La présidente du Brésil décidée à soustraire son pays à l'espionnage de la NSA
Le pays va se doter de son propre service de courriel sécurisé
Le 2013-10-15 05:19:35, par Cedric Chevalier, Expert éminent sénior
Tout acte de trahison est difficile à avaler, surtout lorsqu'il provient d'une personne en qui on a pleinement confiance.
Récemment, les documents du lanceur d'alertes Edward Snowden révélaient que Petrobras, le géant pétrolier brésilien avait été victime de l'espionnage de la NSA. Fait que n'a pas bien pris la présidente du Brésil. Elle a d'ailleurs manifesté son mécontentement à la toute dernière assemblée des Nations-Unies.
Désormais, une petite tension règne entre les deux états. Dilma Roussef est allée même jusqu'à boycotter une visite d'état sur le sol américain.
« Nous avons besoin de sécuriser davantage nos communications contre toutes les formes possibles d'espionnage » dira-t-elle. Il y a quelque temps de cela, la présidente du Brésil présentait les ébauches de son projet pour soustraire son pays à la surveillance abusive de la NSA. Elle vient de donner l'ordre au service fédéral de traitement de données, appelé SERPRO, d'implémenter une version locale de service de courriel sécurisé pour les communications gouvernementales.
Et ça ne s'arrête pas là. Le Brésil devra aussi accueillir, en avril 2014, la prochaine conférence internationale sur la gouvernance d'internet, où seront très probablement débattues les questions de sécurité.
Source : PHYS
Et vous ?
Récemment, les documents du lanceur d'alertes Edward Snowden révélaient que Petrobras, le géant pétrolier brésilien avait été victime de l'espionnage de la NSA. Fait que n'a pas bien pris la présidente du Brésil. Elle a d'ailleurs manifesté son mécontentement à la toute dernière assemblée des Nations-Unies.
Désormais, une petite tension règne entre les deux états. Dilma Roussef est allée même jusqu'à boycotter une visite d'état sur le sol américain.
« Nous avons besoin de sécuriser davantage nos communications contre toutes les formes possibles d'espionnage » dira-t-elle. Il y a quelque temps de cela, la présidente du Brésil présentait les ébauches de son projet pour soustraire son pays à la surveillance abusive de la NSA. Elle vient de donner l'ordre au service fédéral de traitement de données, appelé SERPRO, d'implémenter une version locale de service de courriel sécurisé pour les communications gouvernementales.
Et ça ne s'arrête pas là. Le Brésil devra aussi accueillir, en avril 2014, la prochaine conférence internationale sur la gouvernance d'internet, où seront très probablement débattues les questions de sécurité.
Source : PHYS
Et vous ?
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el_slapperExpert éminent séniorElle n'arrive pas à la cheville de son prédécesseur....pourtant, ça fait très longtemps qu'en France on a pas eu quelqu'un de sa trempe.le 15/10/2013 à 9:07
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gentil2005Membre éprouvéLe mal c'est que chaque pays ait ses propres réseaux, si le Brésil crée les siens, la France aussi, un autre pays aussi, on finira par ne plus pouvoir se comprendre, les airs vont être lourds. On est d'accord pour la révolution, mais si on pouvait s'unir et trouver une solution commune à la place de s'isoler chacun dans son coin, ça serait bon.le 16/10/2013 à 1:58
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gentil2005Membre éprouvéDécision courageuse, un exemple à suivre...
La révolution est en marchele 16/10/2013 à 0:56 -
HardBluesMembre actifC'est une initiative qui a le mérite du courage, une qualité qui manque cruellement à bon nombre de gouvernements...
Le problème c'est qu'il faudrait effectivement une coordination, et non pas que chacun développe sa propre solution dans son coin...le 16/10/2013 à 8:10 -
Traroth2Membre éméritePendant ce temps, en France, le ministère de la défense (!) signe des contrats "open-bar" avec Microsoft...le 16/10/2013 à 11:53
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vb159753Membre régulier@yahiko:
"Orkut", n'est ce pas google?Je crains quel le choix est quelque peut restrictif... le 16/10/2013 à 1:48 -
LutarezMembre chevronnéUne bonne et sage décision. Un peu d'émancipation vis-à-vis des USA en ce qui concerne les communications ne peut pas faire de mal, bien au contraire.
Question bête : comment comptent-ils sécuriser leur réseau de communication ?
Alors même qu'on apprenait il y a quelques temps que RSA avait été potentiellement craqué par la NSA, comment peut-on être sûrs que les autres moyens de cryptages sont encore fiables ? Veulent-ils se lancer dans la recherche de nouvelles méthodes de cryptage ?le 16/10/2013 à 9:20 -
lebabaNouveau membre du ClubBelle initiative. La situation du monde actuel fait en sorte que chaque nation doit prendre des initiatives pareilles. Il n'y a plus de confiance. Finalement, chaque nation doit avoir son google, son microsoft, son ibm,...le 16/10/2013 à 11:33
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yahikoRédacteur/ModérateurPour y être allé, Facebook au Brésil a, ou avait, un concurrent sérieux du nom de Orkut. Donc je pense que le Brésil peut avec un peu de volonté politique se passer de Facebook. Volonté politique qu'on aimerait bien retrouver en France...le 16/10/2013 à 1:11
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Francis WalterExpert éminent séniorwaoh. Elle est a féliciter anh. Il faut du cran pour oser ce genre d'initiative.le 16/10/2013 à 2:18