48% des développeurs vont travailler sur des applications Clouds
D'après une étude de Evans Data
Le 2009-08-06 10:23:30, par Gordon Fowler, Expert éminent sénior
Etude : Le Cloud a le vent en poupe chez les développeurs californiens
Selon une étude de la société californienne Evans Data, presque la moitié des développeurs (48%) affirment qu'ils travailleront, dans les années à venir, sur des applications destinées à des Clouds privés.
Un peu plus de 29% déclarent d'ailleurs être en train de le faire.
L'étude porte sur 500 professionnels.
Sur ces 500 interviewés, environ 48% utilise le langage Java et le C# arrive en deuxième position. Les services d'Amazon sont eux aussi très populaires puisqu'ils sont utilisés par la moitié des sondés.
L'analyste de Redmonk, Michael Cote, note que le Cloud est en train d'évoluer. Il serait dors et déjà passé de la phase expérimentale à celle des applications "secondaires" (tableur, traitement de texte, etc.). Pour lui, le Cloud va maintenant rentrer dans une troisième étape, celle des applications professionnelles véritablement critiques.
La montée en puissance de ce secteur et son arrivée à maturité n'étonnent pas plus que cela Michael Dortch, directeur de Recherche à Focus.
Pour lui, il est même étonnant que seulement 48% des développeurs pensent travailler un jour sur le Cloud, "vu que les SaaS (NDR : Software as a Service) et les applications de type dans les nuages sont les seuls secteurs du marché qui montrent une croissance constante et significative".
Pour lui, de plus en plus de développeurs devront se pencher sur le Cloud puisqu'il répond à deux besoins des entreprises : la flexibilité et la réduction des coûts.
Toujours est-il qu'aujourd'hui le Cloud en est toujours à sa phase "applications basiques".
On y trouve des offres pour des CRM, mais il est encore impensable, par exemple, d'avoir une application délocalisée qui gèrerait un système de réservation de voyage.
C'est en tout cas l'avis de Davis Hakala, lui aussi de Focus : "ces applications ne peuvent pas encore être déployées sur le Cloud qui est un paradoxe en soi, il est flexible, mais ses plateformes de développement, elles, le sont très peu".
Il reste également un problème de confiance des clients sur la sécurité, l'accessibilité des données et la pérennité des fournisseurs. Or ce problème n'est pas réglé.
Mais tous ces experts semble d'accord sur un point : cela ne saurait tarder.
Source : L'étude de Evans Data en pré-consultation.
Lire aussi :
Les débats sur le Cloud et sa définition font rage
Et vous :
Pensez-vous développer pour le Cloud ? Et si oui avec quel langage ?
A votre avis, le Cloud représente-t-il l'avenir de l'informatique ou n'est-il qu'un concept marketing confus ?
Selon une étude de la société californienne Evans Data, presque la moitié des développeurs (48%) affirment qu'ils travailleront, dans les années à venir, sur des applications destinées à des Clouds privés.
Un peu plus de 29% déclarent d'ailleurs être en train de le faire.
L'étude porte sur 500 professionnels.
Sur ces 500 interviewés, environ 48% utilise le langage Java et le C# arrive en deuxième position. Les services d'Amazon sont eux aussi très populaires puisqu'ils sont utilisés par la moitié des sondés.
L'analyste de Redmonk, Michael Cote, note que le Cloud est en train d'évoluer. Il serait dors et déjà passé de la phase expérimentale à celle des applications "secondaires" (tableur, traitement de texte, etc.). Pour lui, le Cloud va maintenant rentrer dans une troisième étape, celle des applications professionnelles véritablement critiques.
La montée en puissance de ce secteur et son arrivée à maturité n'étonnent pas plus que cela Michael Dortch, directeur de Recherche à Focus.
Pour lui, il est même étonnant que seulement 48% des développeurs pensent travailler un jour sur le Cloud, "vu que les SaaS (NDR : Software as a Service) et les applications de type dans les nuages sont les seuls secteurs du marché qui montrent une croissance constante et significative".
Pour lui, de plus en plus de développeurs devront se pencher sur le Cloud puisqu'il répond à deux besoins des entreprises : la flexibilité et la réduction des coûts.
Toujours est-il qu'aujourd'hui le Cloud en est toujours à sa phase "applications basiques".
On y trouve des offres pour des CRM, mais il est encore impensable, par exemple, d'avoir une application délocalisée qui gèrerait un système de réservation de voyage.
C'est en tout cas l'avis de Davis Hakala, lui aussi de Focus : "ces applications ne peuvent pas encore être déployées sur le Cloud qui est un paradoxe en soi, il est flexible, mais ses plateformes de développement, elles, le sont très peu".
Il reste également un problème de confiance des clients sur la sécurité, l'accessibilité des données et la pérennité des fournisseurs. Or ce problème n'est pas réglé.
Mais tous ces experts semble d'accord sur un point : cela ne saurait tarder.
Source : L'étude de Evans Data en pré-consultation.
Lire aussi :
Et vous :
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Mat.MExpert éminent sénior
c'est curieux cela : un sondage qui donne 50% d'opinions favorables minimum alors que certains éditeurs ( majeurs ) vont sortir un système d'exploitation qui supportera et tirera parti du cloud computing
Perso je n'y crois pas trop je me souviens il y a quelques années de cela on parlait déjà de la location d'applications comme Word ou Excel en ligne c.a.d qu'on pouvait utiliser des outils de bureautique ( et même des softs de 3d comme Bryce !) entièrement en ligne.
Mais ceci est mon point de vuele 06/08/2009 à 16:23 -
rt15Membre éclairéBin ça va arriver ça, avec office 2010.
Et il y a déjà google docs. Et pour la 3D en ligne, il y a un paquet de monde qui propose des solutions (Flash, virtools...).
[troll]
M'enfin perso, je trouve ultra bidon et ultra marketing le cloud.
Pour info, Excel 2000 est fournit avec un contrôle ActiveX qui permet de jouer à un jeu de caisse en ligne, réalisé en 3D/DirectX, bien que cela ressemble à de la 2D.
Donc les "regardez c'est super génial, on fait de la 3D dans un browser, c'est tout nouveau tout beau", ça me fait doucement rigoler.
Et quand on voit la lourdeur des applis bureautique, les réécrire en JavaScript (Ou dans une techno pseudo-interprété) me paraît particulièrement osé, pour rester poli.
[/troll]le 06/08/2009 à 16:59 -
neo.51Expert éminentLe cloud ça sent le nom de code du web 3.0le 06/08/2009 à 17:23
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gulainMembre habituéLe cloud, c'est encore un truc vaporeux, qu'on n'arrive pas à saisir ni à toucher du doigt...
Enfin bref, encore un super concept marketing pour vendre des appli webs qu'elles sont vachement mieux que les anciennes.le 06/08/2009 à 17:28 -
VilmirMembre du ClubC'est vrai qu'on nous la ressort bien souvent, la fameuse date où tout sera à 50% dans la nouveauté
On oublie que chez les humains, on est conservateurs. On continue à rouler en Ford Mustang des années 60 même quand on a assez de thune pour se payer la dernière merveille sportive venue du Japon.le 06/08/2009 à 18:29 -
cf1020Membre du ClubPersonnelment je ne vois pas très bien le Cloud Computing évoluer pour des applications critiques en raison du stockage des données. Est-ce que vou voyez une banque internationale confier ses données confidentielles dans un serveur distant, moi pas.le 06/08/2009 à 20:10
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eclesiaRédacteurLe Cloud computing n'est qu'une facon d'assoir sa domination en matiere de technologie et d'outils.
On peut presque dire que c'est l'opposé de l'open-source, d'une part on n'a pas le code source et on n'a meme pas l'application. Juste une image.
C'est aussi un danger pour la vie privée, les données n'étant souvent meme plus sur votre machine mais sur un serveur distant, ce qui laisse le champ libre au propriétaire du serveur d'analyzer ou de tirer des conclusions quand a votre usage des outils. bien sur ce genre d'aveux ne sera jamais fait de la part de l'hebergeur en question.le 06/08/2009 à 20:40 -
jbeaussierMembre habituéOn peut presque dire que c'est l'opposé de l'open-source, d'une part on n'a pas le code source et on n'a meme pas l'application. Juste une image.
Quand au danger sur la vie privée, je ne vois pas la différence avec un SGBD ou quelconque système d'enregistrement de données sur un serveur distant.Est-ce que vou voyez une banque internationale confier ses données confidentielles dans un serveur distant, moi pas.Enfin bref, encore un super concept marketing pour vendre des appli webs qu'elles sont vachement mieux que les anciennes.le 06/08/2009 à 22:53 -
eclesiaRédacteurPour la plus grand majorité des utilisateurs , ses applications seront de type, carnet d'adresse, boite mail, editeur de texte, tableur, gestionnaire de photos, de musique, ...etc...
Se sont des données bien plus personnelles que ce qu'on stoque sur un sgbd ou un ftp.le 07/08/2009 à 0:03 -
ymoreauMembre émériteC'est vrai que j'y connais strictement rien aux technologies associées, mais pour le moment je trouve que les applications web (donc exécutées dans un navigateur avec le javascript comme langage local) sont moins performantes que des programmes compilés et installés en local. Donc va falloir sortir des choses plus adaptées au traitement d'applications distantes qu'un simple navigateur si on veut que ça soit agréable à utiliser.
Et puis dans le principe je trouve ça plus simple d'avoir 1000 utilisateurs avec un pc moyen qui répartir les charges, plutôt que quelques serveurs qui du coup doivent être surpuissants pour supporter les 1000 traitements.le 07/08/2009 à 9:28