Oracle critique le choix des logiciels Open Source au sein des organismes gouvernementaux
Dans son livre blanc de septembre
Le 2013-10-15 11:50:05, par Stéphane le calme, Chroniqueur Actualités
Dans son livre blanc de septembre intitulé « The Department of Defense (DoD) and Open Source Software », Oracle s'efforce d'analyser les suppositions du Département de la Défense américain qui pense pouvoir épargner de l'argent en choisissant d'éviter un maximum les logiciels propriétaires et en se tournant vers l'Open Source et le développement de ses propres applications. Une remarque qui s'apparente à l'action de la gendarmerie nationale française qui a fait migrer 37 000 ordinateurs vers Linux et qui prévoit une migration complète vers l'OS pour l'été 2014.
Tout le long de son exposé, Oracle essaie d'apporter un équilibre à une telle initiative. L'entreprise avance que développer des applications en Open Source comporte des coûts cachés, principalement dans la main d’œuvre. De plus, le document affirme que les logiciels Open Source pourraient ne pas évoluer : « les entreprises de logiciels commerciaux ont développé des méthodologies très raffinées pour effectuer ces tâches » soutient le document qui précise qu'il serait regrettable de sous-estimer les difficultés liées aux tests de logiciels Open Source, en particulier quand il s'agit de tester la robustesse et la fiabilité en charge.
Oracle affirme également que le DoD ne devrait pas se soucier de l'intégration de logiciels dans un monde constitué d'une myriade d'écosystèmes matériels à cause de la difficulté. De plus, le document suggère qu'il serait plus difficile de certifier la sécurité des projets dérivés de l'Open Source que d'acheter une application certifiée chez Oracle ou un autre éditeur.
Le document s'interroge également sur la pertinence du choix des logiciels Open Source par les organisations financées par le gouvernement quand des entreprises comme Oracle fournissent déjà des logiciels qui répondent aux besoins de nombreuses industries de manière efficiente.
Bien sûr Oracle ne nie pas sa propre relation avec l'Open Source mais insiste sur le fait que l'Open Source n'a de sens que si quelqu'un comme Oracle prend le temps de l'intégrer dans un large éventail matériel et logiciel. Oracle affirme aussi qu'il offre un meilleur support qu'un utilisateur DoD pourrait espérer obtenir ailleurs.
« Oracle permet de s'assurer que les logiciels open source s'inscrivent bien dans l'infrastructure environnante et offrent une voie à une production de qualité entreprise. Toutefois, pour les aptitudes intensives et critiques requises par la plupart des projets du DoD, Oracle recommande ses produits logiciels commerciaux phares » conclut le rapport.
Source : DoD and Open Source Software (au format PDF)
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Tout le long de son exposé, Oracle essaie d'apporter un équilibre à une telle initiative. L'entreprise avance que développer des applications en Open Source comporte des coûts cachés, principalement dans la main d’œuvre. De plus, le document affirme que les logiciels Open Source pourraient ne pas évoluer : « les entreprises de logiciels commerciaux ont développé des méthodologies très raffinées pour effectuer ces tâches » soutient le document qui précise qu'il serait regrettable de sous-estimer les difficultés liées aux tests de logiciels Open Source, en particulier quand il s'agit de tester la robustesse et la fiabilité en charge.
Oracle affirme également que le DoD ne devrait pas se soucier de l'intégration de logiciels dans un monde constitué d'une myriade d'écosystèmes matériels à cause de la difficulté. De plus, le document suggère qu'il serait plus difficile de certifier la sécurité des projets dérivés de l'Open Source que d'acheter une application certifiée chez Oracle ou un autre éditeur.
Le document s'interroge également sur la pertinence du choix des logiciels Open Source par les organisations financées par le gouvernement quand des entreprises comme Oracle fournissent déjà des logiciels qui répondent aux besoins de nombreuses industries de manière efficiente.
Bien sûr Oracle ne nie pas sa propre relation avec l'Open Source mais insiste sur le fait que l'Open Source n'a de sens que si quelqu'un comme Oracle prend le temps de l'intégrer dans un large éventail matériel et logiciel. Oracle affirme aussi qu'il offre un meilleur support qu'un utilisateur DoD pourrait espérer obtenir ailleurs.
« Oracle permet de s'assurer que les logiciels open source s'inscrivent bien dans l'infrastructure environnante et offrent une voie à une production de qualité entreprise. Toutefois, pour les aptitudes intensives et critiques requises par la plupart des projets du DoD, Oracle recommande ses produits logiciels commerciaux phares » conclut le rapport.
Source : DoD and Open Source Software (au format PDF)
Et vous ?
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FaridMMembre expérimentéTout dépend du point de vue ou l'on se place.
Microsoft, Oracle, IBM ... sont toutes des entreprises américaines, ce qui permet au gouvernement d'avoir un certain contrôle sur celle-ci.
Si on se place du point de vue de la France (ou Europe), a t-on vraiment intérêt à traiter les informations ultra-confidentiel avec ces logiciels?
On a bien vu que les Etats-Unis ne se gènes absolument pas pour espionner l'Europe.
Je pense que la France devrait investir (Oui ça peut coûter cher) dans la création de logiciel, il y a de très bon ingénieurs en France, nous ne devons pas laisser le monopole de l'informatique à un seul pays.le 15/10/2013 à 12:30 -
plawyxMembre chevronnésnif! Oracle ne va plus avoir 200 millions de dollars à mettre dans la prochaine coupe de l'america.
Il serait quand même temps, qu'à l'image d'Airbus, l'Europe décide enfin de développer son propre OS et ses logiciels pour ne plus dépendre systématiquement d'Oracle, MS et cie.le 15/10/2013 à 12:50 -
MarkandMembre éclairéDiscours hypocrite d'une entreprise qui a détruit plusieurs dizaines de projets open sources.le 15/10/2013 à 13:45
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ZeflingExpert confirméDe plus, le document affirme que les logiciels Open Source pourraient ne pas évoluerle 15/10/2013 à 13:46
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wirenthMembre averti"Bien sûr Oracle ne nie pas sa propre relation avec l'Open Source mais insiste sur le fait que l'Open Source n'a de sens que si quelqu'un comme Oracle prend le temps de l'intégrer dans un large éventail matériel et logiciel."
Grosso modo, il y a des gogos qui développent des technos open-source, nous on les reprend sans vergogne dans nos produits, et ensuite on vous envoie la facture. Finement joué.le 15/10/2013 à 14:24 -
rhludovicMembre actif...Oracle recommande ses produits logiciels commerciaux pharesle 15/10/2013 à 19:07
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_informix_Membre actifà la lecture de cet article, mon patron a décidé de migrer de mysql le plutot possible.le 15/10/2013 à 13:10
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Traroth2Membre émériteLe logiciel libre est un très bon moyen pour éviter ce monopole des entreprises d'un seul pays sur le logiciel.le 15/10/2013 à 14:14
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Benoit7114Membre à l'essaiToutefois, pour les aptitudes intensives et critiques requises par la plupart des projets du DoD, Oracle recommande ses produits logiciels commerciaux phares » conclut le rapport.le 15/10/2013 à 14:42
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FaridMMembre expérimentéParfaitement d'accord !
Pourquoi ne pas récupérer le noyau Linux est créer un OS Franco-Français ?
Si je ne me trompe pas, la Chine c'est orienté dans cette direction, c'est long, ça à un coup mais niveau sécurité intérieur, c'est le top.
Sans entrer dans le jeu du "Il faut consommer que du Français ...", je pense vraiment que l'IT est beaucoup trop concentré aux Etats-Unis.le 15/10/2013 à 16:03