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Facebook pourrait perdre 80 % de ses utilisateurs entre 2015 et 2017

Selon une approche épidémiologique de deux chercheurs

Le 2014-01-24 10:58:15, par Francis Walter, Expert éminent sénior
Facebook est aujourd’hui le réseau social ayant le plus grand nombre d’utilisateurs. Il a franchi la barre du milliard de facebookers (utilisateurs de Facebook) et dépassé le milliard d’euros de chiffre d’affaires depuis 2011. Dans le domaine de la publicité en ligne, il représente le principal concurrent de Google.

John Cannarella et Joshua Spechlere, universitaires de l’Université de Princeton, ont mené des investigations sur l’avenir de Facebook. Pour y parvenir ils ont utilisé l’outil Google Trends puis confronté les résultats à ceux de MySpace. MySpace est, en effet, le prédécesseur de Facebook qui a lui aussi connu ses années de gloire avant de finalement connaître une chute sans contrecoup.

La conclusion de leur étude stipule que le célèbre réseau social pourrait « perdre 80 % de sa base d'utilisateurs maximale entre 2015 et 2017 » car, selon les universitaires, « Facebook a atteint le sommet de sa popularité et est entré dans une phase de déclin ». En effet, les auteurs ont appliqué une étude épidémiologique aux résultats fournis par Google Trend, comparant donc Facebook à une épidémie. « Il a été montré que les idées, comme les maladies, se propagent de manière infectieuse entre les gens, avant de mourir, et cela a été décrit avec succès par les modèles épidémiologiques » ont-ils déclaré. Ils estiment que les utilisateurs de Facebook migreront vers d'autres réseaux tels que Twitter ou Snapchat.

Cependant, plusieurs critiques ont été soulignées à propos des recherches des deux universitaires. Leurs recherches ne prennent pas encore en compte l’utilisation de l’application Facebook sur les appareils mobiles, les recherches Google n'en tenant pas compte elles-mêmes. De même, les deux chercheurs sont dans le domaine de l’industrie, ils n’ont donc pas autorité pour mener des études épidémiologiques.

En attendant la réalisation de la prédiction des chercheurs, le réseau social fêtera ses 10 ans le mois prochain. Peut-être une occasion pour définir une nouvelle politique de prestation de services.

Source : résultats de l'étude

Et vous ?

Peut-on se fier à ces résultats ?
Selon vous, les utilisateurs seront-ils fidèles à Facebook ?
  Discussion forum
28 commentaires
  • _informix_
    Membre actif
    C'est la mode des data-chercheurs, on rassemble des séries de données, et on essaye d'appliquer des modèles mathématiques, souvent sans aucun fondement théorique. Facebook a repondu par une moquerie et a appliqué le mème modèle sur princeton, et a conclu que la célèbre université va fermer porte en 2020, et aue nous manquerons d'air d'ici 2060 .....

    A study by researchers at Princeton University made waves this week with its prediction that Facebook could lose 80 percent of its users by 2017. Facebook has struck back with a post using similar statistical techniques to predict that Princeton itself may be facing irreversible decline.
    The Princeton study looked at Google Trends data for Myspace and Facebook, using the former to predict the demise of the latter. As Facebook points out, this analysis is rather one-dimensional.
    By using similar methods ("likes," mentions in scholarly papers, Google searches) Facebook creates convincing-looking graphs that indicate Princeton is losing ground compared with its rivals and may have no students at all by 2021.
    In fact, according to Facebook's interpretation of Google Trends data, there will be no air left on Earth by 2060, since interest in that is declining, too.
    source : nbc

    Se baser uniquement sur des séries de données et appliquer n'importe quel modèle mathématique le plus souvent non approprié produit des recherches qui ne valent même pas le prix du papier sur lequel elle sont publiées même si le "chercheur" travaille à Princeton.
  • gangsoleil
    Modérateur
    Idee : si on appliquait un modele epidemiologique aux reseau sociaux ?
    Bah oui, mais rien ne prouve que ce modele s'y applique... pas plus que le modele de reproduction des lapins.
  • Carhiboux
    Expert éminent sénior
    Envoyé par Marco46
    Je crois que ces chercheurs oublient un principe de bon sens avec l'informatique et ses utilisateurs : Facebook comble un réel besoin et même de multiples besoins.
    Je dirais plutôt que Facebook, les réseaux sociaux et notre société en général ont créé ce genre de besoin.

    On a BESOIN de manger, dormir, ou d'avoir des interactions sociales directes sous peine de mourir ou de souffrir de démence.

    On a ENVIE de se montrer sur les réseau sociaux, de partager des images débiles, de dire à tel ami pas vu depuis 15 ans qu'on l'a dépassé sur le dernier jeu à la mode.
  • anykeyh
    Membre confirmé
    1) Miser 10000€ en option à la baisse sur l'action facebook
    2) Ecrire une prophétie, en mettant en avant une école de renommé (princeton), malgrès que le secteur d'études des protagonistes ne soit meme pas en rapport avec l'informatique ou le developpement de société
    3) Se faire reprendre par tout les journaux, creer un petit vent de panique sur l'action (http://www.boursier.com/actions/grap...3M1027,US.html)
    4) Empocher 6 ou 8 fois sa mise

    Je pense que la SEC devrait se pencher sur ces personnes qui écrivent ce genre de papier.
  • Jon Shannow
    Membre extrêmement actif
    Envoyé par gangsoleil
    Idee : si on appliquait un modele epidemiologique aux reseau sociaux ?
    A quand le vaccin ?


    Plus sérieusement, je pense qu'à terme (après dire 2 ans ou 20 ans c'est de la théorie) Facebook disparaîtra car c'est un effet de mode. Les plus jeunes n'iront pas sur Facebook, tout simplement parce que leurs parents y sont !

    D'autres réseaux apparaîtront que les jeunes s'approprieront, et tout recommencera.
  • Marco46
    Expert éminent sénior
    Je crois que ces chercheurs oublient un principe de bon sens avec l'informatique et ses utilisateurs : Facebook comble un réel besoin et même de multiples besoins.

    Il permet aux gens de tenir une sorte de blog, une galerie de photo, d'échanger, ...

    Je ne compte plus le nombre de connaissances qui n'utilisent plus les tchat et les mails mais seulement Facebook.

    Comme Facebook rassemble tout ça et qu'il est réellement utile je vois mal pourquoi ses utilisateurs le délaisserait. Pour le remplacer par quelle killer app ? C'est la vrai question.

    Quelle plus-value une entreprise pourrait ajouter à un clone de Facebook pour inciter les gens à en partir ? (sachant que Facebook dispose d'un avantage de taille: sa masse gigantesque d'utilisateurs.)
  • hn2k5
    Membre éclairé
    La limite à la soif des actionnaires n'étant pas finie.
    La population mondiale (donc potentielle de facebook) étant finie.
    La progression du nombre d'utilisateurs de facebook va forcément rencontrer une limite tôt ou tard. Donc les revenus aussi.
    Le problème, c'est que les actionnaires voudront continuer à avoir un taux de croissance positif, voire obscène.

    Pour des gens qui sont sensés être des matheux, je les trouve moyennement logiques, les golden boys de Wall Street.
  • kolodz
    Modérateur
    Envoyé par Muchos
    « Facebook a atteint le sommet de sa popularité » selon les deux universitaires de Princeton.
    C'est moi ou ils ignorent complètement les utilisateurs des BRICS+Indonésie et des futurs pays émergents?
    Il ne faut pas oublié qu'il y a d'autres grandes réseaux sociaux en Asie. D'ailleurs, la chine à le second plus gros réseau social au monde, si je ne me trompe pas.(made in china) Je ne pariai pas la survie de Facebook sur de nouveaux marchés. De plus, une chute de 80% des utilisateurs, veux aussi dire une changement de comportement de ces utilisateurs. Et cela aurai bien plus d'impact que la simple perte de ces utilisateurs pour Facebook.

    Cordialement,
    Patrick Kolodziejczyk.
  • Muchos
    Membre expert
    Envoyé par kolodz
    la chine à le second plus gros réseau social au monde
    Absolument! Comme ils ont Baidu pour leurs recherches. Dans certains pays, il y a des services bien implantés qui n'ont pas à s'inquiéter des plus grosses firmes.

    Mais…
    Je ne pariai pas la survie de Facebook sur de nouveaux marchés
    Moi si. Tous mes camarades chinois ont un compte FB, même s'ils ne l'utilisent quasiment jamais. Néanmoins, toutes les infos demandées par le site sont renseignées, ils ont beaucoup de contact, ils ont l'appli sur leur mobile et likent des produits sur des sites commerciaux, etc. Bref, si l'on considère que FB s'enrichit sur les données, tout va bien pour elle.
    Maintenant, il est clair que le site attire moins, et son manque de transparence agace. Comme le disent mes camarades plus haut, on pourra parler de menace sur le site FB quand il y aura un concurrent sérieux en Europe et aux USA.

    Une dernière chose tout de même : n'oublions pas que la société Facebook, ce n'est pas seulement le site Facebook
  • Uranne-jimmy
    Membre expérimenté
    De manière général, la mise en place de ce genre de chose, les modes, les maladies, ça commence lentement puis les mises en contacts augmentent exponentiellement avec le nombre d'utilisateurs, offrant de plus en plus de fenêtre pour être "infecté". Arrive un moment où on atteint une asymptote, un maximum. Mais à partir de là rien n'est joué, rien du tout. Il peut rester au top des années, il peut tombé dans l'oublie le lendemain, fluctuer sans jamais tomber...
    On pourrait aussi comparer ça à la vie d'un empire, comme les grec, les romains, ...

    Par simple observation on remarque que toute histoire a tendance à se répéter sur des modèles qui se ressembles, là ou myspace est tombé, je pense que facebook fera de même mais un autre prendra sa place ^^ On en finira jamais je vous le garanti !