Vie privée : Google conteste la décision de la CNIL
Pour éviter de l'afficher sur sa page d'accueil
Le 2014-01-16 13:57:28, par Hinault Romaric, Responsable .NET
Nouveau rebondissement dans l’affaire opposant la CNIL à Google. On croyait le dossier clos, lorsque l’autorité de contrôle en matière de protection des données personnelles avait infligé une amende à Google.
Le géant de l’internet conteste cette décision, et a fait appel hier via un recours en référé déposé auprès du Conseil d’Etat, ainsi qu’un recours sur le fond, rapporte le quotidien Le Figaro.
« Nous nous sommes pleinement impliqués tout au long des échanges avec la CNIL afin d'expliquer notre politique de confidentialité et la façon dont elle nous permet de créer des services plus simples et plus efficaces. Nous faisons appel de sa décision », a indiqué un porte-parole du groupe américain à l'AFP et à Reuters.
Il y a pratiquement une semaine, la CNIL condamnait Google à une amende de 150 000 euros pour n’avoir pas respecté ses recommandations, après pratiquement deux ans d’instruction. Google devait également publier un communiqué relatif à cette décision sur la page d'accueil de Google.fr, et ce pendant 48 heures, sous 8 jours à compter de la notification de cette décision.
Le gendarme des données français reprochait au géant de l’Internet d’avoir adopté en mars 2012 une politique de confidentialité qui ne respectait pas plusieurs dispositions de la loi « informatique et libertés ». Cette politique fusionne en une seule politique les différentes règles de confidentialité applicables à une soixantaine de services Google, dont Google Search, YouTube, Gmail, Picasa, Google Drive, Google Docs, Google Maps, etc. ne permettant pas ainsi à l’utilisateur d’avoir une réelle visibilité de ce qui est fait de ses données personnelles.
L’amende de 150 000 euros ne représenterait pas un réel problème pour Google. La publication de la sanction sur Google.fr serait la décision qui gêne le plus le géant de la recherche.
Le recours en référé étant « suspensif », « Google n'aura pas à faire état de cette condamnation sur son moteur de recherche à partir de jeudi ». Le Conseil d'Etat pourrait rendre sa décision dans le courant de la semaine prochaine, affirme Le Figaro.
Source : Le Figaro
Et vous ?
Pensez-vous que Google obtiendra gain de cause ?
Le géant de l’internet conteste cette décision, et a fait appel hier via un recours en référé déposé auprès du Conseil d’Etat, ainsi qu’un recours sur le fond, rapporte le quotidien Le Figaro.
« Nous nous sommes pleinement impliqués tout au long des échanges avec la CNIL afin d'expliquer notre politique de confidentialité et la façon dont elle nous permet de créer des services plus simples et plus efficaces. Nous faisons appel de sa décision », a indiqué un porte-parole du groupe américain à l'AFP et à Reuters.
Il y a pratiquement une semaine, la CNIL condamnait Google à une amende de 150 000 euros pour n’avoir pas respecté ses recommandations, après pratiquement deux ans d’instruction. Google devait également publier un communiqué relatif à cette décision sur la page d'accueil de Google.fr, et ce pendant 48 heures, sous 8 jours à compter de la notification de cette décision.
Le gendarme des données français reprochait au géant de l’Internet d’avoir adopté en mars 2012 une politique de confidentialité qui ne respectait pas plusieurs dispositions de la loi « informatique et libertés ». Cette politique fusionne en une seule politique les différentes règles de confidentialité applicables à une soixantaine de services Google, dont Google Search, YouTube, Gmail, Picasa, Google Drive, Google Docs, Google Maps, etc. ne permettant pas ainsi à l’utilisateur d’avoir une réelle visibilité de ce qui est fait de ses données personnelles.
L’amende de 150 000 euros ne représenterait pas un réel problème pour Google. La publication de la sanction sur Google.fr serait la décision qui gêne le plus le géant de la recherche.
Le recours en référé étant « suspensif », « Google n'aura pas à faire état de cette condamnation sur son moteur de recherche à partir de jeudi ». Le Conseil d'Etat pourrait rendre sa décision dans le courant de la semaine prochaine, affirme Le Figaro.
Source : Le Figaro
Et vous ?
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MédinocExpert éminent séniorTrès simple, les infos de Google transmises (ou vendues) à un "partenaire publicitaire" pourraient contenir des infos sur les employés dudit partenaire, par exemple.
Garde toujours à l'esprit, il ne suffit pas de ne rien avoir à se reprocher pour être à l'abri en cas d’espionnage massif, il faut en plus ne rien avoir que les gens ayant accès à l'information aient à te reprocher.
Une opinion politique, c'est un reproche gratuit de la part de tous ceux qui ne sont pas d'accord.le 16/01/2014 à 16:30 -
MédinocExpert éminent séniorJérôme Bourreau-Guggenheim a perdu son boulot parce qu'il avait des opinions politiques dont son patron désapprouvait.
L'espionnage de Google et autres peuvent rendre ce genre de découverte plus facile pour les patrons.le 16/01/2014 à 15:59 -
JipétéExpert éminent séniorEt dans deux jours (lundi, quoi), tout ça sera oublié, google va payer son amende ridicule et tout continuera comme avant...
Si encore la CNIL avait demandé à ce que le communiqué soit présent tant que les choses ne changent pas, mais non, juste 48 hle 08/02/2014 à 12:43 -
SaverokExpert éminent15 millions, c'est beaucoup trop peu au vu du CA de Google
Par contre, j'approuve toutes les démarches qui vont dans le sens de l'information au client.
Beaucoup trop de gens ignorent la nature des données qui sont récupérées et leur utilisation.le 17/12/2014 à 14:39 -
MédinocExpert éminent séniorRemplace "délit" par n'importe quoi de politique, et tu verras le problème: Ça ouvre la porte aux dérives le jour où une opinion politique devient gênante pour le gouvernement.
Ce serait comme perdre le vote à bulletin secret.le 16/01/2014 à 15:27 -
plegatExpert éminentBen fait une recherche sur "magasin de bonbons", puis une autre sur "magasins de préservatifs", puis une dernière sur "école primaire pas loin de chez toi", et après vois si quelqu'un vient sonner chez toi à 3h du matin en te demandant si tu es un dangereux pédophile!
Cela dit, Google ne se limite pas à Google Search... on trouve plein d'informations sur toi dans les autres services Google...
Après, il est normal quand on accepte les conditions de service de ne pas "râler". Par contre quand on change les conditions après qu'on les ait acceptées, là...
Médinoc n'a pas parler de liberté de voter sous bulletin secret. Il a dit "c'est comme si..."le 16/01/2014 à 15:57 -
Matthieu VergneExpert éminentEncore que dire ce qui est utilisé n'est pas forcément très parlant. C'est plutôt le pourquoi. On peut utiliser des tas de données très banales, mais si ça permet d'inférer des données plus subtiles, ces données là en revanche ne sont pas récupérées directement auprès de l'individu et n'ont donc pas à être mentionnées... alors que c'est précisément ce qui peut-être le plus intéressant. Par exemple, plutôt que de récupérer directement des informations polémiques, si on arrive à les inférer (avec une erreur faible) à partir de données moins polémiques, il suffit de demander ces données moins polémiques et les données polémiques passent ni vu ni connu.le 18/12/2014 à 14:25
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MédinocExpert éminent séniorCeci, bien qu'inutilement compliqué (Attention: page sonore), reflète bien le changement de politique de Google:
http://google-respects-your-privacy.ytmnd.com/le 16/01/2014 à 14:06 -
JackJnrMembre confirméLe fait qu'avec l'emergence du recoupement de donnees Google puisse parvenir a reconstituer des aspects de ta vie que tu n'as pas forcement envie de divulguer. Tout ce que tu tapes est forcement en rapport avec ta vie, on est d'accord. Et ta vie, primo, ne concerne que toi. Pas besoin que tout le monde soit au courant. Meme si comme toute personne honnete je n'ai rien a me reprocher, pas besoin que Google sache qui interesse l'internaute xyz et ce qu'il fait dans sa vie professionnelle et personnelle (d'ailleurs la vie professionnelle fait aussi partie de la vie privee, du moins en partie). C'est pas mon trip mais si certains le veulent c'est leur probleme.le 16/01/2014 à 17:35
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JaroddMembre expérimentéEt au passage, Google en profite pour faire un ddos du site de la CNIL, en mettant un lien qui renvoie sur son sitele 08/02/2014 à 14:58