Le Royaume-Uni et les États-Unis seraient à l'origine du malware Regin
Qui aurait été utilisé contre des institutions de l'Union européenne
Le 2014-11-25 09:54:49, par Hinault Romaric, Responsable .NET
Les services de renseignements britanniques (GCHQ) et leur allié américain, la NSA (National Security Agency ), seraient derrière le logiciel malveillant Regin, découvert il y a quelques jours par le cabinet de sécurité Symantec.
Regin est un malware sophistiqué, qui est capable de contrôler à distance le clavier et la souris, d'effectuer des captures d’écran, de récupérer des fichiers supprimés, d'enregistrer les touches appuyées sur votre clavier et l’activité de votre réseau, etc.
Pour masquer ses activités, le logiciel espion a recours à des couches de chiffrement et est capable de se faire passer pour des logiciels légitimes Microsoft. Cela lui a permis de rester dans l’ombre depuis 2008.
Au vu des techniques utilisées par le malware et de ses cibles (entreprises de télécommunication, fournisseurs de services Internet, petites entreprises, etc.), les experts en sécurité penchaient pour un programme dont le développement a été financé par des gouvernements. La Russie et la Chine avaient été pointées du doigt avant d’être écartées.
Selon de nouveaux documents publiés par The Intercept, provenant de l’ex-consultant de la NSA, Edward Snowden, Regin aurait été utilisé par le GCHQ contre des cibles dans l’Union européenne.
Dans le cadre de l’opération « Socialist », le GCHQ en collaboration avec la NSA aurait utilisé Regin pour infecter les équipements de l’entreprise de télécommunication Belgacom en 2010. Les services de renseignements britanniques auraient eu recours à une page LinkedIn truquée pour tromper des ingénieurs de Belgacom et pénétrer dans les systèmes de la compagnie.
Parmi les clients de Belgacom, on retrouve la Commission européenne, le Parlement européen et le Conseil européen.
Plusieurs éditeurs de solutions de sécurité, notamment Kaspersky Lab, F-Secure, ou encore Microsoft, ont découvert des traces de Regin il y a de cela plusieurs années. Ils ont répertorié le malware dans leurs bases de données, mais n’ont pas communiqué publiquement sur celui-ci à cause du manque d’information technique le concernant et de la difficulté d’identification de ses auteurs.
Il a fallu pratiquement une année à Symantec pour analyser les caractéristiques du mawlare. Son architecture reposant sur l’utilisation des composants modulaires et des méthodes de chiffrement rendait difficile son analyse.
Source : The Intercept
Regin est un malware sophistiqué, qui est capable de contrôler à distance le clavier et la souris, d'effectuer des captures d’écran, de récupérer des fichiers supprimés, d'enregistrer les touches appuyées sur votre clavier et l’activité de votre réseau, etc.
Pour masquer ses activités, le logiciel espion a recours à des couches de chiffrement et est capable de se faire passer pour des logiciels légitimes Microsoft. Cela lui a permis de rester dans l’ombre depuis 2008.
Au vu des techniques utilisées par le malware et de ses cibles (entreprises de télécommunication, fournisseurs de services Internet, petites entreprises, etc.), les experts en sécurité penchaient pour un programme dont le développement a été financé par des gouvernements. La Russie et la Chine avaient été pointées du doigt avant d’être écartées.
Selon de nouveaux documents publiés par The Intercept, provenant de l’ex-consultant de la NSA, Edward Snowden, Regin aurait été utilisé par le GCHQ contre des cibles dans l’Union européenne.
Dans le cadre de l’opération « Socialist », le GCHQ en collaboration avec la NSA aurait utilisé Regin pour infecter les équipements de l’entreprise de télécommunication Belgacom en 2010. Les services de renseignements britanniques auraient eu recours à une page LinkedIn truquée pour tromper des ingénieurs de Belgacom et pénétrer dans les systèmes de la compagnie.
Parmi les clients de Belgacom, on retrouve la Commission européenne, le Parlement européen et le Conseil européen.
Plusieurs éditeurs de solutions de sécurité, notamment Kaspersky Lab, F-Secure, ou encore Microsoft, ont découvert des traces de Regin il y a de cela plusieurs années. Ils ont répertorié le malware dans leurs bases de données, mais n’ont pas communiqué publiquement sur celui-ci à cause du manque d’information technique le concernant et de la difficulté d’identification de ses auteurs.
Il a fallu pratiquement une année à Symantec pour analyser les caractéristiques du mawlare. Son architecture reposant sur l’utilisation des composants modulaires et des méthodes de chiffrement rendait difficile son analyse.
Source : The Intercept
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PomFritzMembre confirméEt tout ça se passe, tranquillement, dans l'impunité la plus totale.
Pendat ce temps, les administrations continuent leurs calculs d'épiciers sur les frais engendrés par les solutions open source et la compatibilité de trois macros.
Sans oublier, les "j'ai rien à me reprocher, on est en démocratie, blablabla...".
Quand aux Anglais, je ne comprends pas pourquoi l'Europe ne les dégage pas avec un grand coup de pied là où il faut, pour qu'ils retournent auprès de leur maître.le 25/11/2014 à 15:15 -
GuikingoneMembre éprouvéA part un état, je voit mal un "hacker" ou une bande de "hackers" développant dans un entrepôt mal chauffé un cheval de troie aussi perfectionné (selon les rapports que j'en ai lu), il est conçu avec un soucis du détail qui frise la paranoïa voir l'indécence, rien que les rapports d'activités sont effrayants (et j'use rarement de cet adjectif), je verrais bien la NSA mais ils vont se défendre en criant au complot, le comble du comble comme qu'il disait l'autre ...le 25/11/2014 à 15:48
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PomFritzMembre confirméC'est quoi le rapport avec l'open source ?Il y a plusieurs boites française en cheville avec des gouvernements étrangerEn outre, la France fournit à la NSA les données de l'ensemble des français pour analyseC'est le jeu mon coco !!!!!le 25/11/2014 à 22:40
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DremorMembre à l'essaiDe l'espionnage entre gouvernements alliés, déjà ça le fait mal, mais ce qui me questionne le plus c'est que celui-ci vise principalement les petites entreprises.
Que chercherait les USA, s'il est bien à l'origine de celui-ci, dans nos petites entreprises? Dans le cas où cela serait une action hostile, je vois à la limite quelques raisons (Recrutement ciblé, vol d'idées/de données, démarchage des clients, etc...). Dans l'autre cas, je ne pense pas que ce soit une façon très efficace de traquer le terrorisme.le 25/11/2014 à 15:59 -
PomFritzMembre confirmési tu commences à relancer un débat du libre et du propriétaire... Merci de faire des phrases qui sont compréhensible par tous...en l'état actuel des choses, sont inévitables.
Pour les autres commentaires, j'abandonne, c'est fatiguant
Allez, un grand salut à tous les Machiavels de salon!le 27/11/2014 à 9:40 -
heinquoiMembre confirméLe terrorisme économique utilisé par les 2 puissances qui tentent d'imposer la ploutocratie comme ordre mondiale ( sous couvert de libéralisme )... mais pas de panique messieurs les moutons, il parait que c'est pour votre bien, et contre les méchants terroristes ( pauvres, écologistes, démocrates, socialistes,... a oui islamistes aussi, il passent bien pour des méchants a la tele avec leurs vilaines barbes )le 29/11/2014 à 5:04
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JayGrMembre actifOk Superman. Il y a une différence entre constater et s'incliner.
Je constate, c'est inévitable que les gouvernements font ce qu'ils font (c'est à dire outrepasser les règles avec des puissances de calculs et un niveau technique qui nous dépasse).
Maintenant on travaille pour lutter contre ça au sein de nos entreprises et de nos systèmes d'informations respectifs. Maintenant si tu veux me faire entendre qu'on peut arrêter les gouvernements d'un claquement de doigts en faisant du DDOS ou en piratant un site gouvernementale (vous devriez comprendre de qui je parle, il y a du bon et du mauvais chez eux)... Je ne suis pas convaincu. Sauf si tu me le démontres.
Pas fermé à la discussion
@+le 27/11/2014 à 18:57 -
ticNFAMembre confirméLa NSA n'est-elle pas elle-même un malware géant ?le 29/01/2015 à 23:06
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steel-fingerMembre confirméTroll on: Si c'est le cas une éradication est nécessaire
Troll off: Moi j'ai plus l'impression que la NSA est dépendante de ce que les autres développele 31/01/2015 à 15:14 -
SaverokExpert éminentle 02/02/2015 à 13:54