Quel avenir pour le stockage sur disque ?
Aucune tendance claire ne se dégage même à l'ère du cloud
Le 2015-01-06 23:16:13, par Arsene Newman, Expert éminent sénior
A l’occasion du salon CES 2015, différentes technologies de stockage sont à l’honneur toutefois une question revient sans cesse : quel avenir pour le stockage sur disque ?
En effet l’évolution rapide de l’IT ainsi que l’avènement successif d’Internet, du mobile puis du cloud, conjugué au recul du marché des PC, tend à lier l’avenir de ce type de stockage à tous ses évènements et par conséquent à multiplier les avis des experts sur la question.
Ainsi pour certains experts et analyses, qu’importe l’évolution de l’IT, les utilisateurs auront toujours besoin de stocker certaines données en local, alors que des données moins sensibles seront stockées sur leur espace de stockage cloud. Mais pour d’autres, les offres de stockage cloud de l’ordre d’un téra (01 To) sont les signes annonciateurs de la mort certaine de ce type de stockage.
Pour Jim Handy, président d’Objectives Analysis, cabinet d’analyse dédié aux semi-conducteurs, la forte croissance des services cloud au Japon, en Corée du Sud et aux États-Unis n’a rien d’étonnant et s’explique par l’utilisation de technologies d’accès à Internet très rapides, en d’autres termes : « si vous ne disposez pas d’une bonne connectivité, pourquoi diable stockeriez-vous vos données sur le cloud ? »
Matt Bryson, analyste chez ABR Investments, note l’évolution des vitesses de connexions (28% par an) comparativement à celle des capacités de stockages des disques durs traditionnels (25% par an) et des disques SSD (35% par an). Il souligne aussi l’opposition des deux approches proposées à l’utilisateur : posséder un disque indéfiniment ou souscrire à un service de stockage cloud de manière mensuelle ou annuelle, mais qui se rejoignent en termes de cout financier sur la durée.
Si la logique voudrait que l’utilisateur penche pour la première approche, car plus pérenne et non sujette à des renouvellements réguliers de souscription, la réalité du terrain est différente, car les Google et Microsoft tendent à acquérir des parts de marché en offrant des espaces de stockage gratuits.
D’autres analystes estiment que le stockage sur disque est condamné à une mort certaine, la véritable question réside plutôt dans l’instant de cette mort : « à quel moment va-t-elle arriver ? », pour appuyer cette thèse, ils évoquent l’intérêt succinct des entreprises pour le cloud qui offre l’avantage de ne pas exposer leurs données à de possibles fuites via un stockage local sur des appareils, mais aussi par le succès commercial grandissant de solutions cloud à l’image des Chromebooks de Google.
Au final, l’avenir du stockage sur disque demeure incertain, tantôt au bord du précipice, tantôt il s’en éloigne, aussi il semble étroitement lié à son domaine d’application ou encore à la question de la confidentialité des données dans le Cloud.
Source : source
Et vous ?
Pensez-vous que le stockage sur disque a encore un avenir ?
Pensez-vous que le cloud pourrait remplacer définitivement le stockage sur disque ? Comment ? Quelles en sont les conditions ?
En effet l’évolution rapide de l’IT ainsi que l’avènement successif d’Internet, du mobile puis du cloud, conjugué au recul du marché des PC, tend à lier l’avenir de ce type de stockage à tous ses évènements et par conséquent à multiplier les avis des experts sur la question.
Ainsi pour certains experts et analyses, qu’importe l’évolution de l’IT, les utilisateurs auront toujours besoin de stocker certaines données en local, alors que des données moins sensibles seront stockées sur leur espace de stockage cloud. Mais pour d’autres, les offres de stockage cloud de l’ordre d’un téra (01 To) sont les signes annonciateurs de la mort certaine de ce type de stockage.
Pour Jim Handy, président d’Objectives Analysis, cabinet d’analyse dédié aux semi-conducteurs, la forte croissance des services cloud au Japon, en Corée du Sud et aux États-Unis n’a rien d’étonnant et s’explique par l’utilisation de technologies d’accès à Internet très rapides, en d’autres termes : « si vous ne disposez pas d’une bonne connectivité, pourquoi diable stockeriez-vous vos données sur le cloud ? »
Matt Bryson, analyste chez ABR Investments, note l’évolution des vitesses de connexions (28% par an) comparativement à celle des capacités de stockages des disques durs traditionnels (25% par an) et des disques SSD (35% par an). Il souligne aussi l’opposition des deux approches proposées à l’utilisateur : posséder un disque indéfiniment ou souscrire à un service de stockage cloud de manière mensuelle ou annuelle, mais qui se rejoignent en termes de cout financier sur la durée.
Si la logique voudrait que l’utilisateur penche pour la première approche, car plus pérenne et non sujette à des renouvellements réguliers de souscription, la réalité du terrain est différente, car les Google et Microsoft tendent à acquérir des parts de marché en offrant des espaces de stockage gratuits.
D’autres analystes estiment que le stockage sur disque est condamné à une mort certaine, la véritable question réside plutôt dans l’instant de cette mort : « à quel moment va-t-elle arriver ? », pour appuyer cette thèse, ils évoquent l’intérêt succinct des entreprises pour le cloud qui offre l’avantage de ne pas exposer leurs données à de possibles fuites via un stockage local sur des appareils, mais aussi par le succès commercial grandissant de solutions cloud à l’image des Chromebooks de Google.
Au final, l’avenir du stockage sur disque demeure incertain, tantôt au bord du précipice, tantôt il s’en éloigne, aussi il semble étroitement lié à son domaine d’application ou encore à la question de la confidentialité des données dans le Cloud.
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Et vous ?
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LyonsMembre éclairéPourquoi il y a-t-il toujours quelqu'un qui se sent obligé de prédire la mort des anciennes technologies dès qu'une nouvelle arrive sur le marché? Alors même que l'ancienne technologie est parfaitement au point et fonctionne (disques durs) alors que l'autre n'est ni sécurisée ni même fonctionnelle (ne pas avoir accès a ses données pendant les 50 coupures internet à chaque fois que le FAI essaie de mettre à jour ton routeur...).
Dans les grandes agglomérations ça fonctionne peut-être mieux, mais comme mon voisin du dessus, mon débit internet et la fiabilité de ma ligne ne me permet absolument pas d'utiliser le cloud...le 07/01/2015 à 7:52 -
RyzenOCInactifles utilisateurs auront toujours besoin de stocker certaines données en local, alors que des données moins sensibles seront stockées sur leur espace de stockage cloud.
Seageate a commercialisé cette année un disque de 8To a 250€, et peut être même 10To.
Les problèmes du cloud c'est la confidentialité (l'entreprise peut changer ces condition d'utilisation a tous moment, fournir nos données a des pays/entreprises
la sécurité : personnes n'est a l’abri de se faire hacker, même MS et Google
et la fiabilité, je ne peut agir sur la fiabilité des donnée, choisir le type de RAID, changé la fréquence des backups (s'il y'en a) ?
Le cloud aura toujours 10ans de retard sur les disque dur, le temps d’accès disque même sur un disque dur IDE de l'an 2000 dépasse de loin le débit internet, alors imaginer un SSD (le prix diminue chaque, jusqu’à rattraper celui des HDD classique).
Le réseau local, aujourd'hui la norme c'est 1Gbit/s mais bientôt se sera 10Gbit/s quand les prix diminuerons, le jour ou (en dehors de Paris) on aura déjà une connection internet de 100Méga j'aurais déjà des SSD de 10To.
Pour moi l'avenir se serait plus la création de cloud privée via les box ou des micro ordinateur style un raspberry, ou n'importe qui aurait un truc comme Google Drive, c'est d’ailleurs déjà possible, suffit juste d'avoir un bon débit montant, une IP fixe et 35€ pour un raspberry et tu te crée un mini cloud en 2H, avec un serveur apache et un webos comme Oneye ou Symbiose (encore en beta) ou bien encore Owncloud.
Ou la on aura tous les avantages du stockage en ligne sans les inconvénients.
Pour conclure: Le stockage en ligne c'est bien pour partagée/éditer des données a plusieurs, sinon pour ce qui du stockage, de la sauvegarde c'est une mauvaise idée.le 06/01/2015 à 23:39 -
ticNFAMembre confirméLes "experts" ne savent pas trop. Mais savent-ils que le cloud n'est pas vraiment un nuage mais une noria de disques durs ?le 07/01/2015 à 11:06
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vanskjæreMembre avertiUn petit lien pour appuyer ton intervention.
Voir le point numéro 19. "RPi cloud server".
Je ne l'ai pas encore mise en oeuvre mais l'idée me plait.
Avant la mort du disque dur j'attend la mort du Cobol......ou pasle 07/01/2015 à 9:56 -
SaverokExpert éminentLe net a été conçu comme une architecture décentralisée.
Les services de Cloud rompent avec cet esprit.
C'est un peu comme mettre tous ses œufs dans le même panier.
Individuellement, nous sommes, pour la plupart, totalement inintéressant pour les hackers
Les données perso d'une seule personne ne représentent pas grand chose financièrement. Elles se vendent par paquet de plusieurs milliers sur le marché noir. Le détail n'existe pas.
A l'exception du chantage direct au cas par cas, qui est extrêmement risqué pour le hacker, ça n'a pas beaucoup d'intérêt.
C'est la raison qui me pousse à penser qu'un cloud personnel est plus sécurisé qu'un grand service de Cloud d'une multinationale.
Même si le cloud privé n'a pas toutes les mesures de sécurité que le service de cloud pro.
C'est un peu comme lorsqu'on marche dans la rue : je me sens plus en sécurité avec une montre à 2€ au poignet plutôt qu'avec une Rolex à 10000€...
Ca attire moins de convoitise.
Même si le porteur de la Rolex est un as des arts martiaux, il n'est jamais à l'abris d'un mauvais coup par derrière...le 08/01/2015 à 11:24 -
SaverokExpert éminent@sazearte +1
@Lyons + 1
Tout est dit avec ces 2 postsle 07/01/2015 à 9:33 -
vanskjæreMembre avertiCe qui fait que tu es pour la survit des disques durs et non pas sa mort par la monté du "cloud" qui est le sujet de la discussion.le 07/01/2015 à 10:29
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RyzenOCInactifLe cloud c'est pas juste le stockage en ligne, c'est très vaste comme domaine, sa peut être le traitement de donné sur un serveur distant.le 07/01/2015 à 13:11
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RyzenOCInactifOn voit les failles du stockage en ligne chaque jour, il y'a 1 mois c'était des photos de star nue, je vois mal une entreprise stocker sont travail, ces innovations, ou ces documents privée.
Je me pose la question de la fiabilité par contre (pour un particulier et une entreprise, les 2étant différent) du stockage en ligne, mon NAS en RAID1 est il moine fiable que le Gdrive par exemple ?
Le serveur d'une entreprise est il plus vulnérable et sujet au panne que OneDrive ou DrophBox ?
Sur le papier le stockage en ligne n'a que des avantages (les personnes les plus compétentes en matière de sécurité y travail H24 7/7), mais cette concentration d'expert attire les meilleurs hacker aussi, donc ce cloud ce retrouve dans la ligne de mire, et peut faire de gros dégâts.
Enfin, google ou MS pourrons bien faire des DataCenter ultra sécurisé et puissant, il ne peuvent agir sur l’infrastructure des télécommunications, indispensable utiliser leurs produits.le 08/01/2015 à 7:33 -
gangsoleilModérateurBonjour,
Donc en gros, ces analystes expliquent qu'il est plus "sûr" d'avoir des données dans le cloud ET un accès depuis tous les PCs d'une entreprise plutôt que de n'avoir "que" un accès depuis tous les PCs d'une entreprise ? Et juste pour savoir, ils ont réfléchi avant de dire une telle ânerie ?le 08/01/2015 à 14:30