Fondateur de CYPRESSNORTH, entreprise spécialisée dans le marketing Internet, les services IT et le développement logiciel, Matthew Mombrea explique aujourd’hui sa lassitude vis-à-vis des bases de données NoSQL.
L’un des plus grands freins vis-à-vis du NoSQL selon Mombrea est la multiplication des solutions qui partagent toute la même devise lorsqu’il est question d’en choisir une : « Cela dépend de vos besoins », alors ce qui semble être justifié et part d’un principe de bon sens se révèle être un véritable casse-tête.
En effet, même si le développeur arrive à définir ses besoins, la multitude de solutions existantes nécessite une lecture approfondie et plusieurs recherches pour saisir et comprendre toutes les facettes et les spécificités qui se cachent derrière chaque solution, ce qui ne facilite pas la tâche du développeur.
Aussi, à la lecture de ces spécificités, il n’est pas rare de s’apercevoir qu’il s’agit plus de solutions de rechanges ou de compromis vis-à-vis de certains principes comme ACID.
Plus encore, le NoSQL qui s’affranchit des tables relationnelles et qui permet un stockage de données indépendamment du type, de la forme et de la nature de la donnée, tend à créer un système hétérogène plus complexe, où le développeur doit implémenter les mêmes mécanismes existants sous les bases de données traditionnelles, pour chaque application. Ainsi, une certaine partie de l’ingéniosité et de la structuration des données derrière les bases de données relationnelles est perdu avec le NoSQL.
Alors, les performances promises par le NoSQL en matière de vitesse d’exécution, de flexibilité et de montée en charge valent elles le détour ? Pas si sûr selon Mombrea. Le besoin pour le NoSQL ne se fait ressentir que dans quelques situations, de plus la plupart des applications qui recourent au NoSQL sous prétexte d’une montée en charge, ne passeront pas finalement à une très grande échelle.
Enfin, Mombrea souligne que le NoSQL n’a pas encore suffisamment mûri pour révéler tout son potentiel, sans oublier que les bases de données relationnelles sont largement utilisées pour les sites à forte audience, ce qui révèle une certaine capacité du passage à l’échelle des solutions traditionnelles à condition de se doter d’une certaine puissance de calcul, actuellement à la portée de plus en plus d’entreprises.
Source : Article de Matthew Mombrea
Et vous ?
Pensez-vous que le NoSQL est une solution de remplacement ou une solution complémentaire aux bases de données relationnelles ?
« Pourquoi je ne suis pas adepte du NoSQL ? »
Un professionnel justifie ce choix sur la base de plusieurs critères
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Le , par Arsene Newman
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