l'avantage du libre pour le client, qui porte plutôt sur la capacité à résoudre rapidement un problème ou ajouter une fonctionnalité manquante.le 30/09/2015 à 11:45 -
abriotdeMembre chevronnéje peux te citer un millier de domaines dominés par des solutions propriétairesLa pérennité des modèles commerciaux basés sur le libre est un vrai problèmeDéveloppeur open sourcesolution libre abandonnéele 01/10/2015 à 13:51
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emmanuel_dumasMembre habituéBonjour
remarque :
le CA de RedHat est de l'ordre du milliard de $ -> ce n'est pas quelques dizaine de million de $ comme dit plus haut.
Surtout pour moi, ce n'est pas un CA de guignol, c'est une entreprise qui tient la route.
D'après http://fr.reuters.com/article/techno...0NE2KN20150424 Microsoft est à environ 20 milliiards de $, donc RedHat est à 1/20 du CA de MS.
Cordialement
Emmanuelle 02/10/2015 à 16:53 -
sebi2706Futur Membre du Cluble CA de RedHat est de l'ordre du milliard de $ -> ce n'est pas quelques dizaine de million de $ comme dit plus haut.
Surtout pour moi, ce n'est pas un CA de guignol, c'est une entreprise qui tient la route.) le 05/10/2015 à 18:06 -
DonQuicheExpert confirméPour moi certains de ces modèles ne sont en fait pas ou trop peu viables :
Support et services : Redhat est le numéro un de ce modèle, le précurseur et la référence. Et pourtant ils ne font que quelques dizaines de millions de CA annuels, avec sans doute moins de cent développeurs dans leurs effectifs. Par ailleurs le modèle ne fonctionne vraiment que pour les logiciels utilisés en opération, là où le client risque de se retrouver confornté à de graves urgences parce que son serveur web vient de tomber en panne. Bref, seulement bon pour un OS ou un SGBD.
Le modèle open-core : en général les améliorations commerciales se font rattraper par un produit libre inférieur mais suffisamment bon. Au mieux on peut vendre des solutions associées, à la Oracle. Malheureusement le vendeur est obligé de dilapider ses efforts sur la solution libre (qui ne vaut rien) et la solution proprio (source de valeur), là où ses concurrents peuvent le griller en misant tout sur la solution proprio.
La double licence : mécontente tout le monde, trop de problèmes juridiques, et là aussi les ayatollahs du libre ruineront ta réputation.
Ce qui ne laisse que le Saas ou le positionnement en tant que plateforme ou réseau. D'où ma conclusion : il est impossible de fonder un business pérenne et d'ampleur sur un logiciel open source. Ça peut fonctionner au début mais après il faut vendre une ressource exclusive : l'accès à un réseau, à des données, à un public, à un logiciel propriétaire, à une marque, etc.
Finalement le logiciel libre n'est qu'un produit promotionnel pour capter une audience.
Enfin un dernier modèle oublié que j'aime beaucoup : l'open-source propriétaire. Les sources sont ouvertes, dispos sur Github, mais pas libres. La seule licence disponible est commerciale. Exemple : le moteur de jeu Unreal 4. J'espère voir ce modèle s'imposer.
PS : merci pour cet article très intéressant.le 29/09/2015 à 13:24 -
abriotdeMembre chevronnéL open source est totalement viable. Il permet d imposer sa solution dans un monde tres concurentiel Et ce qui interesse ceux qui sont pres a payer de toute facon , c est le support. Les developpeurs open source sont ceux qui s en sorte le mieux. Etre developpeur Linux vous permet d etre payer par Google, Facebook ou même Microsoft. Apres ce n est pas toujours la voie magique. Beaucoup de logiciel proprietaires sont mis en open source qd la société fait faillite. C est une derniere chance qui sauve peut etre 20% des solution. Exp Mysql si je ne me trompe pas... Dans un logiciel open source le client y gagne surtout en perenité. Il y aurra toujours une maintenabilité et une possibilité d adapter la solutionle 29/09/2015 à 21:49
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esperantoMembre émériteAlors disons-le autrement : dans un marché pas du tout concurrentiel, où on laisse de grosses sociétés acquérir un monopole de fait, le libre est parfois la seule solution pour avoir une place, fut-elle petite.
Exemple: des sociétés continuent de vivre autour de linux, alors que tous les systèmes propriétaires qui ont un jour existé sur PC, sauf évidemment Windows, ont périclité. Exemples: BeOS (oui à la fin c'était sur PC), OS/2 (même IBM n'est pas assez gros pour résister à Microsoft, cherchez l'erreur...)
S'il y a cent fois moins de personnel, si tous arrivent à en vivre, où est le problème?
RedHat ne prétend pas chercher à monopoliser le marché, contrairement à certains.Oracle est menacé par Google, etc.
alors qu'à l'inverse Google crée aussi du libre - exemple: le langage Go, le projet ASOP (Android libre), ...le 01/10/2015 à 14:32 -
esperantoMembre émériteMoi j'aurais tendance à séparer "services" de "support". En effet les services, et en particulier la personnalisation, peuvent être rendus par une SSII qui n'est pas l'éditeur du logiciel, alors que le support est plutôt assuré par ce dernier (même si ce n'est pas une obligation, j'imagine que la plupart des clients préfèreront qu'il en soit ainsi).
Le service en logiciels libres est donc un modèle à part entière, à rajouter à cette liste.
Rappelons que ces modèles sont fortement critiqués par les plus intégristes du libre, RMS en tête, parce qu'il y aurait toujours un fort soupçon de traitements supplémentaires invisibles à l'utilisateur.
Ce qui n'empêche pas RMS de proposer des hébergements comme Gna! qui sont certes non commerciaux mais ne vous laissent pas pour autant un accès ssh pour vérifier quel code est exécuté dessus...
Je ne crois pas. La plupart des produits sous double licence l'étaient dès le départ ou alors ont d'abord été propriétaires uniquement (exemple: MySQL)
Le problème ensuite est de trouver une bonne raison pour que le client choisisse la licence commerciale, payante. Et dans ce cas, heureusement que la GPL est "restrictive" parce que justement, ça veut dire que celui qui voulait créer un fork de MySQL n'avait le choix qu'entre rendre ce fork libre et adopter la licence commerciale, payante mais non "virale".le 01/10/2015 à 14:52 -
deltreeMembre confirméIl manque au moins le SponsorShip classique: celui de linux et de Mozilla par exemple? Ou j'ai loupé quelque chose?
par ex.
http://www.linuxfoundation.org/about/members
edit: j'ai retrouvé cet article que je trouve intéressant:
http://www.developpez.com/actu/81581...inus-Torvalds/le 07/10/2015 à 16:07