« Laissez-moi juste coder ! » voilà donc le titre du billet d’Andrews Binstock, éditeur en chef de chez Dr.Dobb’s qui estime que le développeur s’éloigne de plus en plus de la tâche la plus basique, la plus ludique et créative de son travail: coder.
Coder est l’activité la plus satisfaisante pour le développeur, car elle lui permet d’exercer sa créativité et son génie, elle permet aussi de lui donner ce sentiment de joie, de satisfaction et d’achèvement si chers à lui, lorsque son application répond parfaitement aux cahiers de charge et aux souhaits du client.
Toutefois, le développeur tend actuellement à s’éloigner de plus en plus de cette activité et pour Benstock : « Ce qui pouvait se rapporter à conduire une simple bicyclette est devenu l’équivalent de voyager avec un avion de ligne avec tout ce que cela implique comme : retards, inspections, limitations sur les choix personnels et des annulations inexpliquées, le tout à un coût sensiblement plus élevé. » Alors où est la joie et la satisfaction dans tout cela ?
Aux premiers abords, Benstock pourrait attribuer cette complexité au développement logiciel moderne, mais une lecture plus raffinée dévoile un autre facteur plus important que celui cité précédemment : « La complexité grandissante dans la maîtrise et la manipulation des outils nécessaires au développement logiciel »
A titre d’exemple, un simple projet de développement d’application mobile nécessite plusieurs outils de nos jours, allant de l’outil de gestion de versions (VCS ou SCM) aux outils dédiés à la traque de bugs en passant par l’IDE, les outils de tests spécifiques à chaque plateforme ou encore ceux utilisés pour vérifier la conformité et l’éligibilité de l’application sur les différents stores mobiles.
Ces différents outils cités précédemment ont beaucoup évolué au fil de la dernière décennie, afin d’atteindre l’apogée « du passage à l’échelle, de l’évolutivité, de la compréhension ou encore de la performance, bref tout sauf la simplicité ».
Il n’est donc pas rare de voir certains outils se doter de leur propre API, ou de leur propre langage qu’il faut apprendre et maîtriser. Un autre exemple fort intéressant serait le cas du VCS Git, ce dernier est un outil très puissant largement utilisé de nos jours et connu pour ses différentes qualités, toutefois « Le problème avec Git, c’est qu’il représente tout un monde à lui seul », sa prise en main initiale peut se faire avec un simple tutoriel, mais si le développeur souhaite utiliser certaines opérations, une compréhension approfondie du VCS est nécessaire, ce qui comporte un surcoût important.
Ainsi, l’expertise du développeur ou encore la direction entreprise importe peu, « la complexité tend à être une réalité insistante prête à emmener le développeur loin de l’activité de base : le codage ».
Alors, que faut-il faire pour y remédier ? Faut-il s’accommoder de cette nouvelle tendance ? Y a-t-il des solutions pour contourner cette situation ? Nul doute que des réponses existent, reste à connaitre si elles sont de réelles solutions, ce qui nous amène au point suivant : ce qui ne devait être qu’un simple constant débouche sur une foule de questions aux réponses incertaines.
Source : Billet d’Andrew Binstock
Et vous ?
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Le développeur s'éloignerait de plus en plus de son activité principale : le codage !
Voilà le constat amer d'un passionné de programmation
Le développeur s'éloignerait de plus en plus de son activité principale : le codage !
Voilà le constat amer d'un passionné de programmation
Le , par Arsene Newman
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